la révolution nationale.
Affiche révolution nationale de Philippe Noyer, Wikipédia
Nous entrons dans une période qui va durer quatre années jusqu’à la libération de Paris en 1944 elle marque la fin du gouvernement de Pierre Laval le 19 août. Le gouvernement qui s’installe sous l’autorité de Pétain en 1940 n’est plus le gouvernement de la république, le régime instauré est un régime de droite nationaliste mêlant monarchisme, bonapartisme et nationalisme. En fait, les parlementaires qui ont votés pour lui ne lui ont pas demandé quel serait sa politique, lui donnant ainsi un blanc-seing, de plus, il ne l’a pas définie s’il avait les pleins pouvoirs, leur faute est d’autant plus lourde, ils voulaient se débarrasser à tout prix de la gestion du pays et cela quel qu’en fût le prix ! En outre, aurait-il défini sa politique, aurait-elle pu être différente, rien n’est moins sûr ?
Philippe Pétain a tous les pouvoirs il peut donc promulguer tous les textes législatifs et exécutifs qu’il veut, ce qui fait dire à Pierre Laval qu’il a plus de pouvoirs que Louis XIV, il peut même rédiger une constitution. La volonté de Philippe Pétain de révolutionner la société Française et l’État se distingue par une intense activité législative avec 16.786 lois et décrets promulgués en quatre ans. Cette législation du régime de 1940 fait la rupture avec un certain nombre de principes républicains.
* Rejet du parlementarisme et du multipartisme.
* Corporatisme avec l’établissement de la Charte du travail, suppression des syndicats remplacés par des corporations par branches d’activité, suppression du droit de grève.
* Stigmatisation des responsables supposés de la défaite, la Troisième République, en particulier la politique du Front populaire, les communistes, les Juifs, les francs-maçons tous considérés comme des traîtres à la Patrie.
* Antisémitisme d’État. Au nom de la limitation de «l’influence» des Juifs, ceux-ci sont exclus de la Nation et ne peuvent plus travailler dans l’administration, un numerus clausus limite drastiquement leur nombre à l’Université, parmi les médecins, les avocats, les cinéastes, les métiers des arts et des spectacles, ou encore dans la banque, le petit commerce, etc. Bien vite, la liste des métiers interdits s’allongera démesurément. On estime qu’en moins d’un an, plus de la moitié de la population juive de France sera privée de tout moyen de subsistance.
* Cohésion de la société, chaque classe sociale étant censée être solidaire des autres afin de maintenir l’ordre social, «organicisme».
* Apologie des valeurs traditionnelles, la devise républicaine «Liberté, Égalité, Fraternité» est remplacée par «Travail, Famille, Patrie».
* Régionalisme politique, culturel, et linguistique.
* Rejet du modernisme culturel et des élites intellectuelles et urbaines, politique du «retour à la terre», qui ne convaincra d’ailleurs pas plus de 1 500 personnes de revenir aux champs,.
* Culte de la personnalité.
Le portrait du maréchal Pétain, omniprésent, apparaît sur les monnaies, les timbres, les murs des édifices publics, ou en buste dans les mairies, comme le font tous les dictateurs. Une chanson à sa gloire, le fameux Maréchal, nous voilà ! devient l’hymne national officieux. La soumission inconditionnelle au Chef et à la hiérarchie est exaltée.
On voit bien que le remplacement de la devise républicaine «Liberté, Égalité, Fraternité» par «Travail, Famille, Patrie» l’emblème du régime de 1940, la Francisque, placardé sur tous les murs n’a plus rien de républicain. Cette Francisque qui ne dit pas sa raison représente un ordre attribué par le régime en tant que marque spéciale d’estime au maréchal Pétain au même titre que l’emblème du parti National socialiste des travailleurs Allemands, NSDAP .
Emblème officiel du maréchal Pétain en tant que chef de l’État, source Wikipédia
Parmi les personnalités qui ont été décorées de la Francisque, il y a François Mitterrand, Raymond Marcellin, le général Raoul Salan, l’acteur Charles Vanel, l’acteur Pierre Frenay, Edmond Giscard d’Estaing, Antoine Pinay, Louis II de Monaco, Maurice Couve de Murville, le général Maxime Weygand et son épouse….Associé à la Francisque, le régime de Pétain a remplacé la Marseillaise par le chant Maréchal nous voilà qui devient l’hymne national dont le texte est le suivant :
Une flamme sacrée
monte du sol natal
Et la France enivrée
te salue Maréchal
Tous tes enfants qui t’aiment
et vénèrent tes ans
A ton appel suprême
ont répondu «présent»
Maréchal , nous voilà
Devant toi le sauveur de la France
Nous jurons, nous tes gars
De servir et de suivre tes pas
Maréchal , nous voilà
Tu nous as redonné l’espérance
La patrie renaîtra
Maréchal, Maréchal, nous voilà
Tu as lutté sans cesse
Pour le salut commun
On parle avec tendresse
Du héros de Verdun
En nous donnons ta vie
Ton génie et ta foi
Tu sauves la patrie
Une seconde fois
Maréchal , nous voilà
Devant toi le sauveur de la France
Nous jurons, nous tes gars
De servir et de suivre tes pas
Maréchal , nous voilà
Tu nous as redonné l’espérance
La patrie renaîtra
Maréchal, Maréchal, nous voilà
Quand ta voix nous répète
Afin de nous unir
: ‘Français, levons la tête
Regardons l’avenir!’
Nous, brandissant la toile
Du drapeau immortel,
Dans l’or de tes étoiles
Nous voyons luire un ciel
Maréchal , nous voilà
Devant toi le sauveur de la France
Nous jurons, nous tes gars
De servir et de suivre tes pas
Maréchal , nous voilà
Tu nous as redonné l’espérance
La patrie renaîtra
Maréchal, Maréchal, nous voilà.
La guerre est inhumaine
Quel triste épouvantail!
N’écoutons plus la haine,
Exaltons le travail,
Et gardons confiance
Dans un nouveau destin,
Car Pétain, c’est la France!
La France, c’est Pétain! ! !
Maréchal , nous voilà
Devant toi le sauveur de la France
Nous jurons, nous tes gars
De servir et de suivre tes pas
Maréchal , nous voilà
Tu nous as redonné l’espérance
La patrie renaîtra
Maréchal, Maréchal, nous voilà.
La vidéo de l’hymme pétainiste :
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La révolution nationale qu’est-ce que c’est ?
C’est l’idéologie du régime de Pétain qui est rattachée à celle de Georges Valois «la révolution nationale, philosophie de la victoire» publié en 1924. Georges Valois cherchait une nouvelle forme d’organisation économique et sociale ainsi que la synthèse du national et du social, a oscillé entre les radicalités de gauche et de droite. Georges Valois était membre de la revue de l’Action Française. Fondée par Henri Vaugeois et Maurice Pujo membre d’extême droite qui a fondé les camelots du roi. La revue sort en 1899 son n° 1 le 20 juin, et est dirigée par Henri Vaugeois. Elle devient un quotidien en avril 1908 et passe sous la direction de Charles Maurras avec le titre abrégé L’Action française . Sous l’influence de Maurras, le mensuel devient l’organe du «nationalisme intégral» et défend la restauration monarchique. Cette Revue a fédéré de nombreux royalistes, dispersés notamment depuis l’affaire du comte de Paris. Elle a joué un rôle considérable dans l’affaire Dreyfus en étant l’un des principaux protagonistes de l’antidreyfusisme, de l’antisémitisme et de la revanche, elle constitue un bastion influent de la droite nationaliste à la fin du XIXème siècle.
Voici ce que Georges Valois écrit en 1924,
«l’État libéral fonctionne en 1924 comme avant le 2 août 1914. Mais le prestige qu’il possédait avant la guerre est tombé, les idées libérales, encore vivantes il y a dix ans, ont perdu toute influence. L’État libéral n’a plus de soutien dans l’esprit public que se partagent les idées nationales et les idées socialistes. (…) Nous échouerons dans notre entreprise si nous croyons qu’il nous suffit de placer nos idées et nos hommes à la tête des institutions de l’État libéral. Ce sont les institutions elles-mêmes qu’il faut changer».
Pétain veut donc changer les institutions c’est ce que l’on peut appeler la révolution nationale. Il n’est pas le seul, puisque des hommes politiques, comme Albert Rivaud ministre de l’éducation nationale dans le premier gouvernement de Pétain, ou René Gillouin écrivain journaliste, des chefs syndicalistes, des écrivains comme René Benjamin écrivain journaliste et Henri Pourrat écrivain ethnologue, et des clercs comme le cardinal Gerlier archevèque de Lyon. Le Cercle Fustel de Coulanges Action française de droite militant contre l’école publique et contre la démocratie, rassemble aussi le maréchal Hubert Lyautey, le général Maxime Weygand membre de l’Académie française ou l’académicien Abel Bonnard maurrassien fasciste vers les années 30.
La révolution nationale est intrinsèquement mise en oeuvre dans le projet de loi constitutionnelle du 10 juillet 1940 dès lors qu’il confère les pleins pouvoirs au gouvernement sous l’autorité et la signature du maréchal Pétain pour prendre toute mesure nécessaire à l’effet de promulguer une nouvelle Constitution de l’État français.
«Au moment le plus cruel de son histoire, la France doit comprendre et accepter la nécessité d’une révolution nationale».
Le maréchal Pétain lui-même n’était pas favorable à l’emploi de l’expression «révolution nationale», si l’on en croit son chef du cabinet Henry du Moulin de Labarthète .
Largement promue par les gouvernement traditionalistes et technocrates du régime de 1940 à 1942, la Révolution nationale n’est plus mise en avant à partir du retour au pouvoir de Pierre Laval, de formation républicaine, en mai 1942. Cette «mise au rebut» de la Révolution nationale, qui est une «crise du pétainisme orthodoxe», s’accompagne d’une marginalisation de la Légion française des combattants qui est une organisation pétainiste créée le 29 août 1940 présidée par le marécha Pétain, d’une promotion des préfets, et d’une prise de distance à l’égard de l’Église catholique.
La suite 40 sera les différents aspects de la révolution nationale suite.
Références,
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_nationale
http://fr.wikipedia.org/wiki/Organicisme
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_de_la_Francisque
http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Valois
http://fr.wikipedia.org/wiki/Revue_d%27Action_fran%C3%A7aise
http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Vaugeois
http://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Pujo
http://fr.wikipedia.org/wiki/Camelots_du_Roi
http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Maurras
http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=RHIS_022_0353
http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Action_fran%C3%A7aise_%28quotidien%29
http://fr.wikipedia.org/wiki/Comte_de_Paris
http://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Rivaud
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Gillouin
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Benjamin
http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Pourrat
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cardinal_Gerlier
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cercle_Fustel_de_Coulanges
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hubert_Lyautey
http://fr.wikipedia.org/wiki/Maxime_Weygand
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abel_Bonnard
http://fr.wikipedia.org/wiki/Maurrassisme
http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_constitutionnelle_du_10_juillet_1940
http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9gion_fran%C3%A7aise_des_combattants
Bonjour Anido,
Certains des personnages évoqués ici ont eu par la suite une carrière intéressante.
Georges Valois est entré dans la Résistance et est mort en déportation.
René Gilloin, ami personnel de Philippe Pétain, a été de ceux qui, très vite, ont dénoncé le Statut des Juifs ; il avait indiqué au Maréchal que, en comparaison, la tache qu’a représenté la révocation de l’Edit de Nantes pour la mémoire de Louis XIV serait une plaisanterie… ce en quoi il avait raison. Dommage que le Maréchal ne l’ait pas écouté.
Quant au cardinal Gerlier, tout pétainiste qu’il était, il était aussi favorable à la Résistance. Résultat : la Gestapo lyonnaise voulait le faire assassiner, et la Milice le faire arrêter. Ce seraient d’un côté Francis André, chef des auxiliaires français de la Gestapo lyonnaise, et de l’autre Paul Touvier, chef des services de renseignements de la Milice à Lyon, qui auraient empêché la mise à exécution de ces deux projets.
Le pétainisme recouvre une réalité diverse, j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire. Comme le disait feu Henri Amouroux, chacun avait « son » Maréchal.
Bonne journée,
Amicalement,
Frédéric Valandré.
[b]Frédéric Valandré[/b] bonsoir,
Certes il y a de nombreuses personnes que j’ai citées qui ont fait parti de la Francisque et qui sont devenues des hommes politiques importants. Le plus important de tous est François Mitterrand qui en 1943 entre en résistance sous le nom de Morland. Raymond Marcellin, Maurice Couve de Murville sont devenus ministre, et d’autres bien sur, je n’ai pas fait leur biographie.
Quand au Cardinal Gerlier il était dans la ligne collaborationniste, comme l’était le pape Pie XII qui par la neutralité de son silence s’est fait le complice du génocide des juifs.
J’évoque tout cela aux articles sur la Shoah et sur les rafles anti juives en France aux suites 46, 47, 48.
Mais vous faites bien de préciser le comportement des personnes que vous citez, de ce fait vous participez à étendre l’intérêt de cette fresque historique, merci.
Bien à vous,
Anido
Bonsoir,
Je vous en prie, c’est avec plaisir. Ceci dit, je peux déjà vous dire que je ne partage pas votre point de vue sur le cardinal Gerlier, pétainiste et non collaborationniste (ce n’est pas forcément synonyme !) qui a fait beaucoup pour aider les Juifs sous l’Occupation, et sur Pie XII : en faire un complice de la Shoah ne me paraît pas admissible. Certes, pour reprendre les termes d’un de ses biographes, Robert Serrou, « il a agi davantage en diplomate qu’en croisé » pendant la guerre, ce n’était pas l’homme des coups de poing sur la table, mais le Souverain Pontife a par une action « en sous-marin » sauvé des dizaines de milliers de Juifs, et a été remercié par Golda Meir et Albert Einstein après-guerre pour son action ! Cette fable sur Pie XII a été inventée par les Soviétiques dans les années 60, et reprise récemment par l’historienne Annie Lacroix-Riz, qui, soit dit en passant, nie l’existence du génocide ukrainien ordonné par Staline et qui a fait des millions de morts en 1932 et 1933. Interessons-nous plutôt au Grand Mufti de Jérusalem, ce grand ami d’Adolf Eichmann qui a encouragé l’entrée de Bosniaques musulmans dans la Waffen SS et approuvé bruyamment l’extermination des Juifs. Celui-ci mérite bien une condamnation devant le Tribunal de l’Histoire. Ceci dit, il s’agit là de mon opinion, et je lirai vos articles avec intérêt.
Bonne soirée,
Amicalement,
Frédéric.
[b]Frédéric Valandré[/b] ,
Vous avez raison, pétainiste mais non collaborationniste, excusez-moi.
Pie XII, n’a rien fait pour dire à l’humanité des chrétiens ce qui se passait en Allemagne contre la race juive et il ne pouvait ne pas le savoir. Je regrette, je n’ai rien contre l’église, mais citez-moi une phrase, un mot de Pie XII condamnant le génocide juif, il n’y en a pas, du moins je n’en ai pas trouvé pendant cette période. De plus, je me rappelle fort bien que beaucoup de Français ont condamné l’église après la libération pour son silence pendant cette période.
L’église n’a pas toujours été parfaite et la peur du communisme lui a fait prendre des positions nationales socialistes, n’en déplaise à tous les chrétiens dont je suis.
Que des hommes d’église ont eu un comportement de résistance au nazisme je ne le conteste pas. Il y en a eu même beaucoup. Mais parmi le clergé je n’ai jamais eu la moindre information, mais je ne sais pas tout.
Il serait utile que vous me communiquiez les références concernant Pie XII comme je n’ai pas publié encore ces articles sur le génocide juifs, je peux en tenir compte dans les articles, c’est important.
De mon coté, je vais faire des recherches.
Bien à vous,
Anido
Rebonsoir,
Je le répète : l’image que vous vous faites de Pie XII ne peut emporter mon adhésion. Pour commencer, vous pouvez lire cet article de synthèse :
http://www.causeur.fr/pie-xii-pape-bavard,3530
Quant à Me Goldnadel, président de France Israël, et donc peu suspect de sympathie pour les complices de la Shoah, il affiche une position nuancée :
« La guerre ouverte contre la canonisation de Pie XII ne me paraît pas de toute première instance.
D’abord, car la messe n’est pas dite quant à la culpabilité de Mgr Pacelli. Sans revenir sur les témoignages à décharge d’Albert Einstein, de Golda Meir, de Haim Weizmann, de Moshe Sharett, du grand rabbin d’Israël Isaac Herzog, et sans méconnaître le puissant réquisitoire de Saül Friedlandler, je recommande la lecture de l’ouvrage du rabbin libéral américain David Dalin («Pie XII et les juifs, le mythe du pape d’Hitler» ed.Tempora) qui prend clairement parti en faveur d’une relaxe. »
(Source : http://blognadel.over-blog.com/article-23921605.html)
Voir aussi le blog consacré à Pie XII :
http://www.pie12.com/
Et parmi les ouvrages récents :
http://www.decitre.fr/livres/Pie-XII-le-dossier.aspx/9782268069470
Bonne soirée à vous,
Amicalement,
Frédéric.
[b]Frédéric Valandré[/b] bonjour,
Je vous remercie pour ces informations que j’ai consultées. Mais aussi j’ai fait mon enquête.
Si je n’ai pas approfondi le pontificat de Pie XII pendant l’occupation Allemande c’est que j’ai considéré qu'[u][b]un pape à une parole universelle quand il s’adresse au monde de la chrétienté. Il est écouté par tous les chrétiens pour la valeur de morale de son message. Il n’a pas besoin de faire de politique, il lui suffit de parler au monde[/b][/u].
C’est ça que je reproche au pape c’est de ne pas l’avoir fait. [u][b]Quand on est pape on n’a pas le droit de ne rien dire[/b][/u] même si l’on fait par ailleurs des actes de résistance en sauvant des enfants juifs dont il paraît qu’il ont été baptisées, ce qui ferait qu’ils ne seraient plus juifs,mais c’est un autre sujet.
Pie XII est très controversé très ambigu dans ce qu’il a fait. Il n’a jamais condamné ouvertement l’antisémitisme, [b]il n’a jamais prononcé ce mot.[/b]
L’encyclique de Pie XI condamnant la doctrine nazie, dans ses aspects totalitaires, racistes et antichrétiens. Il est communément admis qu’Eugenio Pacelli, futur Pie XII, en fut un des principaux rédacteurs, notamment en raison de son passé de nonce apostolique en Allemagne. D’aucuns voient donc dans ce texte une preuve supplémentaire de la bienveillance de l’Eglise catholique et de Pie XII en particulier envers les juifs. En réalité, si ce texte est effectivement une dénonciation du nazisme comme doctrine totalitaire et raciste, les mots “juif” ou “judaïsme” ou encore même “[b]antisémitisme[/b]” [u]n’apparaissent à aucun moment dans le texte de l’encyclique[/u]. Il apparaît donc difficile de le présenter comme une condamnation de l’antisémitisme. Il y a certes une condamnation globale du nazisme qui rend impossible d’accuser l’Eglise de complaisance à l’égard de ce régime, comme voudraient le faire certains auteurs plus préoccupés de discréditer l’Eglise catholique actuelle que de présenter objectivement des faits historiques.
De plus, le génocide nazi est survenu après la parution de cette encyclique, et elle n’a rien à voir avec ce crime contre la race juive.
Je ne veux pas m’étendre plus sur ce sujet qui n’est pas l’objet de cette fresque sur Pétain.
Je maintiens que l’église et ses représentants ont été pétainistes et que Pie XII n’a pas informé le monde chrétien de cet holocauste, il aurait dû le faire, c’est inadmissible de ne pas l’avoir fait eu égard à son importance humaine.
Je ne reprends pas la propagande communiste dans ce propos beaucoup d’autres personnes même d’église pensent comme moi.
Vous ne partagez pas mon sentiment vous en avez le droit.
Bien à vous,
Anido
[b]Frédéric Valandré[/b],
Pie XII et Hitler.
[img]http://jssnews.com/wp-content/uploads/2009/12/hitler-piexii.jpg[/img]
Référence [url]http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://jssnews.com/wp-content/uploads/2009/12/hitler-piexii.jpg&imgrefurl=http://jssnews.com/2009/12/25/pie-pape-papon/&h=450&w=648&sz=185&tbnid=z9kxct5HQO1hAM:&tbnh=95&tbnw=137&prev=/images?q=Pie+XII+et+Hitler&zoom=1&q=Pie+XII+et+Hitler&hl=fr&usg=__8XL0YZ3frEXTRETgux1gckSEhW8=&sa=X&ei=D-NHTbmIFMXJ4gaGkOzoBQ&ved=0CCoQ9QEwAjgK[/url]
Bien à vous,
Anido
Bonjour Anido,
Vous avez vos opinions, j’ai les miennes, et nous conversons ici courtoisement… nous sommes en démocratie, même si d’aucuns affirment que notre Président est une sorte d’ersatz du Maréchal ! (Voir les grossières affiches que j’ai prises en photo et que Dominique a mises sur Mediapart)
Concernant votre photo, le site d’où elle est extraite semble s’être trompé : je ne reconnais pas Pie XII sur ce cliché, aucune ressemblance physique, et le Souverain Pontife avait les cheveux bruns à cette époque, ni blancs ni gris !
Bonne journée,
Amicalement,
Frédéric.
[b]Frédéric Valandré[/b],
Tout à fait et heureusement que nous n’avons les mêmes opinions. Voici une autre photo sans équivoque.
[img]http://www.revue-item.com/wp-content/uploads/2010/02/piexii.jpg[/img]
Bien à vous,
Anido
[b]Mais, au Vatican, bon nombre de cardinaux combattaient le nazisme, jusqu’à, pour beaucoup d’entre eux, prendre des risques pour protéger des Juifs…
Le Pape, n’aurait-il pas pu aller plus loin en prenant tous ces Juifs sous sa protection ?[/b]
[b]Dominique[/b],
Il faut considérer deux choses.
La première et la plus importante concerne Pie XII.
Ce que je reproche c’est qu’il est resté dans un silence compromettant, il n’a jamais manifesté publiquement une déclaration contre le génocide juif. De la part d’un Pape c’est inadmissible.
Maintenant que des cardinaux aient sauvé des juifs certainement encore faut-il considérer ceux qui ont été convertis de ceux qui ne l’ont pas été, il y a une controverse sur ce point.
Bien à toi,
Anido
[u][/u][b][/b]A L’ADRESSE DE « Frédéric Valandré » :
La photographie que vous montrez est une photographie du Cardinal Pacelli, à l’issue d’une entrevue avec Hindenbourg, en 1927[b][/b][u][/u].
On en fit une photo prise en 1939, à l’issue d’une entrevue avec les dirigeants nazis qui n’eut jamais lieu !
Ne déformez pas l’histoire , s’il vous plaît ![u][/u]
Il faut reprendre quelques chiffres, dont le point commun est qu’ils sont tous rapportés par des historiens juifs.
Ainsi,
selon Pinchas Lapide, qui ne fait preuve d’aucune indulgence à l’égard de Pie XII par ailleurs, son rôle « a été déterminant pour sauver au minimum 700 000, si ce n’est
860 000 juifs, d’une mort certaine aux mains des nazis »;
selon Michael Tagliacozzo, rescapé de la Shoah ayant été lui-même caché au Vatican, les protestations et actions de Pie XII ont permis de sauver 80% des juifs de Rome. Il établit ainsi que 477 juifs furent recueillis au Vatican même, « 4238 autres trouvèrent refuge dans les nombreux monastères et couvents de Rome » et que 3.000 autres furent cachés dans la résidence d’été du Pape, à Castel Gandolfo;
selon Sir Martin Gilbert, « des centaines de milliers de juifs ont été sauvés par l’Eglise catholique, sous la conduite et avec le soutien du pape Pie XII »;
selon Léon Poliakov, les pressions exercées par le Vatican sur Mgr Tiso permirent l’arrêt des déportations de juifs slovaques et le sauvetage de 20.000 d’entre eux.
On découvrit encore, récemment, deux lettres du Pape Pie XII, transmettant des instructions personnelles et directes pour venir en aide aux juifs.
[u][/u]et aussi :
A l’égard du concordat, Dalin rappelle un premier point qui mérite d’être souligné. Le concordat a été signé sur l’invitation du régime nazi ce qui signifie d’une part que ce n’est pas à l’initiative du Saint-Siège et d’autre part qu’il fallait assumer les conséquences d’un refus. Or, pour rendre ces conséquences plus claires encore, « Hitler avait arrêté quatre-vingt-douze prêtres, perquisitionné les locaux de seize associations pour la jeunesse catholique, et fait fermer neuf publications catholiques, le tout en l’espace de trois semaines » (p. 99).
Il faut surtout souligner qu’un concordat n’est en aucun cas un traité d’amitié, ou une reconnaissance du régime. Pour le souligner, Dalin rappelle que Pie VII avait signé un concordat avec Napoléon, ce qui ne l’empêcha d’en être un critique virulent… au point que Napoléon finit par l’enlever et le séquestrer.
De même, puisque l’on ne peut refaire l’Histoire, Dalin éclaire par un retour sur le passé, le grief sur l’absence d’excommunication. Il souligne en effet que l’excommunication a très fréquemment eu un effet contraire à l’effet escompté. Ainsi lorsque Jean XXI excommunia Louis IV de Bavière, à une époque où le prestige de la papauté était encore supérieur, celui-ci marcha sur Rome, se couronna lui-même, et fit élire un antipape. Lorsque le pape excommunia Elisabeth I d’Angleterre, il s’ensuivit une séparation définitive de l’Eglise anglicane, et l’exécution de centaines de catholiques. Lorsque le pape excommunia Napoléon, cela n’aboutit qu’à le faire exiler… On sait maintenant que l’enlèvement était dans les projets d’Hitler, de sorte qu’il était plutôt lucide de prendre en compte cette issue possible.
Marcus Melchior, ancien Grand Rabbin du Danemark affirme que « c’est une erreur de penser que Pie XII aurait pu avoir une quelconque influence sur le cerveau d’un fou » .
[b][/b]pour de plus amples renseignements sur le Pape Pie XII et sur cette époque, je vous recommande le « Blog consacré à Pie XII » : [url][/url]http://www.pie12.com/
Le blog consacré à Pie XII :
[url][/url]http://www.pie12.com/[url][/url]
[url]http://www.pie12.com/[/url]
Il est bon et quelquefois nécessaire d’user de la parole, il peut devenir mauvais d’en abuser. C’est ainsi qu’en Pologne, l’archevêque de Cracovie supplia le pape de cesser ses protestations car elles n’avaient pour seul effet que d’aggraver la situation.
En juillet 1942, la forte protestation des évêques des Pays-Bas contre les persécutions antisémites avait eu pour seul effet d’étendre ces persécutions, notamment aux juifs convertis. C’est d’ailleurs à cette occasion que sera arrêtée la carmélite Edith Stein, que le Pape Jean-Paul II proclamera « co-Patronne de l’Europe ».
Et si Harold Tittman, délégué américain au Vatican en ces périodes dramatiques, regretta qu’en ce message de Noël 1942, le Pape ne citât point explicitement le peuple juif, il écrira plus tard, dans ses Mémoires : « Je ne peux m’empêcher de penser qu’en évitant de parler, le Saint Père a fait le bon choix ; il a ainsi sauvé bien des vies. »
D’ailleurs, de ses silences mêmes, Pie XII sut faire une arme contre les nazis, au profit des vies juives à sauver. Fin 1943 par exemple, sa menace d’élever la voix suffit à arrêter la rafle de Rome, permettant à l’Eglise de sauver 80 % des juifs romains.
[b]Francine[/b] bonsoir,
Vous me faites revenir en arrière dans cette fresque et je vous remercie.
Ce que vous dites est important, la photo représentant Pie XII, le cardinal Pacelli descendant les marches entre deux soldats Allemands lui rendant les honneurs, ne serait pas celle du cardinal sortant d’une entrevue avec Hitler.
Bien, mais quelle importance le maréchal Hindenbourg en 1927 était président de la république de Weimar, qui entre 1925 et 1930, se met à gouverner par décrets nommant des cabinets à ses ordres de plus en plus dépourvus de la moindre majorité au Parlement, usant et abusant de son droit de dissolution du Reichstag, utilisé pas moins de quatre fois de 1930 à 1933. Les institutions de Weimar sont donc vidées de leur substance bien avant que Hitler ne leur porte le coup de grâce.
Il était contre l’accession d’Hitler au pouvoir, il ne pouvait le voir le qualifiant de petit caporal et lui refusant de le nommer chancelier.
Hindenbourg ne cesse de combattre Hitler. En 1933 Hindenbourg accepte de limoger Schleicher et de nommer Hitler chancelier. Le 4 février, Hindenburg signe l’ordonnance pour la protection du peuple qui permet aux nazis d’épurer et de noyauter l’administration et la police. Hindenburg signe donc le 28, avant les élections, et en conséquence de l’incendie du Reichstag du 27 février 1933, la Reichstagsbrandverordnung qui suspend quasiment toutes les libertés publiques. Selon Gilbert Badia, « il a suffi d’un exposé dramatique de Hitler pour que le vieillard réactionnaire (Hindenbourg) confie les pleins pouvoirs au caporal autrichien naguère méprisé.
Hindenburg tombe gravement malade en avril 1934, il reçoit Hitler dans sa résidence le 21 juin, à un moment où la tension entre la SA et les milieux conservateurs menés par Franz von Papen est à son comble, notamment après le discours de Marbourg prononcé par celui-ci le 17 juin ; le président du Reich demande à Hitler pendant cette entrevue de « ramener enfin à la raison les fauteurs de troubles révolutionnaires » et le menace, par l’entremise de Blomberg, de proclamer la loi martiale et de confier le pouvoir à l’armée si le gouvernement se révèle incapable de ramener le calme[Les « fauteurs de troubles révolutionnaires » de la SA sont éliminés lors de la nuit des longs couteaux. Après celle-ci, le président adresse au Führer un télégramme de félicitations : « D’après les rapports que je viens de recevoir, je constate que par votre esprit de décision et votre courage personnel, vous avez étouffé dans l’œuf les intentions des traîtres. Je vous exprime par ce télégramme ma profonde reconnaissance et mes remerciements très sincères.
Bien à vous,
Anido
Francine
Il est évident qu’Hitler à forcé la main d’Hindenbourg qui a tout fait pour éviter son ascension.
Je souhaiterais que vous donniez vos références sur la date de cette photo qui prise en 1927 lors de la première présidence d’Hindenbourg ne signifie pas la même chose que si était prise en 1939.
Ce qui est curieux c’est le casque Allemand porté par les deux soldats rendant les honneurs, [b]ce casque est un modèle 1940[/b].
[u][b]Comment peut-on porter un casque modèle 1940 en 1927 ?[/b][/u]
Répondez à cette question ?
Bien à vous,
Anido
… »Il y a certainement un autre facteur à considérer si on parle du mythe du pape d’Hitler. Pourquoi Pacelli n’a t-il jamais rencontré Hitler. En aucune circonstance, que ce soit pour la négociation du Reichkonkordat, ou en tant que nonce ou pape, jamais Pacelli n’a parlé avec Adolph Hitler ni ne l’a rencontré.
Lors de la visite très médiatisée d’Hitler à Rome en 1938, Pacelli (avec le pape Pie XI) manifesta très ostensiblement son souverain mépris envers le nazi en refusant de le rencontrer, et en quittant Rome pour Castel Gandolfo, résidence d’été des papes.
Personne n’irait accuser Neuville Chamberlain d’être le « premier ministre d’Hitler » à cause des accords de Munich, alors personne ne peut honnêtement appeler Eugenio Pacelli « le pape d’Hitler » pour avoir tenté de garantir les droits des catholiques contre un régime dangereux qu’il exécrait.
« Honnêtement » : c’est peut-être bien là le mot-clef. Le titre malveillant de [i] »Hitler’s pope[/i] est renforcé par la jaquette trompeuse du livre qui montre Pacelli, alors nonce à Berlin, quittant une réception donnée en 1927 pour Paul von Hindenburg, président allemand, constitutionnellement élu. Cette photo est l’une des préférée de ceux qui veulent montrer Pie XII sous un jour défavorable : elle le montre vêtu de la grand tenue diplomatique d’apparat (que l’on peut facilement confondre avec les ornements pontificaux), salué par deux soldats allemands de la république de Weimar, au moment où il quitte un bâtiment du gouvernement allemand. Les casques caractéristiques des soldats allemands peuvent aisément induire en erreur ceux qui voient la photo, et leur faire penser que ce sont, en fait, des soldats du IIIè Reich. En plaçant cette photo sous le titre [i] »Hitler’s pope[/i] on donne l’impression que Pie XII vient de quitter une amicale réunion diplomatique avec Adolph Hitler. Comme le suggère l’historien Philip Jenkins : « Le lecteur qui tombe incidemment sur cette photo sera amené à y voir Pacelli sortant d’un agréable tête-à-tête avec Hitler. Peut-être viennent-ils de s’entretenir des plans d’un nouveau camp d’extermination ? ».
« Des photos, sans doute, ne mentent pas » conclut Jenkins, « Mais avec une pareille couverture, étant donné le contexte et sous le titre [i] »Hitler’s pope »[/i], on n’est pas loin du mensonge ».
Et ce qui aggrave encore les choses, c’est la légende qu’on trouve à l’intérieur de l’édition britannique du livre : « La photo de couverture montre le Cardinal Pacelli, futur pape Pie XII, quittant le palais présidentiel, à Berlin, en mars 1939″ ce qui est manifestement faux. »
Article extrait du livre du Rabbin Dalid Dalin « [b]Pie XII et les Juifs, le mythe du pape d’Hitler[/b] » paru aux éditions Tempora – page 100 – 101
[b]Chère Françine[/b] bonsoir,
Il ne faut pas tout amalgamer, les accords de Munich sont une trahison des Anglais et Français devant Hitler et Mussolini.
Le Pape Pie XII n’y est pour rien.
De plus le Pape est au-dessus de tout, il est le représentant de Dieu sur terre, pas un Chamberlain ou Daladier.
Ma position est la suivante et elle est réaliste quelles que soient les arguments que vous pouvez présenter : Le Pape s’est tut, il n’a rien dit au monde sur les crimes d’Hitler concernant les juifs, c’est ça que je lui reproche.
La parole d’un Pape est celle de Dieu, universelle, il n’a pas besoin faire de la politique , il n’a qu’à parler.
Il n’a rien dit au monde c’est très grave incompréhensible, se taire est une forme d’acquiesement, une complicité.
J’ai vécu cette période je peux en parler.
De plus, [b]vous n’avez pas répondu concernant les casques portés par les deux soldats Allemands qui font le garde à vous lors de la sortie du Cardinal futur Pape ?[/b]
Bien à vous,
Anido
Pour ce qui est du « silence « de Pie XII, quelques chiffres, dont le point commun est qu’ils sont tous rapportés par des historiens juifs.
selon Pinchas Lapide, qui ne fait preuve d’aucune indulgence à l’égard de Pie XII par ailleurs, son rôle « a été déterminant pour sauver au minimum 700 000, si ce n’est
860 000 juifs, d’une mort certaine aux mains des nazis »
selon Michael Tagliacozzo, rescapé de la Shoah ayant été lui-même caché au Vatican, les protestations et actions de Pie XII ont permis de sauver 80% des juifs de Rome. Il établit ainsi que 477 juifs furent recueillis au Vatican même, « 4238 autres trouvèrent refuge dans les nombreux monastères et couvents de Rome » et que 3.000 autres furent cachés dans la résidence d’été du Pape, à Castel Gandolfo;
selon Sir Martin Gilbert, « des centaines de milliers de juifs ont été sauvés par l’Eglise catholique, sous la conduite et avec le soutien du pape Pie XII »
Et d’autres témoignages que je ne peux mettre ici faute de place.
Benoît XVI a évoqué l’action cachée de Pie XII, surtout, au lendemain de la protestation catastrophique des évêques de Hollande, du 26 juillet 1942, qui provoqua des dizaines de milliers de déportations supplémentaires, au lieu de sauver des vies.
« Souvent, a souligné (Benoît XVI), c’est dans le secret et le silence qu’il a agi parce que, justement, à la lumière des situations concrètes de la complexité de ce moment historique, il avait eu l’intuition que c’est seulement de cette manière que l’on pouvait éviter le pire et sauver le plus grand nombre possible de juifs ».
Et de rappeler les hommages de la communauté juive : « Pour ses interventions, de nombreuses et unanimes attestations de reconnaissances lui furent adressées à la fin de la guerre, ainsi qu’au moment de sa mort, par les plus importantes autorités du monde juif, comme par exemple, par le Ministre des Affaires Extérieures d’Israël Golda Meir, qui lui écrivit :
« Quand le martyre le plus épouvantable a frappé notre peuple, durant les dix années de terreur du nazisme, la voix du Souverain Pontife s’est élevée en faveur des victimes’, concluant avec émotion : ‘Nous pleurons la perte d’un grand serviteur de la paix ».
Cher Anido, vous avez décidé que le Pape Pie XII s’est tu…. que vous dire ? personnellement, je pense que les personnes juives et non-juives sauvées par ce Souverain Pontife lui sont reconnaissantes d’avoir été prudent dans ses propos. C’était la guerre et c’était les représailles. C’est comme cela.
Maintenant je n’ai nullement la prétention de vous faire changer d’avis.
Amicalement
Francine
P.S. : Pour ce qui est des casques allemands le texte du Rabbin David Dalin devrait suffire :
[i]« Les casques caractéristiques des soldats allemands peuvent aisément induire en erreur ceux qui voient la photo, et leur faire penser que ce sont, en fait, des soldats du IIIè Reich. »
[b]Francine[/b] bonsoir,
Vous ne voulez pas comprendre, vous vous bornez à vous référencer à des publications juives, mais pour être objectif,il vous faut ouvrir votre recherche.
Qui prétend le contraire de ce que vous écrivez, pas moi, mais le propos n’est pas là, il est dans son silence et cela quelques soient ce qu’il a fait, le silence Françine le silence qui le condamne aux yeux du monde.
En outre, vous écrivez que la photo est de 1927,[b] c’est faux, ou alors expliquez-moi ces casques modèle 1940 sur la tête des soldats.[/b]
Je vous conseille de lire le document à l’adresse suivante :
[url]http://anidom.blog.lemonde.fr/2011/02/09/240-philippe-petain-marechal-de-france-ses-annees-noires-de-1940-a-1944-suite-48/[/url]
Bonne lecture
Bien à vous,
Anido
… je ne cherche pas à vous « convertir » à mes idées !
cela dit, sachez que depuis le temps que cette calomnie contre Pie XII existe, j’ai eu le temps « d’élargir mes recherches »…. et mon opinion est faite : le Pape Pie XII est un « don pour le XXème siècle » comme le dit si bien Benoît XVI !
Excellente soirée !
[b]Francine[/b],
Pourquoi calomnie, je ne fais pas de calomnie, je dis ce qui est.
Sous l’occupation, [b]nous n’avons pas entendu Pie XII une seule fois[/b], c’est une réalité Francine, je regrette de vous décevoir.
Je ne cherche pas non plus à vous faire changer d’opinion, mais à vous éclairer.
Pour moi Pie XII n’a pas été un bon pape il a été complaisant avec les nazis.
Bien à vous,
Anido
…. he bien c’est votre opinion.. et je ne la partage pas !
Pie XII a activement aidé des Juifs, notamment à Rome en 1943.
Pie XII n’a pas envoyé son peloton de la Garde Suisse contre les divisions blindées d’Hitler.
Bref, si Pie XII et d’autres chrétiens [pour rappel la Pologne est le pays qui compte le plus de Justes parmi les nations] avaient privilégié le blabla sur l’action concrète, combien de Juifs auraient pu être sauvés ?
à méditer :
le procureur Kempner à Nuremberg : « Toute action de propagande par l’Eglise Catholique, aurait été un suicide ». Il s’est tu, alors pour éviter le pire. Il a agi pour limiter le pire. »
[b]Francine[/b],
[b] »Toute action de propagande par l’Église Catholique, aurait été un suicide ». Il s’est tu, alors pour éviter le pire. Il a agi pour limiter le pire »[/b].
Il ne s’agit pas de propagande Francine, parler au monde n’est pas de la propagande surtout de la part du Pape, vous mélangez tout Francine.
Bien au contraire, Hitler aurait été bien embêté il n’aurait pu assassiner tous les chrétiens, le monde aurait su, les Allemands n’avaient plus l’excuse de l’ignorance, vous êtes complètement à coté de problème, ouvrez les yeux et réfléchissez.
Il pouvait emprisonner le pape et alors il aurait été bien plus embarrassé que lui.
Les Allemands auraient cette tâche pour l’éternité.
J’ai raison Francine.
Bien à vous,
Anido
D’autant que les nazis jouaient sur leur côté chrétien, sur l’aspect guerre de religion, guerre au nom de dieu.
Ce qui a permis de rallier les bourgeois conservateurs.
Avec une prise de position claire du pape, Goebels perdait cet argument, et donc un certain nombre de soutiens.
Pie XII et sa garde Suisse aurait pu foutre le camp à l’étranger et faire ses discours depuis Londres ou NY.
Difficile de comprendre pourquoi il ne l’a pas fait.
Idéologie ? Je ne crois pas que le pape soit coupable à ce point.
Indifférence ? Il a tout de même sauvé quelques juifs. Enfin, quelques centaines pour se donner bonne conscience.
Volonté de ne pas perdre son petit confort ? Peut-être.
votre commentaire est méprisable !
Les déclarations du Procureur Kempner, de Pinhas Lapide, ainsi que les déclarations de Maître Serge Klarsfeld et de tant d’autres défendant la mémoire de Pie XII sont à mettre au service de la vérité…. qui triomphera tôt ou tard !
Pourquoi ne s’est-il pas barré à l’étranger ?
[b]Francine[/b] bonjour,
Pourquoi méprisable, par ce que je ne vous donne pas raison, mais chère Francine, je ne peux pas par ce que vous avez tord et Klarsfeld avec les autres dont vous, vous vous trompez de sujet.
Dans notre monde, il y a des gens qui ne voient pas en face ce qui est important et ce qui l’était de la part d’un Pape c’était de dénoncer au monde les crimes nazis.
Vous pouvez tourner cela comme vous voulez, c’est une réalité, Pie XII n’a pas fait son travail de représentant de Dieu sur terre, même s’il a sauvé des juifs dont on dit qu’ils avaient été baptisés, donc plus juifs !
Alors arrêtez de prêcher une cause qui n’en ait pas une et reconnaissez la justesse de mon propos cela vous glorifiera.
Bien à vous,
Anido