Dévoilé à la poésie que depuis quelques années, Philippe Barbier a trouvé le moyen d’expression qui lui permet d’assouvir son immense envie de vivre en osmose avec ses contemporains.
Et son appétit est féroce. Il dévore la vie à pleines dents, et rien ne le retient dans sa démarche authentique et sincère. Dans une société qu’il voudrait égalitaire, il ne supporte pas les injustices et la misère du monde. Il ne comprend ni n’admet les tortures infligées par l’homme à la nature et aux animaux.
Son langage dispose de la vertu de la simplicité et de la spontanéité, avec l’outil d’une maturité affirmée par les épreuves de la vie.
C’est ainsi qu’il associe, dans son style d’écriture comme dans quotidien, un accent de dureté implacable, d’honneur et d’humilité, et la sensibilité du poète et de l’homme de cœur.
A travers le titre de l’ouvrage, l’auteur laisse entrevoir que sa source d’inspiration puise sa force dans les racines. Soucieux du respect des valeurs morales dans la société, les liens qui le rattachent avec son passé sont solides. Ses origines tziganes s’imprègnent dans cette fierté noble qui ressurgit devant la bassesse et l’ignominie.
L’imaginaire intervient comme l’un des outils indispensable de la création poétique. De la vision de la réalité, comme la décrit l’auteur dans le poème « Les clapiers des cités modernes », à la transposition sur la feuille blanche, le chemin peut être long et incertain. Il a trouvé la passerelle qui sait extirper les sentiments et les émotions qui viennent du plus profond de son âme. Et les résultats sont éloquents.
Du titre du recueil jusqu’à l’ensemble de ses poèmes, il est possible de retrouver le contraste qui détermine sa personnalité hors du commun. Le poème qui clôture l’ouvrage « Sensualité masculine » se montre particulièrement expressif.
Mais le poète est aussi épris de liberté. De cette liberté qu’il exprime si bien à travers ses poèmes, et qu’il apprécie à chaque instant de sa vie.
Marié et père de deux enfants, dans l’intense activité poétique et culturelle qui l’accapare, il n’oublie pas la vie familiale. Et comme il l’écrit si bien dans son poème tendresse : « c’est peut-être cela le bonheur ».
Au fil de son parcours, il a déjà rencontré beaucoup d’artistes auxquels il sait rendre hommage. C’est ainsi qu’avec trois haïkus de Catherine Belkhodja, il a inséré dans son ouvrage une photo de Jean-Jacques Kelner et une illustration de Robert Melcus.
Il est aussi devenu l’ami des peintres comme Jean Dolande, et des sculpteurs comme François Melin, reconnus dans leur art, sans oublier « Dièse » pour la musique. Et il n’hésite pas à les soutenir très activement. Car l’interaction entre les différentes formes d’art s’impose dans son esprit comme « le rayon de lumière perforant les ténèbres ».
Même avec une jeunesse d’âme comme la sienne, le poète laisse transparaitre quelques traces de nostalgie et de mélancolie. Mais il aime la vie et la vit bien au présent.
De la plume de l’authenticité émerge, par Philippe Barbier, une œuvre puissante de caractère et de sensibilité. La poésie trouve une source d’expression, des racines à l’imaginaire, comme de la mer au ciel.
Philippe Barbier : http://philipoete.wifeo.com/ ou « poète nervalien » – 06 74 37 13 15
Collection Thierry Sajat : 7 avenue d’Augsbourg 18000 Bourges – [email protected]
Robert Melcus : [email protected]
Jean-Jacques Kelner : [email protected]
Philippe BARBIER
Les Racines de l’Imaginaire
Collection Thierry Sajat
magnifique, tout simplement…
L’imaginaire de sa poésie est une bouffée d’air frais dans un monde neurasthénique. Que dire de «LES JARDINS OUVRIERS», si ce n’est qu’il est mon préféré des recueils de Philippe Barbier.
Bravo! 😉