C’est la question que se posent beaucoup d’entre nous, à voir les jours qui défilent depuis un mois sous la grisaille et les averses. On n’ose même plus regarder la météo, pour voir la France coupée en deux avec la moitié nord de l’hexagone qui  subit l’assaut des dépressions des Iles Britanniques et la partie sud qui grille sous le soleil. Quelle injustice ?

Le début des congés du mois de juillet n’est guère réjouissant pour ceux qui ont choisi cette période pour partir se ressourcer et recharger les batteries en dehors de l’extrême Sud. Il faut chaque jour composer avec les aléas climatiques et essayer de trouver des activités qui permettent d’occuper les esprits.

Pour les plus courageux, il y a bien sûr la plage, avec le maillot de bain sous les pulls et les cirés. On peut toujours marcher et jouer sur le sable, mais c’est beaucoup plus  de rentrer dans une eau très fraîche et de faire le lézard sur le sable en dégustant une glace. Pas besoin de crème solaire cette année, on peut la garder pour les prochaines années ensoleillées.

Ces variations climatiques ont bien sûr des répercussions sur de nombreux secteurs économiques. Les premiers à s’en plaindre sont  les agriculteurs qui s’inquiètent pour leurs récoltes qui ont trop d’eau et pas assez de soleil. L’hôtellerie et les campings qui cette année ne font pas le plein dans de nombreuses régions du littoral atlantique et breton, et les magasins de vêtements d’été dont les ventes reculent en moyenne de 5 %.

L’assurance soleil qui est mise en place depuis 3 ans par certains professionnels du tourisme risque d’être largement sollicitée cette année, mais attention elle s’applique sous certaines conditions et dans certains pays. Ainsi, les journées perdues par les vacanciers sont comptabilisées en tenant compte de moins de deux heures de soleil direct dans la journée entre 10 heures et 18 heures. Il ne doit pas s’agir de deux heures de soleil consécutives, une journée entrecoupée d’averses et d’éclaircies est considérée comme une belle journée et ne donne pas lieu à indemnisation.

Ce n’est pas le fait de prendre une telle assurance qui nous garantit le soleil, il ne nous reste plus qu’à prendre notre mal en patience et à espérer que le mois d’août nous donne vraiment l’impression d’être en été.