Avec le vent des manifestations qui a soufflé  au Maghreb, le bain de sang en Côte d’Ivoire et en Lybie, l’ingérence individuelle, autoritaire et audacieuse  de certains états puissants du monde comme la France, les USA, une question se dégage : celle de savoir s’il est encore possible de parler d’une crédibilité de l’ONU.

L’ONU est-elle restée de nom ou elle est encore cet organisme puissant et autoritaire qui légifère sur les conflits mondiaux.

 Cette interrogation même si elle ne fait pas la chronique des média, reste pourtant pertinente. Elle nous autorise même à nous poser cette autre question à savoir : est-ce qu’une troisième mondiale est évitable vu la fragilité de cet organisme qui est censé calmer et taire les tensions.

 Deux grandes guerres en l’espace de trente et un ans, semblent déjà un lointain souvenir. La troisième guerre, quelle qu’elle soit, peut-elle être évitée ?

D’aucuns ont décrété qu’elle sera un conflit confessionnel, mais force est de constater que la dimension économique ne sera pas étrangère à une telle déflagration.

il suffit de jeter un regard rétrospectif sur les cinquante dernières années en mettant les agissements des soi-disant grandes démocraties au cœur du débat d’une part, et d’autre part, en évaluant la violation des droits élémentaires des nations pauvres par les plus riches.

 Le chapitre VII de la Charte de l’ONU, a été consacré au maintien de la paix dans le monde. Chaque jour, elle se fourvoie.

Elle a failli à sa mission de paix en Côte d’Ivoire pour faire plaisir non pas au peuple (de Côte d’Ivoire), mais plutôt à quelques prétentieux comme  le président hongrois Sarkozy de France.  

Cette crise de puissance de l’ONU face à toutes ces crises qui minent actuellement le monde, met à mal sa crédibilité surtout à un moment où de nombreux peuples attendent son intervention urgente par rapport aux situations qu’ils vivent. Hier c’étaient les peuples africains, aujourd’hui les cris viennent du Proche-Orient avec les larmes de sang dans un conflit où l’issue semble ne pas être prête à se  dégager.