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« Maman plus tard, je ferai comme Zahia ! »
Il y a des jours où tu te demandes si on ne se fout pas trop de ta gueule quand même.
Ça y est. Zahia est devenue business-women.
Elle avait certainement déjà des notions d’argent, de finances, de relations à la clientèle dans son ex-job ; alors pourquoi pas ?
Loin de moi l’idée de condamner la sortie d’une ligne de vêtements, bien que ce soit très à la mode chez nos starlettes pour arrondir leurs fins de mois ( ?!). Je ne me prononcerai pas sur les sous-vêtements proposés, il en faut pour tous les goûts. En revanche, sur tout le ramdam qu’on en fait autour ; je ne peux rester coite. C’est Karl Lagerfeld himself qui a photographié la « courtisane », comme il l’appelle. « Rien chez elle n’est vulgaire » peut-on lire dans un article du 26/01/12 sur LePoint.fr. Non mais attends, Karl, enlève tes lunettes ! Zahia est effectivement le summum de l’élégance à la française. Le chic que tout père rêve pour sa fille. Le raffinement qu’espère toute belle-mère chez sa future brue. …. Certes, son défilé était érotique. Il n’y a pas à dire. Le plaisir des yeux est garanti pour la moitié du genre humain au moins. Mais qu’on vienne me dire que Zahia est devenue le modèle de femme qui réussit…. Cela passe assez mal. La mode et les médias s’émeuvent devant la jeune fille en fleurs. Franchement, c’est pour sa collection ou c’est pour elle toute cette ébullition ? Pour qui nous prend-on, nous les non jet-setteurs/euses ? Nous qui ne faisons pas partie du monde du luxe (industrie qui ne connaît pas la crise, elle). La directrice de Elle, Valérie Toranian, citait à midi dans la Nouvelle Edition sur Canal +, Gabrielle Chanel qui disait : « Le luxe ce n’est pas le contraire de la pauvreté, c’est le contraire de la vulgarité. » Game Over. Zahia est arrivée.
