A l’heure où "manger-bouger" s’affiche en petite banderole dès qu’une publicité alimentaire apparaît sur nos écrans de télévision, où l’on nous martèle que nous devons pratiquer 30 minutes d’exercice physique par jour, il devient presque nécessaire de pratiquer un sport. Oui mais lequel, me direz-vous ?

Après des années de jachère sportive, mon choix s’est porté sur le vélo. On a tous – ou presque – fait un jour ou l’autre un peu de vélo. De plus, ce sport est conseillé à tous âges et ne présente pas vraiment de contre-indications médicales.

Premère étape : le choix du vélo. Si comme moi, vous êtes restés plus d’une décennie sans que votre fessier ne cotoîe une selle, vous vous aperçevrez rapidement que la gamme de choix a bien évolué. Presque tous sont munis de nombreuses vitesses, et il existe des vélos pour à peu près tous les besoins : vélo de ville, de route, tout terrain, tout chemin… Je ne saurai trop vous conseiller de vous adresser à un vendeur spécialisé qui saura vous proposer le vélo adapté à vos besoins. Une fois votre monture choisie, n’hésitez pas à bien vous renseigner sur l’utilisation des vitesses. Si vous n’avez pas connu l’ère des vitesses, vous risquez de dérailler pour cause de mauvaise utilisation.

Deuxième étape : les accessoires. Le casque est absolument nécessaire lors de la pratique du vélo. En cas de chute, il protégera votre boîte crânienne. Choisissez-le de préférence aéré afin que votre tête puisse respirer au mieux. Les gants sont également utiles car cela évitera que vous vous retrouviez avec les mains moites voire couvertes d’ampoules. Le cuissard de vélo est également utile, surtout si vous comptez faire de longues balades. Il évitera que vous n’ayez le fessier meurtri par les heures passées sur votre cheval de ferraille.

Troisième étape : le ravitaillement. Partez toujours avec une gourde d’eau avec vous, afin de vous hydrater régulièrement. Je vous conseillerai également les aliments sucrés, tels que pâtes de fruits, fruits secs, barres de céréales : Ces aliments sont idéaux car ils nous donnent une énergie rapide en cas de coup de barre. Ils évitent également les coups de fringales, assez difficiles à gérer pour l’égo. Il existe des petites sacoches de vélo, à fixer sur le guidon ou la selle, très pratiques pour transporter quelques aliments, téléphone portable…

Pour le coup de fringale, je parle malheureusement en connaissance de cause : j’étais partie faire une balade en apportant juste de quoi de boire. Au bout d’une petite heure, mes muscles – ou le peu qui m’en restaient – me semblaient totalement absents. Je me sentais tétanisée, plus aucune force pour progresser, alors même que le terrain était relativement plat. Je donnais dix coups de pédale avant de descendre de vélo, puis tant bien que mal je chevauchais à nouveau ma monture. Ce manège a duré jusqu’à ce que la délivrance apparaisse sous la forme d’une boulangerie. Le rayon meringues et petites génoises fourrées a été dévalisé, et j’ai pu repartir sans aucun problème. Dans ces moments-là on souhaiterait être seule pour que ne subsiste aucune preuve de notre débandade. Malheureusement pour moi, j’étais accompagnée d’un témoin qui m’a depuis surnommée Jeanie.

Quatrième étape : la première sortie. Choisissez une boucle assez plate, pas trop longue, afin de ne pas vous décourager et renoncer tout de suite. Vous vous aperçevrez rapidement que le plaisir vient avec la pratique et que des petites côtes apparemment insurmontables au début vous apparaîtront comme faciles au bout de quelques semaines. De plus, c’est un excellent moyen pour profiter des paysages alentour, tout en se dépensant et s’oxygénant. Le vélo étant une activité conviviale, vous pouvez entraîner avec vous votre famille, vos amis, afin de partager ensemble un moment agréable.

Détail non négligeable à l’approche de l’été et de la fatidique épreuve du maillot : en quelques semaines, vous vous forgerez un fessier et des cuisses plus fermes et musclées.

Bonne balade à tous