Payer pour que les élèves aillent à l’école,

décidément j’aurais tout vu !

 

Quelle chance d’avoir vécu les années depuis la guerre de 40, 52 heures par semaine, du boulot plein les rues, la transformation technologique de notre société, le transistor, les robots, les voyages lunaires, la mécanique de l’humain on recoud une main, on remplace un cœur, on opère à distance, l’informatique, l’ordinateur, la télévision, l’internet, le portable, la bouffe, et j’en passe aucun des secteurs de notre vie d’après guerre qui ne se soit modifié. Tellement la société s’est transformée qu’elle deviendrait méconnaissable pour qui reviendrait sur terre. Le divorce, les familles recomposées, l’abolition de la peine de mort, l’avortement autorisé, les maladies, le sida, l’Alzheimer, mais la pollution, et aussi combien de largués, de chômeurs, de misère, plus de 8 millions de pauvres et de très pauvres, de déboussolés, et d’injustice, d’égoïsme, de délinquants, de 40 millions en 1944 nous sommes passés à 64 millions.

Je n’aurais jamais pensé qu’un jour on pourrait payer les élèves pour aller en classe. Payer n’est pas le mot disons que c’est une expérience, mais qui en dit long sur l’état d’esprit de ceux qui en sont à l’origine. Elle touche le haut-commissaire à la jeunesse, Martin Hirsch, ricoche sur le ministre de l’éducation, Luc Chatel, en passant par le recteur de Créteil, Jean-Michel Blanquer. Il s’agit d’une cagnotte de 2.000 € qui serait financée par le Haut Commissaire à la Jeunesse pour espérer mettre un terme à l’absentéisme des élèves des lycées professionnels, l’école buissonnière atteindrait des niveaux inquiétant au point qu’il devient nécessaire de les motiver dans une incitation collective financière. Dans trois lycées de l’Académie de Créteil vont l’expérimenter à partir de lundi 05/01/09. Cette cagnotte va être allouée à deux classes les élèves devront s’y fixer un objectif d’assiduité. S’il est rempli, la classe pourra s’offrir en fin d’année un voyage ou le Code de la route… pour un montant de 10 000 € maximum.

Selon les précisions données le 2 octobre par le rectorat, environ 150 élèves sont concernés dans trois établissements volontaires : les lycées Lino-Ventura à Ozoir-la-Ferrière (Seine-et-Marne), Gabriel-Péri à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) et Alfred-Costes à Bobigny. Cette expérimentation sera évaluée par l’Ecole d’économie de Paris et pourrait être étendue, si elle fait ses preuves, à 70 classes (soit environ 2 000 élèves en 2010-2011).

Ce n’est pas rien, de quoi motiver d’aller en classe, mais après la sortie de l’école, est-ce que cet effort sera payant, j’en doute. Il ne peut l’être que si du travail vient le récompenser. Chaque année entre 120.000 et 150.000 jeunes sortent de leur scolarité sans rien dans leurs mains. Et que faire d’eux, c’est un vrai problème mais qui n’est pas lié à l’absentéisme qui est une conséquence de la perte de travail, de perspectives. On fait plus avec moins de main d’œuvre, la cybernétique est passée par là. Les usines pour celles qui restent tournent avec très peu de personnel, et celui qu’elles utilisent n’est plus le même qu’avant. Quand aux autres secteurs d’activité l’informatique à tout modifié, l’intelligence est dans les logiciels, il suffit tout simplement que d’appliquer, ce beaucoup peuvent faire. Donc ce ne sont que des petits boulots sans envergure payés au SMIC et encore, rien de quoi motiver un élève qui ne se sent pas bien à l’école. Nous avons créé notre perte par cette automatisation, mais nous ne pouvions faire autrement. La concurrence mondiale nous contraignait à réduire nos coûts pour être compétitif c’est à dire supprimer de la main d’œuvre, et ceux qui prétendent le contraire sont des menteurs. Maintenant se sont les délocalisations qui sont la dernière étape qui permet de réduire les coûts et de vendre moins cher. Pour nous ce n’est que du chômage et des petits boulots

La Grande Bretagne aurait déjà franchit le pas. Le gouvernement Anglais a lancé il y a déjà dix-huit mois le plan EMA (Education Maintenance Allowance) qui a pour but d’encourager les élèves de 16 à 18 ans, issus de familles pauvres, à venir à l’école et à ne pas quitter le système scolaire alors que la loi, comme en France, les y autorise dès 16 ans.

Il est vrai que ceux qui n’ont pas un diplôme de bon niveau n’ont que peu de chance de trouver du travail, alors à quoi bon aller à l’école si enfin de compte on fait de petits boulots quelque soit le niveau du certificat obtenu. C’est notre société qui fou le camp un peu plus.

Chez les Anglais, les adolescents sont payés 10 £, 20 £ ou 30 £ par semaine (11 € 22 € et 33 € ) pour se rendre en cours. De plus, il existe des bonus atteignant jusqu’à 200 £ par an si l’élève atteint les objectifs scolaires fixés par ses professeurs ou tuteurs. Des cadeaux divers, comme des téléphones portables, sont offerts à ceux qui sont les plus assidus au cours de l’année et qui ont également de bonnes notes. Ces mesures existent aussi en Irlande du Nord, au pays de Galles et en Écosse. Alors vive l’Europe.

Fallait-il suivre les Anglais, non, on voit bien que cela ne mène nulle part, aller en classe c’est bien, mais encore faudrait-il apprendre. Trainer des élèves pour le plaisir d’en avoir ne peut que perturber ceux qui veulent travailler. Donner de l’argent n’a jamais servit qu’à faire des fainéants, pourquoi travailler puisque l’on me donne des sous même de façon collective !

Pour le ministre Luc Chatel, «il faut arrêter de dire qu’on donne de l’argent aux élèves, car on finance un projet de classe collectif». «Le gouvernement, insiste-t-il, a décidé de lancer la guerre contre l’absentéisme et le décrochage scolaire. C’est une expérimentation sur un nombre limité d’établissements. On verra bien si ça marche». Et Martin Hirsch s’est exprimé dans le même sens.

L’enseignement professionnel a toujours été le parent pauvre de l’école, c’est la voie pour ceux qui ne peuvent suivre celle royale, nous sommes un pays élitiste, et il ne faut pas s’étonner que dans ces lycées on y rencontre que ceux qui restent. Or, nous avons besoin de plombiers, d’électromécaniciens, de couvreurs, de charpentiers, de maçons, de menuisiers, de chauffagiste, d’électriciens, de serruriers, seulement nous ne pouvons payer les artisans capables d’offrir du travail à ces personnes, leurs coûts de main d’œuvre sont trop élevés. Alors nous avons développé toute une activité, celle du bricolage, ou l’on peut presque tout faire soi-même ce qui a eu pour effet de tuer cet artisanat et ne subsiste que peu d’artisans ce qui pose de grandes difficultés pour trouver à faire réparer une machine à laver ou un réfrigérateur, alors on jette, cela coûte moins cher.

Nous avons perdu la valeur des choses, alors pour moi payer pour aller à l’école est un non sens .

Des protestations aussi bien à gauche qu’à droite s’élèvent contre cette initiative. Pour Jean-Jacques Hazan, président de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE), classée à gauche, c’est une «perversion du sens de l’école que de vouloir régler par l’argent un problème d’éducation». En fait eux aussi n’ont rien compris, ce n’est pas un problème d’éducation mais un problème de perspectives en fin de scolarité. La Fédération des Parents d’élèves de l’enseignement public (PEEP), classée à droite, s’est déclarée par la voix de son président, Philippe Vrand, «très réservée et même un peu inquiète, on ne veut pas, a-t-il dit, que l’argent soit le levier pour motiver les élèves».

Je ne peux qu’être de cet avis.

31 réflexions sur « Payer pour que les élèves aillent à l’école, »

  1. [b]DU GRAND N’IMPORTE QUOI !!!![/b] [i]En effet, [b]Anidom[/b]… Tu as parfaitement raison dans ton cri de colère ![/i]

    Nos politiques, décidément, sont loin des réalités, eux, qui ne sont jamais allés sur le terrain, eux qui n’ont pas d’enfants inscrits dans des lycées professionnels, eux qui n’ont aucune idée quant au travail ingrat réalisé par de nombreux enseignants !

    [b]Alors, ne faudrait-il pas voir les raisons, mais également les causes profondes, de cet absentéisme avant de décider de le combattre par l’octroi d’une somme d’argent, versée, de toutes les manières par nous, les Contribuables ?[/b] [i]En effet,[/i] et tu as parfaitement raison de le souligner[i], les lycéens,[/i] et beaucoup vont réussir leurs examens[i], auront le sentiment que le marché du travail leur offrira peut de chance de voir leurs efforts récompensés ; donc, ne nous étonnons pas de cet absentéisme ![/i]

    Puis, nos Politiques devraient se pencher sur la question qui est de savoir [i][b] »Quelle formation professionnelle, peut-on offrir, face aux défis de la mondialisation, face aux défis économiques liés à la concurrence internationale, pour être compétitifs par rapport aux autres pays ? »[/b][/i]

    Bref, on aura tout vu !

    Gare à [b]2012 [/b]! Ce n’est pas si loin que ça !

    Avec toute mon amitié,

    [b]Dominique[/b]

  2. [b]Dominique[/b] bonsoir,

    Il est certain qu’il faudrait orienter les élèves de ces lycées en fonction des perspectives d’emploi parmi les plus porteuses.

    Ces jeunes qui terminent leur scolarité professionnelle dans ces lycées ont une très bonne formation qui les prépare à être de bons compagnons, voire des cadres techniques dont nous avons besoin.

    Seulement quelles perspectives ont-ils , l’artisanat est défaillant pour les raisons décrites dans mon papier, les entreprises n’embauchent pas et si elles le font, elles vont sous évaluer la capacité potentielle de ces jeunes pour tirer le maximum de profits.

    D’autres ne trouveront pas de travail et seront rapidement écœurés.

    Au terme de trois années d’études ceux qui auront la chance d’une perspective d’embauche seront pris comme débutant, avec un CDD ce qui est un non sens, de quoi les écœurer, et on leur dira qu’ils doivent faire leurs preuves avec une période d’essais démesurable, [u][b]toujours augmentée pour ne pas embaucher.[/b][/u]

    J’ai connu des jeunes qui avaient un bac technique, et je dois dire qu’ils étaient exemplaires et compétents. Je me suis élevé contre la direction qui ne les rémunérait pas à leur valeur, [u][b]j’ai été entendu.[/b][/u]

    Bien sûr j’évoque les « bac technique », mais pour les CAP c’est la même chose, mais encore plus difficile.

    De toutes les façons que l’on prenne le problème, ce qui compte pour un « [u][b]patron[/b][/u] » c’est le rendement payer le moins possible et faire travailler le plus possible, [u][b]alors les jeunes ne sont pas motivés pour aller à l’école[/b][/u].

    Certes ils ont tord, mais on peut les comprendre d’autant que pour les adultes c’est du tout pareil au même.

    Bien à toi,

    Anido

  3. [b]Si l’on étudie, c’est pour avoir un métier et pouvoir construire notre avenir…

    Je rejoins votre avis, c’est absolument n’importe quoi !

    Et dans le cas où l’élève ne fait rien à l’école mais est quand même présent, alors il est payé… Illogique !

    Bravo pour votre article Anido 😉

    Amicalement,
    Benjamin[/b]

  4. [b]EN TOTALE SYMBIOSE, AVEC VOTRE ARTICLE!!

    Ou va l’Education Nationale, s’il faut payer les élèves pour les « inciter à venir en classe »

    Au Conseil de Développement de l’Agglomération de Valenciennes, je travaille en ce moment avec l’ancien proviseur du Lycée Wallon de Valenciennes et une dizaine d’enseignants, et Représentants syndicauts sur le thème de l’ABSENTEÏSME en classe, afin de rendre un livre blanc au Ministère à la fin de deux années de travaux!

    Pour l’instant nous sommes toujours sur la recherche des CAUSES de l’absentéïsme en classe!

    De nombreux témoignages de Chefs d’Etablissements, nous aident à réaliser nos « travaux »

    EXCELLENT « Papier », que je vous emprunterai bien, en vue d’une exploitation ultérieure si vous m’en donnez la permission, Nidolga…
    A l’avance Merci
    Au plaisr de vous lire comme d’habitude
    SOPHY[/b]

  5. [b]Exploitation ultérieure au sein de la commission dont je fais partie évidemment et qui s’appelle :
    Formation, Insertion, Emploi!

    Un dur labeur en ces temps de crise ou nos jeunes diplômés ne trouvent pas de travail… [/b]

  6. Vivement qu’ on nous payes pour dormir, manger, et pis aller au petit coin. La capitalistion de la vie a l’ extrême !!
    Pire que du n’ importe quoi, c’ est une manière d’ avouer qu’ on ne sait plus vraiment quoi proposer aux gamins qui se foutent de l’ école parce qu’ elles ne les intéressent plus.
    Je vais faire un article sur tous ces gens qui font le choix d’ éduquer et d’ instruire leurs enfants à la maison tiens!

  7. On vire les profs déjà sous-payés et on paie les élèves pour des études qui les mènent dans le mur ?
    ON MARCHE SUR LA TETE ! et vive le capitalisme !!!

  8. [b]SOPHY [/b]bonjour,

    Bien entendu que vous pouvez utiliser mes réflexions, elles sont mises en ligne pour présenter une vision sur un problème national, et tant mieux si elles servent à comprendre.

    [u][b]Je souhaite que votre démarche aboutisse, c’est un engagement citoyen.
    [/b][/u]
    Tenez-moi au courant

    merci.

    Bien à vous,

    Anido

  9. [b]Veritas [/b]bonjour,

    [u][b]Pitoyable[/b][/u], oui, [u][b]mais c’est la société qui l’est devenue[/b][/u], et cette initiative inconcevable en est la conséquence.

    [u][b]Si la France n’a pas de pétrole, elle n’a pas non plus de bonnes idées[/b][/u]

    Quand un gouvernement de droite en arrive à cela, c’est qu’il a échoué, cela fait maintenant plus de 7 années qu’il est aux commandes.

    Mais, il n’est pas seul fautif, [u][b]il est celui que les citoyens ont voulu.
    [/b][/u]
    [u][b]Ce sont donc eux les responsables.[/b][/u]

    Bien à vous,

    Anido

  10. [b]Jiminix[/b] bonjour,

    Votre indignation est juste, mais il faut envoyer ses enfants à l’école, elle est bien malade, la critiquer oui, [b]mais l’aider c’est mieux[/b], [u][b]elle est notre bien national.
    [/b][/u]
    Bien à vous,

    Anido

  11. [b]SOPHY[/b],

    On voit que vous n’aimez pas les syndicats.

    Certes, ils ne sont pas parfait, [u][b]mais qui l’est ?[/b][/u]

    Si les Français apportaient plus de considération aux syndicats en étant comme les Allemands tous syndiqués, [u][b]je pense que les syndicats seraient plus puissants et plus responsables.[/b][/u]

    [b]Un syndicat est une force de [u]maintien de l’ordre[/u] et de revendication[/b], il évite des débordement inconsidérés, [u][b]son rôle est national et en tant que tel, il devrait être subventionné comme un parti politique.[/b][/u]

    La France souffre d’une sous représentation syndicale, [u][b]ils ne sont pas crédibles et ce sont des grèves, des manifestations, le bordel en somme.[/b][/u]

    [u][b]Cette sous représentation syndicale est aussi le mal Français.
    [/b][/u]
    Anido

  12. [b]siempre[/b] bonjour,

    Merci d’être passé sur cet article, ce qui se passe est tout simplement un constat d’échec de la politique menée depuis plus de 7 années.

    Bien à vous,

    Anido

  13. [b]NON, Anido, je n’ai rien contre les syndicats, mais quand j’ai mis : « pouh..la Honte », je faisais référence à ma faute d’orthographe dans mon premier commentaire!
    Mais je reconnais que le syndicalisme, en France, a du plomb dans l’aile !
    Il est loin de remplir les fonctions pour lesquelles ils ont été élus les représentants syndicaux!

    A part dans l’Education Nationale, où ils restent une force de persuasion pour faire fléchir le Gouvernement, Le SGEN, le SNES, et j’en passe, restent forts, d’autres syndicats dans le secteur Public défendent encore leurs adhérents, mais dans le Privé, la peur des licenciements, les manipulations gouvernementales, font que leurs voix ne porte plus leurs fruits

    Il n’y a plus que dans le secteur Public que l’on ose parler de grèves… dernier recours quand les négociations n’ont pas abouties,

    [/b]

  14. Lorsque j’ai entendu cette « annonce » aux journaux télévisés, j’ai failli m’étouffer ! Où va-t-on? Payer pour être présent en cours???
    Et dire que dans des pays sous développés où les enfants n’ont pas cette chance et qu’ils en rêvent d’accéder à cet « élitisme » (parce que pour eux, aller à l’école est effectivement réservée à l’élite)… On perd les valeurs essentielles…
    Et si cela avait été mis en place avant que j’ai terminé mes études, j’aurais été millionnaire lol
    Merci pour cet article !

  15. [b]SOPHY[/b] ,

    [u][b]Excusez-moi.[/b][/u]

    Je ne pouvais comprendre la raison de ce « [u][b]pouh La Honte[/b][/u] », l’ayant attribuée à un rejet du syndicalisme. [u][b]En outre qui ne fait pas de fautes d’orthographe ?[/b][/u]

    Vous avez totalement raison, dans le privé les salariés jouent la carte du patronat, en ne se syndiquant pas, et le patronat se frotte les mains, rappelez-vous Germinal !

    Les salariés ont toujours fait leur malheur, [u][b]j’ai plus de 44 ans de vie industrielle, je peux en parler[/b][/u]. Ils n’ont jamais compris que le nombre fait la force tant pis pour eux, [u][b]et cela est d’autant plus vrai qu’ils sont en bas de l’échelle.
    [/b][/u]
    Anido

  16. [b]Petite Nath[/b] bonjour,

    Effectivement il y a de quoi s’étouffer en avalant de travers, une fausse route en quelque sorte.

    Votre parallèle avec les pays sous développés est sublime voila ou mène l’absurdité ?

    Bien à vous,

    Anido

  17. l’école prépare et formate pour l’entreprise qui pratique le management par la terreur et l’individualisme forcené ce qui génére la souffrance au travail.
    Le site http://www.alloboulotbobo.fr en parle, et apparemment ils abordent aussi le « alloecolebobo »

  18. [b]babaya[/b] bonjour,

    L’école à besoin de l’entreprise car c’est elle qui en fin de compte donne du travail. Il est donc important que l’école forme des jeunes aux métiers de l’entreprise.

    [u][b]Le problème ce n’est pas l’école qui fait ce qu’elle peut eu égard à la diversité de ses composantes,[/b][/u] mais c’est l’entreprise qui n’est pas à la hauteur de sa responsabilité nationale. Ce sont les hommes de l’entreprise qui créées ses difficultés par une gestion [u][b]considérant les salariés comme des pions que l’on déplace à sa guise.
    [/b][/u]
    Dans le cas de France Télécom entreprise publique ou d’ailleurs, [u][b]c’est une non prise en compte du problème humain, et un non respect des contrats des personnels embauchés et titulaires à vie.[/b][/u]

    D’ailleurs de le N°2 de France Télécom vient d’être remplacé par Stéphane Richard, ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde, il devrait succédé en 2011 au PDG Didier Lombard. Je m’égare, ce n’est pas le sujet de cet article mais du précédent.

    Bien à vous,

    Anido

  19. Et dire qu’à une époque encore récente, cela aurait été l’inverse, dans notre beau pays…
    Les élèves ne se rendent pas compte de la chance qui est la leur. Peut-être qu’une prise de conscience pourrait changer les choses ?
    Des voyages dans ces pays où l’éducation est un privilège… ?

    Bravo [b]Anidom [/b]pour votre article
    Gosseyn

  20. MOI je suis étudiant et je travaille en dehors pour payer mes études je n’ai pas besoin d’être payé car j’estime que j’ai de la chance de pouvoir recevoir une formation et je suis fier de travailler pour y arriver, seulement eux ils bosse pas n’en n’ont rien a fouttre on leur doit tout c’est des assistés mais c’est n’importe quoi s’il veulent pas bosser ils n’ont qu’a pas aller en cours.On est vraiment des mange merde de payer des branleurs qui se rendent meme pas compte de la chance qu’ils ont. Tu vote sarko pour qu’il les dresse dans les banlieues et lui il leur donne du pognon…On est dans la merde avec tout se social qu’on fait. Bande d’assistés vous faites couler le pays

  21. [b]Gosseyn[/b] bonjour,

    Vous avez raison,refuser d’apprendre ne mène nulle part, c’est ne pas vouloir vivre dans notre société qui évolue rapidement, [u][b]trop rapidement pour beaucoup.
    [/b][/u]
    Même si on peut effectivement dire que les diplômes ne permettent pas à tous d’accéder à un travail valorisant, ils justifient d’un savoir qu’il est stupide de ne pas avoir en n’allant pas à l’école.

    Donc, donner de l’argent à un groupe d’élèves, qui n’ont pas compris ce que peut apporter l’école est récompenser ces « voyous en substance », et notre gouvernement est encore plus coupable qu’eux.

    Bien à vous,

    Anido

  22. Le monde scolaire était déjà agonisant il y a quelques années, là ils l’enterrent complètement.

  23. [b]Adrien Balboa[/b] bonsoir,

    Il y a longtemps qu’ils l’ont enterrée dépenser de l’argent pour l’enseignement, pour les profs, non, mais pour ceux qui sèchent l’école oui !

    [u][b]Si vous comprenez, expliquez-moi !
    [/b][/u]
    Bien à vous,

    Anido

  24. @geoffray
    Etes-vous conscient d’avoir eu de la chance de trouver un travail dans la situation sociale qui est la nôtre ?
    « On est dans la merde avec tout se social qu’on fait. Bande d’assistés vous faites couler le pays  »
    Le social sous Sarkozy ? Un peu de sérieux tout de même !!! Voilà une déclaration digne du FN…

  25. Je suis touchée aussi par cette annonce, personnellement car je ne comprends pas qu’on puisse mettre l’argent au centre de tout, en oubliant le plaisir et l’envie…
    et puis professionnellement puisque je bosse pour cette grande maison qu’est l’Education Nationale; avec pour mission la prévention et la lutte contre l’absentéisme scolaire…
    Si l’absentéisme était aussi simple qu’un billet de 20 euros… ça se saurait ! Et je suis heureuse de voir que pour ce genre d’annonce, il y a de l’argent…. (tiens, ça fait 5 mois qu’on m’a pas payé mes frais de déplacement…).
    Donnons envie à nos jeunes de s’instruire, d’apprendre et de préparer leur avenir… autrement qu’avec l’appât du gain !
    Merci pour cet article complet et engagé.

  26. [b]fata [/b]bonjour,

    [u][b]Si l’absentéisme était aussi simple qu’un billet de 20 euros… ça se saurait !
    [/b][/u]
    [u]Tout à fait,et votre propos sonne juste.[/u]

    Vous devez donc connaître bien mieux que nous tous les causes réelles de cet absentéisme puisque que vous êtes impliquée dans cette cause à l’Éducation nationale.

    Dans mon article, [u][b]j’attribue cela au manque de perspectives salariées après l’école[/b][/u], et que c’est plutôt le rien faire dans les rues que travailler, [u][b]mais il n’y a probablement pas que cela.[/b][/u]

    Pour donner l’envie à nos jeunes de s’instruire il faudrait aussi que ceux qui en ont la charge le donne cet envie en faisant leur cours avec amour, [u][b]et non pour faire du rabâchage sans âme.[/b][/u]

    Motiver une classe c’est aussi lui faire comprendre la vie par des exemples, [u][b]par son expérience et son savoir personnel.[/b][/u]

    Peu d’enseignants savent le faire, ils font leur boulot c’est tout bien ou mal, peu importe, [b]ils sont payés.[/b]

    [u][b]Si leur rémunération comportait un pourcentage de rendement comme dans une entreprise privée sur un facteur de réussite scolaire de leurs élèves[/b][/u], je crois que l’on verrait beaucoup moins de cancres.

    Je vais me faire taper dessus, [u][b]mais l’expérience que j’ai eu m’a fait comprendre que les enseignants sont imbus, forme une puissance électorale dont ils profitent, et considèrent bien souvent leurs semblables avec condescendance.
    [/b][/u]
    Bien sûr la majorité est à la hauteur de sa tâche, [u][b]mais il suffit qu’ils soient en groupe pour qu’il n’y ait qu’eux sur terre. [/b][/u]

    Bien à vous,

    Anido

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