Et si le verbe « Payer » revenait à la mode? Non pas qu’il ne le soit plus, mais au vu de l’évolution actuelle des marchés boursiers les pires difficultés sont à craindre.


Cela n’est plus à prouver, le Français est avant tout un consommateur, un être prédestiné depuis plusieurs décennies à consommer son maigre pécule et à puiser dans ses maigres économies de jour en jour. Un être destiné à travailler, pour gagner de l’argent, argent qui sera ensuite directement et intégralement reversé pour sa propre survie. Alors à quoi bon?

 

Pour tous les Français, le « deal «  est simple, à savoir travailler et consommer. Un bref résumé de l’aperçu de notre quotidien.

Mais cela s’arrêtera-t-il un jour? Est il concevable que la donne change et que les sommes perçues soient plus importantes que les sommes versées pour vivre?

 

conso6.jpgIl est une constante qui n’évolue que peu, à savoir celle des salaires. En France, la plupart des travailleurs touchent ce qu’il est commun d’appeler le SMIC, à savoir un revenu minimal permettant d’atteindre un hypothétique seuil de revenu à la consommation. Ce SMIC est fixé de telle manière qu’il accorde un revenu minimal à chaque Français d’un taux de 8.86€ Brut de l’heure, seuil fixé par l’Etat Français, assurant selon les propres termes de notre pouvoir politique, « La garantie à chaque travailleur d’un pouvoir d’achat et une participation au développement économique de la Nation » (source Gouv.fr). Tout cela établissant un revenu minimal de 1343,77€ Brut soit approximativement 1000€ Net..

Théoriquement donc, chaque Français est censé gagner suffisamment d’argent pour vivre de manière décente mais en réalité qu’en est il?

 

conso1.jpgIl est une donnée qui pourtant n’est pas pris en compte lors de l’évaluation annuelle du désormais légendaire SMIC, à savoir les marchés boursiers. En effet, ce gigantesque centre d’échange de fonds et de valeurs permet la régulation tarifaires de toutes les denrées ou presque. Ceux ci permettent la fixation des tarifs en fonction des fluctuations journalières et ont pour conséquences, l’augmentation ou la diminution des prix sur les produits de consommations et notamment de grandes consommations comme par exemple les denrées alimentaires.

 

Souvenez vous par exemple, l’an passé, le prix de l’essence n’avait pas cessé d’augmenter puis subitement à complètement dégringolé. L’augmentation avait scandalisé les consommateurs tandis que la chute boursière avaient été source de joie pour les portes feuilles. Un bel exemple donc des conséquences directes des marchés boursiers sur le « Pouvoir d’achat » des Français.

 

Aujourd’hui, à nouveau, les marchés s’enflamment. Les cours s’envolent et nos tirelires en formes de cochons se préparent au régime sec. Fini le temps des "vaches maigres", passons maintenant au temps des "vaches anorexiques".

En effet, que cela soit en rapport avec l’énergie comme par exemple, l’électricité ou le pétrole. Que cela soit avec l’alimentaire comme par exemple le Blé. Ou que que cela soit avec les produits moins périssables comme les produits High Tech voir même avec les abonnements de consommation comme les mobiles ou l’internet, tout est amené à augmenter dans les prochains mois.

 

conso4.jpgSoyons concret, notamment dans les faits, il y a quelques mois avec l’ouverture à la concurrence, EDF (fournisseur mythique d’électricité en France) se voyait contraint de vendre son électricité et son produit phare de vente à ses concurrents afin qu’il ni ai pas de monopole et que la concurrence se fasse aussi sur ce marché. Conséquences directes, EDF a vendu au prix fort son produit et pour pallier à ses coûts, la concurrence a dû rehausser ses prix. EDF a haussé les siens et au final le consommateur final à vu sa facture augmenter.

 

conso3.jpgMême constat pour les denrées alimentaires et notamment l’une des ressources premières de la Planète, à savoir le Blé. Suite aux secousses climatiques et notamment aux incendies qui ont émaillé la Russie durant l’été, la production Mondial de blé a été grandement diminuée, ayant pour cause une vraie crainte mondiale et pour conséquence une explosion du cours de la céréale. Seul problème de tailles, le Blé est une céréale présente dans une multitude de domaine, que cela soit en tant que céréale alimentaire pour les hommes comme pour les animaux, ou comme ingrédient dans les farines, etc.. Ce qui signifie donc que le blé augmentant et plus largement, la matière première augmentant, les prix sur les produits finaux seront eux aussi revu à la hausse. Parmi ces produits finaux, nous retrouvons tous ce qui est farine, pain, lait, œufs, volailles, viandes, etc.. oui la présence du lait, de la volaille ou des viandes peut paraître surprenante mais c’est de part le blé que ces animaux sont nourris..

 

Outre le blé, d’autre matière première ont vu leur prix s’envoler, comme les céréales au sens large, le Cacao, le Café, le Coton, certains fruits et légumes, etc….

 

conso2.jpgAlors la question est simple aujourd’hui. En Janvier prochain, le consommateur Français aura t’il encore les moyens financiers nécessaires à sa survie alimentaire et énergétique? Sommes nous en train d’assister tels d’impuissants spectateurs à la fin de la société de consommation telle que nous la connaissons depuis de nombreuses décennies?

 

Une chose est sûr, les consommateurs, vont devoir s’armer de patience et de prudence car leurs fonds de poche risquent de se retrouver bien rapiécer dans quelques mois, et la crise alimentaire pointe le bout de son nez doucement mais sûrement. Courage amis consommateurs, courage, car les temps qui s’annoncent semblent difficile alors n’hésitez pas à entretenir votre jardin maintenant car dans quelques mois il vaudra de l’or.