La chef du Parti Québécois, Pauline Marois s’est expliquée hier quant aux allégations du journal The Gazette concernant le scandale entourant le château de la politicienne sur l’île Bizard.
Rappelons que le 22 septembre dernier, le journaliste William Marsden publiait un papier dans lequel il rapportait, d’après de solides preuves, que le château de madame Marois aurait été construit sur des terres publiques.
Effectivement, en 1978 le gouvernement péquiste de l’époque aurait exproprié des propriétaires de terres agricoles afin d’y prolonger l’autoroute 440. Or pour des raisons nébuleuses, les constructions n’ayant jamais eut lieu, le couple Marois-Blanchet aurait réussit à obtenir un droit de passage sur lesdites terres ; pour en arriver à construire finalement une luxueuse demeure.
Hier, en conférence de presse sur son «terrain privé» madame Marois s’est mise en colère sur les journalistes, frappant violemment son poing sur la table et niant les assertions de William Marsden. Pourtant, le terrain qu’elle dit sien (clôturé par une barrière privée) est bel et bien la propriété du gouvernement du Québec. Des documents obtenus du ministère des transports démontrent que le terrain dit privé de madame Marois empiète sur la trajectoire de la future autoroute.
Il faut dire que l’opulence de madame Marois dérange, et ce depuis longtemps. Rappelons les dépenses mirobolantes qu’elle effectua en rénovation d’une salle de bain insonorisée munie d’une toilette silencieuse dans sa suite ministérielle, au coût total de 438 000 $ en 1999.
Quoi qu’il en soit madame Marois entend poursuivre le journal The Gazette, bien qu’une telle initiative n’aura pour effet que d’amplifier l’effet du scandale et nuire considérablement à la réputation de la politicienne et de son parti en chute de popularité.
Immorale!
Qui croira Marois et Blanchet? Peut-être sera-t-il impossible de prouver les agissements frauduleux, l’affaire remonte, des acteurs sont morts, d’autres ont vieilli et ne se souviennent plus très bien; il y a bien ce cadeau de 500$ à un acteur clé…mais ça c’était un cadeau, et faire des cadeaux c’est permis, tout comme s’approprié des terres expropriées j’imagine; enfin si vous êtes ministre au moment où ça se passe, ça passe mieux évidemment. En tout cas, s’il n’y a pas eu de fraude…il y a là tous les apparences d’un conflit d’intérêt. Mais politique et éthique sont deux mondes qui s’ignorent. Mettons que si ça finit par être démontré légal, ça reste fondamentalement immorale. Mais la morale, c’est de l’éthique et l’éthique et la politique…En passant merci pour la très belle vue sur les chiottes silencieuses de Pauline qui nous ont coûté un demi million, y a rien de trop beau!
Vraiment immorale
Merci monsieur Raymond de votre commentaire très pertinent. Le terme est on ne peut plus approprié : tout ceci est tout à fait immoral. Hélas, notre devise nationale devrait être «Je ne me souvient plus»; car parions que d’ici quelque semaines tout le monde aura déjà oublié et la politique de l’immoralité pourra poursuivre son train-train quotidien…
poursuivre the gazette
Merci pour ce bon article. D’après des infos de Corus nouvelles, la dette du PQ serait de 1,3 millions. En poursuivant The gazette pour près de 2 millions je suppose que c’est une façon qu’ils ont pour payer leur dettes…
La maison de charest
Allons-nous savoir comment Charest a obtenu son manoir? Est-ce son départ de Ottawa, pour Québec. Comme dirait René, il l’a fait The Canadian Way!
REP. la maison de charest
Bonsoir, merci de votre intérêt. Remarquez que ce n’est pas tant la valeur de la cabane qui me dérangeait, mais plutôt le procédé de son acquisition, de même que la réponse cavalière de madame Marois aux journalistes.
Je ne spéculerai pas sur l’acquisition de la demeure de Jean Charest à Westmount, bien que sa valeur soit évaluée à 924 000$ en plus d’une autre propriété évaluée à 1 132 000$. Pour un total de plus de 2M$; soit bien au-delà de ce qu’il aurait pu financièrement se permettre avec son poste de député de 1984 à 1993(50 000$ par année), puis de 1993 à 1998 (100 000$/an) et de premier ministre (165 000$/an). Toutefois la seconde propriété de M. Charest serait, selon des sources, louée ; cela aurait donc plus de sens.
De toutes façons, M. Charest est assuré d’une jolie pension pour ses services de député fédéral et provincial.
ça fait baver et baver… sans preuve !!! bravo The Gazette mission accomplie
En effet, la question serait sur un droit de passage ou non… (pas sur l’ensemble de la propriété) et d’une clôture… mais bon y a rien d’extraordinaire… on peut trouver près de chez nous avec un voisin raleur 🙂
De plus, Northlandnews avant d’écrire des choses du genre j’espère que tu connais bien l’histoire de Napoleone Buenaparte… Ca me fait sourire un peu. C’est tout un symbole !
Bonne soirée,
Corsenap
Bonsoir Corsenap
Ah les voisins râleurs, je crois qu’on en a tous connus dans sa vie! Pour ce qui est de madame Marois, sans chercher à la dénigrer, je ne fais que rapporter des faits qui sont vérifiables d’après des plans de cadastres démontrant que sa propriété empiète sur des terres publiques.
Petite précision mon cher Corsenap, il semble que vous faites un rapprochement entre Napoléon et Marie-Antoinette dans votre commentaire. Dois-je vous rappeler que ces deux personnages n’ont pas vraiment d’affinité commune. Si ce n’est que la seconde femme de Napoléon était la petite-nièce de la reine Marie-Antoinette. Marie-antoinette ayant vécue de 1755 à 1793, quant à Napoléon de 1769 à 1821 sous des régimes assez différents (sans rentrer dans les détails). Cependant Marie-Antoinette, de son vivant, était reconnue pour être une grande dépensière (hem hem!!!).
Peut-être vouliez-vous alors faire allusion au portrait sur ma vignette? Dans ce cas je vous en félicite puisqu’il s’agit effectivement de celui de Napoléon Bonaparte. Mais encore là, ça n’a absolument rien à voir avec cet article qui fut écrit bien après que j’eus fait le choix de cette image. (j’ai 4 autres articles plus anciens que celui-ci).
Il s’agissait tout simplement d’un clin d’œil à l’annonce faite par le site Come4News annonçant à ses rédacteurs la chance qu’ils courraient de gagner 100 euros en s’inscrivant. Or ainsi que vous le savez, anciennement le franc était la monnaie de la France, et à ce titre je jugeai opportun de me représenter du portrait peint sur les billets de 100 francs au début des années 1960. C’est de là que m’est venue l’idée de l’image de Bonaparte (sur les billets de 100 francs) pour mon identification sur C4N.
Cordialement