Un vaste chantier débute aujourd’hui, la réforme du marché du travail, ou les partenaires sociaux se retrouvent dans la quasi-obligation de parvenir à un accord.
Quatre mois, au rythme soutenu de réunions hebdomadaires, tous les vendredi. Tout simplement historique, la complexité du dossier, les nombreuses divergences devront être balayées…
La légitimité même du pouvoir d’intervention sur le chapitre du champs social se joue. Xavier Bertrand n’ a pas caché l’intention du gouvernement. En cas d’échec, la légifération se fera sans les partenaires sociaux. La pression est mise, le pouvoir politique interfère dans le débat. Les divergences sont nombreuses et un élément extérieur pourrait bien s’inviter et avoir de lourdes conséquences, pour la suite du processus.
Le verdict tant attendu, de l’Organisation du travail sur le dossier du CNE. En validant le CNE, le pouvoir patronal serait renforcé. En jugeant l’illégalité de ce dossier, les syndicats prendraient un avantage certain dans les délibérations futures.
Le parcours professionnel, le chomage, les licenciements, le conseil des prud’hommes, etc..Bien des sujets ou la discorde est totale. Le patronat exigeant un assouplissement des procédures de licenciement, prétextant un retour vers une fluidité du marché de l’emploi.
Le conseil prud’hommal, la hantise du patronat. Il est vrai que l’entreprise devient la cible expiatoire et le manque de souplesse est évident. Mais il ne faut pas tomber dans l’inversion au profit d’un patronat, qui n’en mérite pas tant. Trouver le bon équilibre ne sera certainement pas une tache aisée. Les syndicats privilégiant la sécurité du salarié, aux dépens de l’entreprise. Le fossé est grand, pour avancer le processus et démontrer avoir le pouvoir d’un accord ambitieux, ne bridant, ni le patronat, ni le salarié…
La parole est au débat. L’échec ne peut se concevoir, tant les conséquences seraient lourdes. Pour prétendre à la crédibilité et à la légitimité, il va falloir trancher dans le vif. Un débat historique, qui se doit d’être participatif, et résister aux pressions extérieures, ce qui ne sera sans doute pas tache aisée..
@ Michel
Ne faudrait-il pas un nouveau « GRENELLE DES SALAIRES », ainsi qu’un « GRENELLE DES MINIMA SOCIAUX », histoire d’augmenter les rémunérations et les allocations chômage (y compris le RMI et l’ASS) ?
Je me demande si les Syndicats, arqueboutés dans leurs acquis sociaux pensent réellement à celles et ceux qui triment dure, à tous ces chômeurs ?
En tous les cas, il va y avoir de belles bagarres en perspectives entre un MEDEF(de plus en plus borné et fermé à toute discussion) et les syndicats (plus ou moins bornés et fermés à toute discussion)…
http://www.actuchomage.org
Bonjour à toutes et à tous,
En ce mois de septembre, Actuchomage souffle sa troisième bougie.
L’heure est donc au bilan de nos actions et à l’évocation des
perspectives qui se présentent à nous (lire notre article :
« Actuchomage a trois ans », dans la colonne d’actualités du site).
Présent sur tous les fronts, notre Président de la République a tenu
à nous adresser un message d’encouragement en guise de cadeau
d’anniversaire, le jeudi 6 septembre à Colmar :
« Je vais engager un GIGANTESQUE plan de lutte contre la fraude à
l’assurance-chômage » !
Voilà une aimable déclaration qui n’a pas manqué de susciter notre
colère, alors que l’opposition politique et syndicale est restée, une fois de plus, muette.
Vous pourrez « apprécier » ou non notre réaction dans l’article de Une intitulé : « Les chômeurs, boucs émissaires de Nicolas Sarkozy… le malhonnête ! »
Une réaction qui peut se résumer à ce qui suit : Que Sarkozy commence par proposer de vrais emplois aux millions de chômeurs et précaires qui cherchent activement du travail. Il s’occupera des fraudeurs dans un second temps !