Pascal Sevran, l’homme qui défendait la chanson français (Biographie)

 
Aujourd’hui nous avons appris avec tristesse la mort de Pascal Sevran  à l’âge de 62 ans à la suite d’un cancer du poumon. Nous vous proposons de découvrir la biographie de cet animateur et chanteur de talent.
Biographie de Pascal Sevran (Wikipédia) : « Né d’un père chauffeur de taxi et d’une mère couturière, militants communistes, il ne montre que très peu de goût pour les études et ne rêve que de chanson. Au début des années , il monte à Paris et fréquente avec assiduité l’émission télévisée du  Conservatoire de Mireille, où il apprend l’art du spectacle sous toutes ses formes. Il est alors garçon-coiffeur. L’écrivain et philosophe Emmanuel Berl le prend alors sous son égide et guide son parcours intellectuel. Il a sorti des 45-tours (Les petits Français, disques Orlando), des albums (Succès français, 1991), écrit des livres (essentiellement chez Albin Michel), s’est produit sur scène (notamment à l’Olympia) et a été plusieurs fois décoré (Officier des Arts et des Lettres, chevalier puis officier de la Légion d’honneur, etc.). Son roman Le passé supplémentaire a obtenu en 1979 le prix Roger-Nimier, qui récompense une première ?uvre. Depuis 2000, il publie tous les ans un volume de son journal intime. Ami de la chanteuse Dalida dans les années 1970, il fait par son intermédiaire la connaissance de François Mitterrand, alors candidat à la présidence de la République, pour lequel il prendra fait et cause, défilant même à ses côtés le jour de la victoire du camp socialiste aux élections de 1981. Un peu plus tard, il sera nommé chargé de mission auprès du Ministère de la Culture et figurera dans le cercle des amis intimes du chef de l’État (accompagnant chaque année celui-ci lors de sa traditionnelle ascension de lade Solutré). Après la mort de François Mitterrand, ne se reconnaissant plus dans le programme de ses héritiers politiques, il affiche volontiers sa sympathie pour Nicolas Sarkozy, mais demeure un supporter inconditionnel de Bertrand Delanoë et de Jack Lang. Il est aussi l’auteur de paroles de chansons, notamment de Il venait d’avoir 18 ans, Ta femme, Ma vie je la chante, Comme disait Mistinguett pour Dalida… Ouvertement homosexuel, Pascal Sevran anime une émission littéraire de Pink TV, Bibliothèque Pink : on casse les prix. Il a animé pendant seize ans l’émission de télévision La Chance aux chansons, suivie jusqu’en 2007 par Chanter la vie et Entrée d’artistes. En septembre 2007, ces émissions sont finalement arrêtée, et Pascal Sevran annonce à la presse qu’il est malade et qu’il vient d’être opéré de la gorge. Une interview dans le quotidien Var-Matin du 2 décembre 2006, au sujet de son roman Le Privilège des jonquilles avait provoqué une vive polémique. À Lionel Paoli, journaliste à Nice-matin, qui entendait résumer un propos du livre en disant : « dans Le Privilège des Jonquilles, vous affirmez que la bite des noirs est responsable de la famine en Afrique », Pascal Sevran répond : « C’est la vérité, l’Afrique crève de tous les enfants qui y naissent sans que les parents aient les moyens de les nourrir. Je ne suis pas le seul à le dire. […] J’écris ce que je pense, si des gens bien au chaud dans leur certitude ne supportent pas d’entendre ça ; oui, il faudrait stériliser la moitié de la planète ».
Le journaliste faisait référence au passage suivant (p 214) : « Des enfants, on en ramasse à la pelle dans ce pays [le Niger] – est-ce un pays ou un cimetière ? – où le taux de fécondité des femmes est le plus élevé du monde, neuf enfants en moyenne par couple. Un carnage. Les coupables sont facilement identifiables, ils signent leurs crimes en copulant à tout va, la mort est au bout de leur bite, ils peuvent continuer parce que ça les amuse, personne n’osera leur reprocher cela, qui est aussi un crime contre l’humanité : faire des enfants, le seul crime impuni. On enverra même de l’argent pour qu’ils puissent continuer à répandre, à semer la mort ».
En réalité, une partie des critiques venant d’associations et des médias lui attribue à tort l’énoncé du journaliste. À la suite de cet entretien, plusieurs associations annoncent leur intention de porter plainte contre l’animateur pour incitation à la haine raciale. Pascal Sevran explique le 6 décembre, sur Europe 1 : « J’écris et je dis ce que je veux. Me considérer comme un néo-nazi est une belle connerie. » Le 11 décembre, France 2 réagit officiellement par l’intermédiaire de Philippe Baudillon, directeur général de France 2, qui exprime au nom de la chaîne sa « vive émotion », sa « totale désapprobation » et adresse à Pascal Sevran une « très ferme mise en garde » dans une lettre rendue publique. »  

 
Aujourd’hui nous avons appris avec tristesse la mort de Pascal Sevran  à l’âge de 62 ans à la suite d’un cancer du poumon. Nous vous proposons de découvrir la biographie de cet animateur et chanteur de talent.
Biographie de Pascal Sevran (Wikipédia) : « Né d’un père chauffeur de taxi et d’une mère couturière, militants communistes, il ne montre que très peu de goût pour les études et ne rêve que de chanson. Au début des années , il monte à Paris et fréquente avec assiduité l’émission télévisée du  Conservatoire de Mireille, où il apprend l’art du spectacle sous toutes ses formes. Il est alors garçon-coiffeur. L’écrivain et philosophe Emmanuel Berl le prend alors sous son égide et guide son parcours intellectuel. Il a sorti des 45-tours (Les petits Français, disques Orlando), des albums (Succès français, 1991), écrit des livres (essentiellement chez Albin Michel), s’est produit sur scène (notamment à l’Olympia) et a été plusieurs fois décoré (Officier des Arts et des Lettres, chevalier puis officier de la Légion d’honneur, etc.). Son roman Le passé supplémentaire a obtenu en 1979 le prix Roger-Nimier, qui récompense une première ?uvre. Depuis 2000, il publie tous les ans un volume de son journal intime. Ami de la chanteuse Dalida dans les années 1970, il fait par son intermédiaire la connaissance de François Mitterrand, alors candidat à la présidence de la République, pour lequel il prendra fait et cause, défilant même à ses côtés le jour de la victoire du camp socialiste aux élections de 1981. Un peu plus tard, il sera nommé chargé de mission auprès du Ministère de la Culture et figurera dans le cercle des amis intimes du chef de l’État (accompagnant chaque année celui-ci lors de sa traditionnelle ascension de lade Solutré). Après la mort de François Mitterrand, ne se reconnaissant plus dans le programme de ses héritiers politiques, il affiche volontiers sa sympathie pour Nicolas Sarkozy, mais demeure un supporter inconditionnel de Bertrand Delanoë et de Jack Lang. Il est aussi l’auteur de paroles de chansons, notamment de Il venait d’avoir 18 ans, Ta femme, Ma vie je la chante, Comme disait Mistinguett pour Dalida… Ouvertement homosexuel, Pascal Sevran anime une émission littéraire de Pink TV, Bibliothèque Pink : on casse les prix. Il a animé pendant seize ans l’émission de télévision La Chance aux chansons, suivie jusqu’en 2007 par Chanter la vie et Entrée d’artistes. En septembre 2007, ces émissions sont finalement arrêtée, et Pascal Sevran annonce à la presse qu’il est malade et qu’il vient d’être opéré de la gorge. Une interview dans le quotidien Var-Matin du 2 décembre 2006, au sujet de son roman Le Privilège des jonquilles avait provoqué une vive polémique. À Lionel Paoli, journaliste à Nice-matin, qui entendait résumer un propos du livre en disant : « dans Le Privilège des Jonquilles, vous affirmez que la bite des noirs est responsable de la famine en Afrique », Pascal Sevran répond : « C’est la vérité, l’Afrique crève de tous les enfants qui y naissent sans que les parents aient les moyens de les nourrir. Je ne suis pas le seul à le dire. […] J’écris ce que je pense, si des gens bien au chaud dans leur certitude ne supportent pas d’entendre ça ; oui, il faudrait stériliser la moitié de la planète ».
Le journaliste faisait référence au passage suivant (p 214) : « Des enfants, on en ramasse à la pelle dans ce pays [le Niger] – est-ce un pays ou un cimetière ? – où le taux de fécondité des femmes est le plus élevé du monde, neuf enfants en moyenne par couple. Un carnage. Les coupables sont facilement identifiables, ils signent leurs crimes en copulant à tout va, la mort est au bout de leur bite, ils peuvent continuer parce que ça les amuse, personne n’osera leur reprocher cela, qui est aussi un crime contre l’humanité : faire des enfants, le seul crime impuni. On enverra même de l’argent pour qu’ils puissent continuer à répandre, à semer la mort ».
En réalité, une partie des critiques venant d’associations et des médias lui attribue à tort l’énoncé du journaliste. À la suite de cet entretien, plusieurs associations annoncent leur intention de porter plainte contre l’animateur pour incitation à la haine raciale. Pascal Sevran explique le 6 décembre, sur Europe 1 : « J’écris et je dis ce que je veux. Me considérer comme un néo-nazi est une belle connerie. » Le 11 décembre, France 2 réagit officiellement par l’intermédiaire de Philippe Baudillon, directeur général de France 2, qui exprime au nom de la chaîne sa « vive émotion », sa « totale désapprobation » et adresse à Pascal Sevran une « très ferme mise en garde » dans une lettre rendue publique. »  

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