Encore un imbroglio administratif concernant la reconnaissance légale d’un enfant à sa naissance, qui fait la une des journaux et qui empêche Gabin âgé de 20 mois vivant sans existence officielle en France, d’obtenir ses droits sociaux.
Un concours de circonstances a fait que ce petit garçon est né prématurément en Espagne, le 25 août 2011, alors que ses parents passaient d’agréables vacances à Murcia en Espagne. A la sortie de la maternité espagnole, le personnel remet à la mère un certificat d’accouchement et lui demande de le remettre à l’état-civil en France pour qu’il soit reconnu officiellement.
Mais lors du retour de la famille en France et la remise du document à la mairie de Croix, ville d’origine, ils apprennent très vite que la commune de résidence qui s’est mise en relation avec le Consulat espagnol ne peut pas obtenir l’acte de naissance espagnol de l’enfant, en raison du dépassement du délai d’un mois qui est accordé pour déclarer un enfant né à l’étranger.
Et depuis, malgré les démarches successives auprès des différents organismes officiels, les parents n’ont toujours pas obtenu gain de cause pour que leur enfant soit enfin officiellement reconnu par l’Etat Français. Cette situation a déjà occasionné de nombreux frais aux parents qui ont dû faire soigner leur enfant, sans qu’ils puissent bénéficier de la sécurité sociale, ni l’inscrire à une mutuelle ou percevoir les allocations familiales en France.
Mais après avoir très largement alerté les medias et mis le dossier de l’enfant dans les mains d’un avocat, les choses semblent bouger depuis quelques jours, puisqu’un représentant consulaire espagnol a promis de faire le nécessaire dans les meilleurs délais, pour que l’acte de naissance espagnol concernant Gabin, puisse être établi et transmis à l’état-civil français.
Espérons que cela se termine au plus vite pour que Gabin, puisse avoir une pleine identité et ait la possibilité d’être inscrit à l’école dès la rentrée prochaine.
Il faudrait à l’avenir dans une Europe qui se veut harmonisée, que de telles situations ne se reproduisent plus, en simplifiant les procédures pour les enfants nés à l’étranger et donnant des informations peut-être un peu plus pertinentes aux parents concernés.