Tiens, je suis tombé sur cette photo à la fois marrante, étrange et inquiétante : il s’agit d’un terrain de golf jouxtant la centrale nucléaire de Sellafield en Angleterre.
Assez curieusement (encore), c’est au moment où pas mal de pays tels que l’Italie, l’Allemagne en ce qui concerne l’Europe, et la Chine et le Japon (on comprend pourquoi) pour l’Asie ont décidé de geler leur programme suite à l’accident de Fukushima afin de ré-évaluer les risques, que le gouvernement anglais redonne son feu vert pour le lancement de son programme nucléaire.
Pour être précis, les Anglais prennent acte ( ?) de ce qui s’est passé au Japon et affirme qu’ils vont en tenir compte dans leurs travaux de re-nucléarisation du territoire.
D’autant plus que l’Angleterre a besoin de cet apport énergétique. Elle explique, un peu cyniquement d’ailleurs, qu’elle le fait dans l’optique de la lutte contre les changements climatiques et pour éviter de revenir vers les énergies fossiles.
Greenpeace, là comme ailleurs, contre ces arguments en affirmant que, outre les risques, le choix du nucléaire impose des coûts de construction et d’entretien important.
Ça n’est pas que l’Angleterre n’expérimente pas la possibilité d’utiliser des énergies vertes telles que le vent, le soleil, la marée, mais tout cela reste encore très expérimental et si le Royaume-Uni ne veut pas se tourner, de nouveau, vers le charbon, gros émetteur de gaz à effet de serre, la seule alternative reste le nucléaire pour sa production d’énergie.
On l’aura compris, comme partout ailleurs, il y a les pour, les contres, tous avec de solides arguments à la clé !
Mais pour en revenir à nos joyeux golfeurs, ils n’ont pas l’air extrêmement perturbés par la proximité de cette Centrale…
Mais c’est bien connu, l’homme s’habitue à tout. Et puis on ne peut pas toujours penser aux catastrophes, il faut respirer un peu, non ?
Même si le choix de l’endroit pour « respirer un peu », en l’occurrence, est peut-être un peu curieux…
Ben oui, a-t-on vraiment le choix ?