L’antisionisme est le refus d’accorder la souveraineté nationale à ceux (en l’occurrence les juifs) qui ont toutes les raisons de se revendiquer comme un peuple.

Nul besoin de jouer sur les mots, l’antisionisme n’est finalement que la forme moderne de l’antijudaïsme qui progresse dangereusement. De cela les constatations abondent…

Il faut constater qu’à l’allure ou se multiplient les adhésions de masse aux éructations pathologiques d’un Ahmadinejad ou d’un Hugo Chavez, à voir la violence de certains prêches dans des mosquées intégristes, et surtout leur influence sur la jeunesse…

Je voudrai bien que l’on m’explique comment 12 millions de juifs (0,2% de la population mondiale) dont 7 millions d’israéliens occupent tellement de place dans l’Histoire de notre planète, emplissant les médias, et sont l’objet d’une telle « haine » de par le reste du monde ?

Comment qualifier ceux qui déversent un torrent de larmes hypocrites sur les victimes de la Shoah, et qui dans le même temps prêchent l’antisionisme, pour ne pas oser dire la destruction d’Israël ?

Une chose est certaine : on se rend compte de l’influence (néfaste…) du passé sur l’actualité.

Au vu des diatribes qui fleurent sur la toile, on constate que l’antisémitisme (provisoirement assoupi) renait de ses cendres avec une toute nouvelle vigueur, et cela sous les traits de ce que l’on appelle l’antisionisme, qui n’est que pour objectif la destruction pure et simple d’Israël. Il ne faut jamais oublier que les bases de l’antisémitisme ont été édictées par l’Eglise catholique…

Je ne vais pas tomber dans le piège de la revendication de la Palestine. Les dernières découvertes archéologiques indiquent que le peuple juif est issu des peuples indigènes du Canaan, et de tribus qui ont envahi la contrée. On s’éloigne de l’idéologie du « peuple élu » et par ce biais pourrait affirmer la non-légitimité d’Israël sur les terres de Palestine, mais il en va de même pour la communauté musulmane. Donc je clos le chapitre sur l’historique de la Palestine, chacun est libre de ses pensées, mais de toutes les manières personne n’a de légitimité sur ce territoire étant tous  des descendants de ces tribus, cherchez l’erreur !

Il est vrai qu’une infime partie de la population a commis des crimes contre les juifs, mais ils ont eu l’approbation tacite et le soutien de la majorité silencieuse.

« La solution finale a débordé la frontière de l’expérience historique moderne. Jamais encore l’Histoire contemporaine n’avait vu un peuple faire du génocide d’un autre peuple le couronnement d’une idéologie pour laquelle les moyens se confondent pratiquement avec les fins. L’Histoire a certes enregistré des massacres et des destructions terribles perpétrées par un peuple sur un autre peuple, mais tous (pour cruels et injustifiés qu’ils aient été) étaient adaptées à des fins pratiques ».

Je ne peux que vous conseiller le livre de l’historienne américaine Lucy Dawidowicz « The war against the jews », qui depuis quelque temps est disponible en version française. Un éclairage indispensable sur la Shoah et de ce qui a provoqué cette idéologie, bien avant Hitler déjà Luther exprimait son aversion pour les juifs…

Ce petit prélude se positionne dans la parution d’un article du PAS (parti antisionisme français), et qui illustre parfaitement la dérive actuelle. Le problème est bien plus profond et tant que le politiquement correct n’admettra pas que c’est la volonté du monde arabo-musulman, qui ne veut pas d’un Etat juif sur une terre musulmane (pour eux cela va de soi).

Je vous livre cet article :

"Accord entre l’Iran, la Turquie et le Brésil".

L’accord intervenu ce 17 mai entre l’Iran, le Brésil et la Turquie revêt une importance considérable qui va bien au-delà des manœuvres diplomatiques habituelles. Il s’agit d’un accord signé par les ministres des affaires étrangères des trois pays concernés, en présence des Présidents iranien Mahmoud Ahmadinejad et brésilien Luiz Inacio Lula da Silva et du Ministre turc Recep Tayyip Erdogan réunis en  sommet à Téhéran. Cet accord porte sur l’envoi en Turquie par l’Iran de 1200 kilos d’uranium faiblement enrichi (3.5%) pour y être échangé contre un combustible hautement enrichi (20%). Cela sera fait sous  le  contrôle  de  l’Iran  et  de  l’AIEA,  a  précisé  le  Ministre  iranien  des  Affaires Etrangères. Enfin, cette  proposition sera communiquée à l’AIEA, dans un délai d’une semaine.

Quelles sont les conséquences politiques que l’on peut d’ores et déjà tirer de cet accord ?

L’USraël et ses alliés ont échoué dans la tentative d’isoler l’Iran sur la scène internationale.  Malgré  l’embargo,  les  sanctions,  la  diabolisation  et  les  tentatives  de renversement du gouvernement, la République Islamique d’Iran a maintenu et étendu son influence  et  son  prestige  dans  le  monde.        

Que  ce  soit  en  Afrique  (la  médiation du Président du Sénégal et ses critiques adressées à la France, dans le traitement de l’affaire Clotilde Reiss), en Asie (intensification des relations entre l’Iran et la Chine)  ou  en Amérique latine avec le soutien de Cuba , du Venezuela , de la Bolivie et du Brésil entre autres , l’Iran a su vaincre les tentatives d’isolement. 

Son influence et son prestige ont grandi également parmi tous les musulmans en lutte contre le sionisme et lassés d’être trahis et humiliés. Aujourd’hui, la Résistance au sionisme dans cette région (la Syrie, le Hezbollah, le Hamas)  a le soutien total de l’Iran, tant par ses positions de principe (refus de  l’arme  nucléaire  fondé  sur  les  principes  islamiques),  que   sa   dénonciation  sans concession  de l’entité sioniste et de son emprise sur de nombreux gouvernements.

L’Iran a  permis  à  de  nombreuses  nations  de  commencer  à  s’émanciper  de  la  mainmise de l’USraël et de ses alliés, c’est-à-dire, des puissances impérialistes et arrogantes issues des conquêtes européennes.

Par ce traité signé par l’Iran, la Turquie, et le Brésil, l’initiative politique a changé de  camp.  Ce ne sont plus les Etats-Unis qui, à la demande du lobby sioniste américain, dictent leur agenda aux autres. Les nations  que l’on appelle émergentes, ont pris conscience de leur force et des intérêts de leur peuple.

Elles refusent de se soumettre aux diktats des Etats-Unis et de l’Union  européenne, agissant pour le compte d’Israël. Recevant le Président brésilien Lula, le Guide Suprême Seyyed Khamenei a dénoncé la politique  américaine  qui  cherche  à  diviser  les  états  libres  pour  mieux  exercer  son hégémonie. Il a, notamment, encouragé les pays indépendants à renforcer leurs liens et leur coopération pour changer cette situation.

De son côté, le Président Lula a fait remarquer qu’il y a un changement de climat dans la politique internationale et que ce changement devra entraîner des réformes, au sein des Nations Unies. Le Président Ahmadinejad, pour sa part, a déclaré que quelques pays qui contrôlent les centres politiques, économiques et médiatiques du monde, ne veulent pas que d’autres pays  fassent des progrès. Enfin, le Ministre turc des Affaires Étrangères considère qu’aujourd’hui, il n’y a  plus  besoin de sanctions dans l’affaire du nucléaire iranien.

Face au Conseil de Sécurité (5 membres permanents possédant tous, l’arme nucléaire et l’un de ses membres -les USA- l’ayant utilisée à deux reprises), les Nations qui veulent être libres et se  développer, constituent déjà une unité qui pourrait très prochainement devenir un pôle alternatif. Il s’agit de la majorité de la population humaine et  de pays possédant d’immenses réserves de matières premières. C’est sans doute dans cet esprit que le Président Lula a parlé de réformes, au sein des Nations Unies.

Que sont en effet aujourd’hui ces Nations Unies ?

Son exécutif, le Conseil de Sécurité, est toujours à la merci d’un de ses membres usant de son droit de véto. C’est ainsi que l’entité sioniste a  toujours   bénéficié  du  droit  de  véto  nord-américain  pour  continuer  sa  politique d’usurpation et d’agression. Par ailleurs, l’agression de l’USraël contre l’Irak, malgré le véto de la France de M. Chirac et M. de Villepin, a ôté toute crédibilité à cette institution prétendant agir au nom de la « conscience universelle »,  « du droit international » et autres phrases ronflantes qu’ont toujours utilisées les oppresseurs.

Aujourd’hui, c’est sous la pression d’Israël, état nucléaire, non-membre du Traité de Non-Prolifération (TNP), que le Conseil de Sécurité étudie l’aggravation de sanctions à l’encontre de l’Iran, signataire du TNP, soumis à des inspections de l’AIEA qui n’ont rien donné. C’est toujours sous  l’influence du lobby sioniste que la nouvelle doctrine Obama  en  matière  nucléaire,  menace  les  pays  qui  n’acceptent  pas  la  domination  de l’Usraël tels l’Iran et la Corée du Nord. Et l’usage de frappes nucléaires par l’Usraël est clairement mentionné. Ainsi on ne peut que se réjouir de voir des nations telles l’Iran, la Turquie et le Brésil, demain rejointes par d’autres, chercher entre elles, dans un esprit de respect  et de justice, les solutions diplomatiques qu’un Conseil de Sécurité largement sionisé, ne souhaite pas.

La France, par son passé et par toute une symbolique qui constitue encore en partie son héritage, aurait pu être le pont entre ces puissances émergentes et l’Europe. Mais, dirigée par Sarkozy et Kouchner, notre diplomatie a préféré être à la remorque de Tel-Aviv, adoptant souvent des positions bellicistes plus dures que celles d’Obama. Une telle attitude fait courir à notre pays, le risque d’une guerre qui n’est pas la sienne mais celle du lobby sioniste international et d’Israël. C’est pourquoi,  l’accord survenu entre l’Iran,  le  Brésil  et  la  Turquie  est  aussi  une  gifle  à  la  diplomatie  de  Sarkozy  et  de Kouchner.  Maintenant,  c’est  aux  Français,  eux-mêmes,  de  savoir  ce  qu’ils  veulent : continuer à exécuter servilement les ordres de Tel-Aviv ou rejoindre toutes ces Nations qui sont déjà le monde de  demain. Cela est encore possible; encore faudrait-il que la politique étrangère de la France se décide à Paris et non à Tel-Aviv.

Le Président,

M. Yahia Gouasmi

Que se cache-t-il derrière cette focalisation sur Israël ?

Comment le passé continue d’abreuver l’actualité, les médias en toile de fond.

Le débat est ouvert et j’espère qu’il restera dans la courtoisie et le respect d’autrui.