Une fois de plus, une société sans scrupule, profite de la détresse de parents pour s’enrichir. Sur la commune de bordeaux vous ne pouvez plus visiter votre enfant hospitalisé sur le vaste parking de l’hôpital Pellegrin, sans devoir vous acquitter d’un droit de parking, imposée par une société en charge de son exploitation. La colère gronde chez les utilisateurs contraints d’utiliser ce lieu de stationnement


 Des gens sont confrontés à un triple problème. Le premier, bien sûr est la santé de leurs enfants qui sont hospitalisés dans cet hôpital spécialisé, pour des maladies sérieuses et nécessitant très souvent de très longues hospitalisations.

Le suivant tient dans l’organisation de la vie familiale et professionnelle car il est difficile de rester à coté de son enfant et de continuer son travail. La plupart procèdent à des roulements, au chevet du malade et viennent bien souvent directement de leur  lieu de travail vers l’hôpital Pellegrin qui est dans un secteur pauvre en stationnement, d’où l’obligation d’utiliser son véhicule personnel et de se garer dans l’enceinte de l’hôpital. Le troisième souci rencontré est purement financier. Une hospitalisation coute très cher aux parents d’un malade qui doivent diminuer leurs heures de travail ou dans certains cas poser des congés sans solde pour être plus disponible. Des frais non pris en charge par les services sociaux peuvent s’ajouter allant jusqu’à la location d’une chambre d’accompagnement ou particulière, en ville. Ces nouveaux frais de parking, pouvant aller jusqu’à 35 €uros, par jour et pour chacun des parents, sont donc très mal venus et provoquent la colère justifiée de toutes ces familles déjà bien éprouvées. Les hôpitaux de bordeaux se sont délestés des soucis d’aménagement et de gestion de leur parking vers une société privée qui est en droit de « monnayer » ses services. Une nouvelle fois, le choix à été fait entre moralité – compassion et  appât du gain. Bordeaux n’est surement pas la seule à monnayer la détresse de ses citoyens et  la France perd tous les jours un peu plus ses valeurs humanitaires et sociales. Nos politiques devraient en tenir compte.