Le Paris Saint Germain et L’olympique Lyonnais se sont rassurés dans le jeu en écrasant Montpellier (0-3) et Bordeaux (3-1).
Les dirigeants Qatariens du PSG doivent actuellement se frotter les mains. En recrutant Pastore pour 42 millions d’euros, ils ont réalisé l’un des plus gros coups de l’histoire de la Ligue 1. L’international argentin a illuminé de son talent le match de samedi soir sur le terrain de la Mosson à Montpellier. Avant cela, les hommes de René Girard étaient maîtres de la possession de balle et sans un grand gardien, le PSG aurait bien eu du mal à s’en remettre. Pendant une petite demi-heure, les Montpelliérains ont dominé l’impact physique et technique d’une rencontre agréable à suivre. Mais en l’espace de cinq minutes, les Parisiens ont tué le match. D’abord par Kévin Gameiro à la réception d’un centre de Nenê. Et surtout par un éclair de génie de Pastore. Déjà auteur d’un joli but contre Evian la semaine dernière, le jeune argentin a exécuté une volée magistrale du droit. Mieux en place en seconde mi-temps, les hommes d’Antoine Kombouaré ont pu gérer et ont même soigné leur goal average, encore grâce à Pastore en fin de match (80′). Une victoire convaincante, contre l’ex leader du championna, qui permet au PSG d’attendre sereinement le match de Rennes dans le siège de leader.
Un peu avant, c’est Lyon qui s’était rassuré. Une deuxième défaite après celle de Caen aurait fait désordre. Mais dès le début du match, Bafetimbi Gomis profita d’une défense apathique pour reprendre un centre en force de Bastos pour un but qui ressemble à celui qu’il avait déjà inscrit contre Marseille. Au bout de huit minutes, les Lyonnais avaient déjà le plus dur. L’ex stéphanois marquera même un doublé après un beau travail de Grenier côté droit et un centre contré par Nguemo. Pendant une mi-temps, on vit des Lyonnais séduisants dans l’élaboration de leur jeu grâce notamment à un milieu qui se projetait vite vers l’avant. Il faut dire que l’opposition du soir était d’une rare pauvreté et surtout d’une fébrilité défensive déconcertante. Mathieu Chalmé et Michael Ciani étaient en danger sur tous les ballons qui arrivaient dans leur dos ou dans leur pied. C’est d’ailleurs le premier qui est à l’origine du troisième but Lyonnais en seconde période. Pris de vitesse par Bastos, il n’a pu pousser suffisamment le ballon vers son gardien et donnait au brésilien l’occasion de briller devant Carrasso. Les changements effectués par Francis Gillot à la pause n’auront que très peu perturbé la machine Lyonnaise. Certes, Bordeaux a mieux fini et a même réduit le score sur penalty de Modeste. Certes, les Bordelais ont crée du jeu, ont été plus mobiles en fin de match. Mais c’est bien trop peu. Lyon se rassure, Bordeaux s’enfonce encore un peu plus dans ses doutes.