Après nous avoir régalés des tribulations nostalgiques et sulfureuses de ses Dames indignes, voici que Jacques Monnet nous revient, plus fringuant que jamais, pour nous offrir Jérusalem again.
En 302 pages de son style alerte, érudit et ô combien prenant, il nous ouvre la « porte de Nicanor » (d’où le pseudonyme sous lequel il fit ses premières armes dans les colonnes de Come4News) vers « Le bleu de Jérusalem [qui] est la couleur que Dieu mélange à l’aube en se regardant dans le ciel ») et nous invite à nous laisser ensorceler, nous aussi.
Avec la complicité d’un Paul qui lui ressemble comme un frère, il nous propulse dans la vie de Rita et Shoshana, qu’on pourrait croire sœurs si elles n’étaient ennemies. C’est tout le sanglant paradoxe de cette terre de Palestine où les hommes et les femmes de sa génération n’ont jamais rien connu d’autre qu’un conflit fratricide qui lui met le cœur en berne …
J’ai cru comprendre en retournant sur l’article du 27 août 2009 que Nicanor n’existait
plus. 2ème livre !! félicitations.