Appel : pour la défense de nos droits constitutionnels… chacun doit prendre ses responsabilités.
A l’invitation de notre ami Bruno-Pascal Chevalier, du collectif Ensemble pour une santé solidaire, nous avons souhaité que notre nom figure dans la liste des 200 premiers signataires de cet Appel. En fait aussi partie le journaliste Jacques Cotta, réalisateur de l’indispensable documentaire Dans le secret de l’accès aux soins en danger et auteur de plusieurs essais. Voici ce qu’il écrit à propos de cette démarche : "Chaque jour, la réalité s’impose de la façon la plus violente qui soit. Les licenciements se multiplient et les contre réformes gouvernementales ne cessent de frapper les services publics les plus essentiels. La santé avec la loi Bachelot, la sécurité sociale, l’éducation, la justice, l’information, rien n’est épargné. Après le 24 janvier les manifestations du 19 mars étaient encore plus massives. Et comme seule réponse à ces mobilisations pour mettre un coup d’arrêt aux mesures que subissent les travailleurs, salariés, jeunes ou retraités, les directions syndicales tergiversent. Elles ne trouvent rien de mieux que de prévoir "un premier mai revendicatif". Et après le premier mai ? La mi-juin avant la rentrée de septembre ? Mais à quoi bon toutes ces journées d’action ? Au départ nous étions 200 à lancer cet appel, de tous horizons, ayant cependant le même objectif, l’intérêt général et la défense du bien commun. Aujourd’hui, trois jours plus tard, nous sommes plus de 1200 à l’avoir fait nôtre ! (1469 à l’heure où ces lignes sont écrites, NdA) Plus que jamais notre appel répond aux exigences du moment. Aussi pour être porté et propagé le plus largement possible il demande toutes les énergies, tous les efforts. Partout, auprès de vos amis, dans votre entreprise, dans votre quartier, auprès de votre section syndicale, de votre organisation politique, de vos élus, de votre association, faites-le connaître, propagez-le ! Sur les blogs, sur les sites…"
Signez-le à votre tour et faites-le signer. Il s’agit d’un réflexe citoyen.
Une marche sur l’Assemblée !
Une trentaine de réunions rassemblant hospitaliers, médecins, infirmiers ou usagers, employés de la fonction publique ou salariés du privé, simples citoyens ou élus se sont tenues dans toute la France. Dans chacune de ces réunions, une question, une seule, systématique : "comment s’opposer à la politique qui organise les licenciements, liquide les services publics, attaque la sécurité sociale, interdit l’accès aux soins pour tous ?" Pour y répondre, 200 premiers signataires ont décidé de porter l’appel suivant et d’obtenir des signatures par milliers !
Alors que la crise économique et financière frappe de plein fouet, particulièrement les plus fragiles, travailleurs, salariés, retraités ou jeunes, le gouvernement de Nicolas Sarkozy s’apprête à faire voter la loi Bachelot, une loi inique qui met en cause directement le droit à la santé.
La politique mise en œuvre aujourd’hui – franchises médicales, mais aussi fermetures de services hospitaliers ou d’hôpitaux de proximité, réduction de personnels et dégradation des soins, …- est insupportable. Elle touche au droit de se soigner, au droit de vivre !
Au nom du combat contre le déficit, on remet en cause le principe fondateur de notre sécurité sociale – Chacun paye en fonction de ses moyens, chacun a le droit d’être soigné selon ses besoins ! Le gouvernement et le président de la république veulent privilégier une médecine qui ne permettrait qu’aux plus riches d’accéder aux soins.
Mais cette politique de la santé est indissociable d’une politique d’ensemble qui au nom de l’ouverture aux marchés financiers et à l’Europe de « la concurrence libre et non faussée » mène depuis des années à la catastrophe en développant la privatisation de tous les services publics, la réduction des personnels, la limitation des salaires et l’augmentation des profits, le développement de la précarité, les difficultés accrues pour accéder au logement, la destruction des emplois et des métiers….
Ainsi, dans le contexte actuel, ce qui nous guette est clair, contesté par personne.
Il n’y a donc plus le choix ! Aux grands maux les grands remèdes ! Dans la foulée des travailleurs en Guadeloupe qui ont imposé par l’unité leur volonté au patronat et au gouvernement, nous, soussignés, décidons d’en appeler à l’organisation d’une grande marche sur Paris à l’assemblée nationale, pour faire entendre la volonté du peuple.
Nous en appelons aux responsables politiques, syndicaux et associatifs. Qui refuserait de prendre ses responsabilités pour faire prévaloir l’intérêt général se montrerait complice du système capitaliste qui rejette des millions de personnes dans la misère, liquide services publics et intérêt général, prépare les plus grandes catastrophes dont les peuples seraient les premières victimes !
Aucun prétexte, aucune manœuvre ne devrait empêcher que tous se rassemblent pour :
– Pas un licenciement !
– Retrait de la loi Bachelot !
– Pas touche au travail, au salaire, à la santé, à la sécu, à nos services publics !
Signez la pétition en suivant ce lien.
Bonjour Olivier,
je viens de signer la pétition !
J’espère qu’elle donnera les résultats escomptés !
Amicalement,
Dominique
Olivier,
j’ai aussi signé tant cela me semble vital! et j’ai envoyé cette pétition à mes connaissances
cordialement
Merci à vous deux 🙂
Pétition !
Bonsoir Olivier Bonnet bien sur j’ai aussi signé cette pétition et je vais la distribuer
sur ma boite mail!
Cordialement Laury
Ludo a signé la pétition
Cordialement
Merci 🙂
Bonsoir Olivier.
Hé bien moi au risque de choquer certains, je ne signerai pas et je ne ferai pas de diffusion.
Je partage certainement le constat de beaucoup de personnes quant à la situation actuelle mais je ne partage pas la même idée quant aux solutions. Encore que je pense qu’il devrait y avoir un coefficient maxi entre le plus gros (avantages compris) et le plus petit salaire d’une entreprise.
Mais concernant vos solutions, je trouve qu’il y a trop d’employés dans la fonction publique.
Trop de personnes sont occupées à des tâches inutiles, établir des rapports qui ne sont jamais lus, faire des stat dont on ne tient pas compte…..(Un exemple le manque d’infirmières qui avait été prévu)
Dans les hôpitaux par exemple, il y a trop de postes de direction et pas assez de travailleurs. (pour faire simple)
Je ne crois pas que la Guadeloupe soit un bon exemple car ce que la Guadeloupe a obtenu sera ce dont certains autres seront privés. Une partie des revenus du nouvel impôt, le RSA est déjà parti pour la Guadeloupe.
De plus dans votre raisonnement, vous semblez faire abstraction du fait qu’il faut à un moment payer ce que l’on dépense et que nos enfants paieront ce que nous dépensons aujourd’hui.
La Guadeloupe est le meilleur exemple de l’incompétence de nos politiques qu’ils soient de gauche comme de droite. S’ils avaient pris les mesures nécessaires pour réguler les abus en matière de prix, la situation ne serait jamais devenue ce que l’on a connu.
Et pour gérer la situation, au lieu de faire baisser les prix, le gouvernement a donné encore plus d’argent qui va être dépensé dans les magasins et enrichir les plus riches.
Une autre chose qui me surprend dans vos revendications. La franchise médicale.
Je suis totalement pour afin de responsabiliser les consommateurs.
Ne me dites pas que dans un pays qui compte par exemple 9 millions de chats domestiques (on imagine le montant total des frais de nourriture ou de vétérinaire) on n’est pas capable de payer une quotte part pour sa santé alors que l’on paie pour sa voiture, son portable et bien souvent pour son tabac.
Je pense que seule la franchise peut responsabiliser les gens. (Il faudrait aussi des contrôleurs mais pour contrôler les médecins, les kinés….)
Divers exemples sur ce principe (franchise ):
Dans certains immeubles collectifs où l’on a installé des compteurs individuels d’eau on a constaté des baisses de consommation allant jusqu’à 40%.
Il en est de même pour le chauffage avec les compteurs de calories.
Par ailleurs, je pense qu’il faut permettre aux gens de gagner leur vie en facilitant réellement la façon de se mettre à son compte et en protégeant ceux qui le font. En augmentant le nombre de fonctionnaires on ne fait bien souvent que d’augmenter les tracasseries.
Plus d’infirmières, d’aides soignantes, de contrôleurs sanitaires, des fraudes oui mais pour le reste attention à l’étatisme.
Je crois que Clémenceau avait une phrase célèbre sur les fonctionnaires et les impôts.
Enfin ce n’est que mon avis et encore très décousu après une nuit blanche.
Cordialement
new reporter,
c’est vrai qu’il y a peut-être un peu trop de directeurs, de cadres… Mais, il n’y a pas assez de médecins, d’infirmier(e)s, d’aide-soignant(e)s dans les hôpitaux…
La Fonction publique, on ne doit pas y toucher… La Sécurité sociale, la santé non plus…
Amicalement,
Dominique
Halte a la collaboration de BP Chevalier
Olivier moi je suis désolé mais moi aussi tout comme new reporter , je ne signerai pas et je ne ferai pas de diffusion
Pour la simple est bonne raison, quand je vois le comportement de Mr Bruno Pascal Chevalier, président du collectif ensemble pour une santé solidaire, responsable ccas assistant social et parrain de l’association AIRSS, qui à un comportement de collabos avec le gouvernement actuel [url]http://positivement-votre.forumactif.com/la-liste-noire-f67/j-accuse-bruno-pascal-chevalier-t1585.htm[/url], en dénoncent lui-même par courrier a Mme Bachelot, ministre de la santé et des associations, notre association SIDAVENTURE [url]www.sidaventure.asso.fr[/url] notre projet « protocole JMAR », alors que lui-même ne connaît rien sur le remède en question, et il devrait apprendre a lire car sur notre forum nous mettons bien lisiblement et en détails sur le projet JMAR1. « Avec des propos suivant : au nom des malades et notre association [b]« Ensemble pour une santé solidaire » et en mon nom propre. Je suis scandalisé par votre article de la découverte du siècle d’un remède contre le SIDA, je vous accuse de mise en danger des malades, j’alerte l’ensemble des associations de luttes contre le SIDA »[/b], puis pour moi les petits Roquets comme lui qui abois devant un portail ou derrière Mme Bachelot la ministre de la santé, puis quelques jours après il lui lèche les bottes, en lui envoyant une courrier, je dits et répète que si nous étions dans les années 40/45 il serait du coté des collabos, alors cette personne est lui-même un danger pour nous tous et qui n’est pas représentatif pour [b]notre défense de nos droits constitutionnels[/b], donc je vous demande de pas diffuser cet appel sous le nom de Bruno Pascal et du collectif ensemble pour une santé solidaire.
Alors [b]OUI[/b] Chacun paye en fonction de ses moyens, chacun a le droit d’être soigné selon ses besoins !
Nous avons le droit de se soigner, au droit de vivre !
Et ce n’est Mr Bruno Pascal qui va décider pour nous ???
Je pense que vous n’ignorez pas que lors du rapport de l’ONUSIDA sur l’épidémie mondiale du SIDA en 2008, MONDIALEMENT, on estime que :
•les personnes porteuses du VIH et atteintes de SIDA sont entre 70 000 000 et 100 000 000.
•8460 personnes par jour meurent du SIDA.
•14 000 nouveaux cas de séropositif par jour.
•Plus de 7 000 000 de personnes doivent être traitées aux Anti Retro Viraux
•Le SIDA fait de plus en plus d’orphelins dans le monde
•Des villages entiers ne sont plus habités que par des enfants dont certains sont déjà sidéens
Pour beaucoup d’autres pays, c’est un problème de la conservation de la vie et de la continuité de l’histoire nationale
Et je vous r’appel le montant en moyenne d’un traitement pour un séropositif est de 1500€ par mois a vous de faire l’opération…
Mr Christian CAVALLI
Président de l’association SIDAVENTURE
contre le SIDA
Le sida ?
la dessous c’est aussi une histoire de gros fic ? j dit pas qu’il ne faut pas aider si il faut mais c’est du business du fric du pognon pour tout les gros ? ouvrez les yeux
http://positivement-votre.forumactif.com/sidaventure-avec-une-equipe-de-chercheurs-f49/
Oui [b]Lucien[/b], justement ouvrez donc les yeux, pour ne pas faire comme Mr Bruno Pascal Chevalier président du collectif ensemble pour une santé solidaire, qu’il à monter après sa grève de soin, vu que la mayonnaise avait pris avec cette grève, il ouvre se collectif en demandant a tous ceux qui ont signés sa pétition « non a la franchise médicale » de le rejoindre moyennant une cotisation. Je pense que Mr Bruno Pascal Chevalier, vas vous faire comme l’an dernier, faire un appel comme pour non à la franchise médicale juste avant ses vacances et puis partir l’été au soleil dans les îles sous les cocotiers avec son compagnon, puis après plus de nouvelle de lui et sa lutte
Puis il vient nous attaquer sur notre projet du protocole JMAR1, alors qu’il connaît rien sur notre démarche, mais surtout que nous proposons le remède [b]gratuitement [/b] et que notre association SIDAVENTURE ne demande pas de cotisation, et nous prenons tout en charge pour les patients séropositifs, juste pour te dire que pour nous il est pas question de faire du fric sur le SIDA, comme toutes ses Associations qui disent de lutter contre le SIDA, et qu’elles font tout pour nous faire passer pour des charlatans…Voilà en bref sur le personnage Bruno Pascal Chevalier, et pour plus d’informations sur notre protocole JMAR1, tu peux aller voire toutes les informations sur notre forum http://www.sidaventure.asso.fr
@ Christian Cavalli : je ne connais pas le dossier de votre « [i]remède au SIDA[/i] ». Mais il me semble étrange qu’un remède existe et qu’on ne le sache pas. Pourquoi ?
@ New reporter : « [i]Ne me dites pas que dans un pays qui compte par exemple 9 millions de chats domestiques (on imagine le montant total des frais de nourriture ou de vétérinaire) on n’est pas capable de payer une quotte part pour sa santé alors que l’on paie pour sa voiture, son portable et bien souvent pour son tabac[/i] » : argument de café du commerce. Responsabiliser les malades est un non sens parce qu’on ne fait pas exprès d’être malade ! Avec les franchises ils sont punis d’être malades ! Pour un nombre minime d’abuseurs, vous faites payer tout le monde. Et ceux qui ont des traitements lourds, désolé, oui certains ne peuvent plus payer les franchises ! Elles restreignent l’accès aux soins. Quant au financement de la Sécu, il faut faire cotiser davantage le patronat et que l’État rembourse ce qu’il doit. Il n’y aurait plus de déficit !
http://www.sidaventure.asso.fr
Olivier !
Justement nous sommes là pour faire reconnaître le remède JMAR1 tu as même un article sur come4news [url]http://www.come4news.com/1er-reunion-en-france-sur-le-remede-qui-guerrir-du-vih-sida-432543[/url] Car comme je pense que tu te doutes bien les difficultés que justement nous rencontrerons devant les associations et laboratoires et que Mr Bruno Pascal à été le premier a nous traiter de charlatans sans rien connaître sur le remède en question
@Olivier Bonnet :
Opération : Brûlons l’Assemblée/ Constat général
Je vous remercie pour vos articles, qui au-delà de l’information délivrée et du constat que vous en faites, sont révélateurs de la phase « politique » que nous connaissons. Si j’aoute une analyse des commentaires que vous suscitez, je ne peux que conclure que nous sommes à l’ère de la Haine de la Démocratie, à l’inversion-renversement de toutes nos valeurs, et à la mise au rebut de notre devise nationale « Liberté Egalité Fraternité »…cette haine de la Démocratie apparaissant tout autant chez nos politiques qu’au travers des commentaires « citoyens » sur ce site.
Une haine de la Démocratie, ne résultant pas d’une menace extérieure, terroriste, obscurantiste mais bel et bien d’une menace intérieure nourrie par l’individualisme, le consumérisme, le désirisme, l’égoïsme…une menace soutenue par l’orientation des médias, le contrôle de l’Information, la manipulation de l’opinion publique.
Retraites, islam, sécurité sociale, crise économique,etc..tout est bon pour attaquer la Démocratie jusqu’à la vider de tout ce qui la définit en tant que telle. Maintenant la confusion entre « démocratie libérale » et « démocratie réelle », on s’acharne sur le « démocratique » et on oublie la menace « libérale » seule responsable de tous les maux actuels : dans le sens où la « démocratie libérale » est le règne d’une Humanité infantile et capricieuse, aux désirs illimités. Où chacun prétend à tous les droits et refuse d’assumer quelque devoir que ce soit. Où la Solidarité matérialisant la Fraternité de notre devise se voit remise en cause par l’individualisme jouisseur. L’Egalité ou la volonté d’une société égalitaire devient scandaleuse, tant la compétition économique s’est imposée comme le modèle des conduites humaines, une Humanité où nous ne sommes plus égaux mais concurrents.
Mutation idéologique que vous avez le mérite d’illustrer par le choix ciblé des sujets de vos articles, et en cela, les « démocrates » vous remercient.
Nos concitoyens doivent saisir que nous ne vivons, d’ors et déjà plus dans une démocratie mais bel et bien dans un Etat de droit oligarchique, où le discours politique par l’inversion logique des causes et des effets, devient un discours antidémocratique. Où l’illimitation capitaliste de la richesse n’est jamais remise en cause, quand l’illimité de la richesse humaine est lui pointé du doigt et stigmatisé comme « responsable ».
Les gouvernants s’affranchissent de toute responsabilité alors qu’ils ont le pouvoir, pour rendre le peuple responsable alors qu’il n’a aucun pouvoir objectif. L’Humanité toute entière est devenue la « classe dangereuse ».
Nous sommes passés de la « politique » à la « biopolitique » où la seule relation entre Etat et citoyens devient le contrôle, un contrôle afin de maintenir pouvoir oligarchique et d’empêcher toute démocratie réelle.
La faiblesse de la Démocratie est qu’elle n’est portée par aucune « nécessité historique », qu’elle n’en porte aucune : cela est sa faiblesse mais aussi sa Force, force qui effraie les gouvernants, les « idéologues au service des élites », les «penseurs médiatiques », force qui fait naitre la Haine chez « nos maîtres »…
Sa faiblesse ne peut être corrigée que par la volonté de tout citoyen d’aspirer à une société où notre devise verrait sa réalisation dans le Réel : « Liberté Egalité Fraternité »…
Conclusion : nous n’en sommes plus à un temps où il faudrait marcher sur l’Assemblée, le moment est venu de « brûler » cette Assemblée, et d’en bâtir une nouvelle où ce sera bel et bien le Peuple qui sera représenté…
Un peu hors-sujet, vous m’en voyez désolé…juste un constat issu de vos articles et des commentaires étranges que parfois il suscite de la part de certains.
Cordialement,
Merci de votre contribution. Mais brûler l’Assemblée ?
@Olivier Bonnet
« brûler l’Assemblée »…soit sortir du modèle « démocratie libérale » et envisager la « démocratie réelle » ou directe…
Sortir d’une captation du Pouvoir par une classe politique qui ne fonctionne par « endogamie » et empêche pluralisme, renouvellement, etc…en accaparant le pouvoir par l’élitisme structurel de notre société…ajoutant qu’élite politique et économique se sont souvent rencontrés sur le banc de l’école, mêmes écoles, mêmes profils, mêmes parcours, accroissant encore plus la « perméabilité » entre Etat et Privé jusqu’au point où l’Etat devient un outil de contrôle pour le Privé…
Il est certain que ce système doit disparaître avant soit de nous envoyer tous dans le mur, si ce n’est pas déjà fait, soit d’aboutir au fascisme ou pire.
Donc, vu que nous, citoyens, devons supporter sans broncher le diktat de la Loi du Marché, qui du jour au lendemain envoie des millions d’entre nous vers les cases : « chômage », « divorce », « suicide », « alcoolisme », « dépression », « clochardisation »,etc…il me semble que sans être « radical » le temps du compromis « docile » est révolu si nous voulons sauver la Démocratie et enfin faire de notre devise nationale, une réalité ou de s’en approcher le plus possible.
Donc, oui « brûler l’Assemblée », symboliquement ou réellement…seul le Pouvoir, politique et économique, a le choix du biais par lequel cette « confrontation » se fera…étant donné que dans ce type de « confrontation », celui qui a le monopole de la Force décide des « moyens ».
Cordialement,
Dominique vous indiquez :
La Fonction publique, on ne doit pas y toucher…
Croyez vous que notre fonction publique fonctionne moins bien qu’en 1981?
Et pourtant elle a doublé alors que dans le même temps l’état s’est défaussé d’un tas de choses.
Savez vous à quoi servent les DDE? A rien depuis la création des ADA. (Equipement en formule départementale)
Alors il a fallu créer une fonction aux membres de cette DDE.
Je pense qu’il ne faut pas supprimer de postes d’enseignants, de médecins, d’infirmières… mais y a t il besoin d’autant de personnes qui renseignent des stats dont personne ne se sert? A t on réellement de cette multiplication des directeurs et des chefs de services?
Franchement je ne crois pas!
A L4ATTENTION DE M CAVALI
EN EFFET M CAVALI . JE SOUHAITE METTRE EN GARDE LES MALADES DU SIDA CONTRE VOTRE REMEDE 3MIRACLE3 ET JE NE SUIS PAS LE SEUL « VOIR L EMISSION DE france 5 et la réaction des associations de lutte contre le sida » Vos accusations sur mon compte personnel par contre mérite que je porte plainte . Notre association fonctionne que par le bénévolat et l’adhésion n’est que de 5 euros et nos compte son ouverts a tous , nous avons une AG CE WEEK END. OUI JE PART EN VACANCE AVEC L ARGENT QUE JE GAGNE PAR MON TRAVAIL ET VOS PROPOS DIFFAMATOIRE MONTRE BIEN VOTRE NIVEAU D4INTELIGENCE . Je me bat pour ceux et avec qui sont exclu de notre système de santé. Voila je ne perd pas de temps a vous répôndre plus que cela , la justice fera son travail et n’encombrons pas ce site .
ci joint une des publications a votre sujet dans TRT5
LE VRAI ET SEUL REMÈDE CONTRE LE SIDA DÉCOUVERT À MADAGASCAR » OU UNE BIEN AVENTUREUSE CHARLATANERIE
Décryptage et analyse par le TRT-5 du protocole A72 ou JMAR
publication: 15 avril 2009
Au début de l’année 2009, un grand nombre de personnes séropositives et d’organismes français de lutte contre le VIH/sida (associations, institutions de santé etc.) ont été assaillis de messages électroniques leur offrant la possibilité de « participer au protocole A72 du remède soignant les personnes séropositives au VIH/sida ». Ces messages, envoyés par l’association française Sidaventure, basée en Dordogne, disaient vouloir « offrir la guérison du sida grâce au remède A72 ».
Qui sont les expéditeurs de ces messages ? Les textes émanent du Président de l’association, Christian Cavalli, « avec une équipe de chercheurs qui comprend un professeur universitaire médical et des spécialistes de la médecine traditionnelle ». Cette équipe serait basée à Madagascar, mais aucune indication n’est donnée sur son lieu d’exercice (hôpital, université, centre de recherche, …..).
Que disent ces messages ? Les différents textes affirment que se trouve à la disposition des personnes vivant avec le VIH un « remède » découvert à Madagascar. Il s’agirait d’un « remède basé sur 10 espèces de plantes » (à un autre endroit on parle d’une « association de neuf types de matières végétales » !) qui « guérit 100% des malades sidéens traités ». Il est en outre précisé qu’il s’agit d’ « une guérison définitive et non un blocage de la multiplication virale comme pour les ARV ».
Des faits sont-ils fournis à l’appui de ces affirmations ? Aucun. On a beau lire avec attention les innombrables messages envoyés, aucune donnée permettant d’effectuer une quelconque vérification de la véracité des propos tenus n’y figure. On donne des noms de chercheurs exerçant à Madagascar. On parle d’un « essai thérapeutique » ( ?), de « tests » et d’ « essais » précliniques » ( ?). Il est dit que « les essais qui ont été faits » ont « permis de prouver l’efficacité du médicament (patients totalement guéris) et son innocuité (absence totale de substances toxiques et de bactéries) ». Il est aussi fait mention à de très nombreuses reprises d’un taux de guérison du sida de 100 % chez les personnes qui l’ont expérimenté. Mais aucune référence bibliographique ni aucune publication n’est donnée, permettant la moindre vérification de ces affirmations et de l’efficacité de ce produit. L’étude de l’efficacité d’un nouveau médicament comporte plusieurs étapes (études de phases I, II, III). Le soi-disant protocole proposé pourrait correspondre à la phase III, mais il n’est donné aucun résultat avéré et vérifiable des phases précédentes. De plus, dans un même texte, on parle tantôt d’un protocole destiné « à « reconfirmer l’efficacité du remède A72 », ce qui est une démarche scientifique, tantôt d’une « offre de traitement » à laquelle on invite à répondre, ce qui est une démarche commerciale.
Que dire du « protocole A72 » ? Tout d’abord qu’il ne s’agit pas d’un protocole. Il existe un cadre-type de protocole qui doit donner aux personnes susceptibles d’y participer des précisions sur, entre autres :
– les noms du promoteur, des investigateurs et leur lieu d’exercice,
– les autorisations des autorités de tutelle (ministère de la Santé, AFSSaPS, Comité de protection des personnes),
– les assurances prises,
– le détail des conditions d’inclusion, des différentes étapes, du suivi médical (fréquence des visites, examens et analyses effectuées etc.),
– les différents groupes de patients entrés dans le protocole et le nombre de patients dans chaque groupe,
– les critères de jugement de l’efficacité du traitement proposé,
– les bénéfices, et surtout les risques.
Aucune de ces informations ne figure dans le prétendu « protocole A72 ».
Par ailleurs, demander la photocopie certifiée de la carte d’identité est illégal et en infraction avec les préceptes de la CNIL.
Au final, que retenir ? On est en face d’un leurre, d’un phénomène charlatan, comme la lutte contre le VIH/sida en a déjà, hélas, beaucoup connu. Les exemples sont légion, dans l’histoire de l’épidémie, de pseudo-chercheurs ou scientifiques prétendant que leurs travaux, bien entendu restés méconnus de la communauté mondiale de la recherche sur le VIH/sida, permettent de concevoir des thérapeutiques capables de venir à bout du VIH dans un organisme humain.
L’éradication du VIH chez les séropositifs est un objectif permanent faisant l’objet de recherches poussées. Mise en avant à la fin des années 1990 par certains scientifiques renommés comme un horizon atteignable, elle n’a jamais encore pu devenir une réalité avec les médicaments – phytothérapeutiques ou non – mis, pour le moment, à la disposition des séropositifs. Dire que le « remède », objet du soi-disant protocole A72, a atteint ce but devrait reposer sur les résultats de travaux d’une ampleur universelle, multicentriques, menés par des équipes scientifiques pluridisciplinaires d’une compétence reconnue et incontestée. Or il n’en est rien.
Les appels à participation à cette prétendue étude clinique comportent également une invitation à interrompre le traitement antirétroviral en cours. En tant que groupe impliqué dans la qualité de la prise en charge médicale des séropositif-ve-s, nous nous devons de les prévenir des risques qu’ils et elles prendraient pour leur santé en suivant cette préconisation.
L’attitude de ces individus est un abus de confiance irresponsable et, surtout, inhumain. En proposant de participer à un soi-disant protocole imprécis, ambigu, ne reposant sur aucune donnée scientifique démontrée, n’ayant aucune des autorisations requises, ils mettent gravement en danger la santé des patients qui se laisseraient abuser par leurs promesses fallacieuses et infondées.
Le groupe interassociatif TRT-5 :
– dénonce l’attitude de l’association Sidaventure ;
– met fermement en garde les personnes qui seraient tentées d’y participer ;
– attend des autorités de santé responsables de la sécurité sanitaire des personnes les mesures qui mettront définitivement fin à cette sinistre et dangereuse supercherie
LE VRAI ET SEUL REMÈDE CONTRE LE SIDA DÉCOUVERT À MADAGASCAR » OU UNE BIEN AVENTUREUSE CHARLATANERIE
Décryptage et analyse par le TRT-5 du protocole A72 ou JMAR
publication: 15 avril 2009
Au début de l’année 2009, un grand nombre de personnes séropositives et d’organismes français de lutte contre le VIH/sida (associations, institutions de santé etc.) ont été assaillis de messages électroniques leur offrant la possibilité de « participer au protocole A72 du remède soignant les personnes séropositives au VIH/sida ». Ces messages, envoyés par l’association française Sidaventure, basée en Dordogne, disaient vouloir « offrir la guérison du sida grâce au remède A72 ».
Qui sont les expéditeurs de ces messages ? Les textes émanent du Président de l’association, Christian Cavalli, « avec une équipe de chercheurs qui comprend un professeur universitaire médical et des spécialistes de la médecine traditionnelle ». Cette équipe serait basée à Madagascar, mais aucune indication n’est donnée sur son lieu d’exercice (hôpital, université, centre de recherche, …..).
Que disent ces messages ? Les différents textes affirment que se trouve à la disposition des personnes vivant avec le VIH un « remède » découvert à Madagascar. Il s’agirait d’un « remède basé sur 10 espèces de plantes » (à un autre endroit on parle d’une « association de neuf types de matières végétales » !) qui « guérit 100% des malades sidéens traités ». Il est en outre précisé qu’il s’agit d’ « une guérison définitive et non un blocage de la multiplication virale comme pour les ARV ».
Des faits sont-ils fournis à l’appui de ces affirmations ? Aucun. On a beau lire avec attention les innombrables messages envoyés, aucune donnée permettant d’effectuer une quelconque vérification de la véracité des propos tenus n’y figure. On donne des noms de chercheurs exerçant à Madagascar. On parle d’un « essai thérapeutique » ( ?), de « tests » et d’ « essais » précliniques » ( ?). Il est dit que « les essais qui ont été faits » ont « permis de prouver l’efficacité du médicament (patients totalement guéris) et son innocuité (absence totale de substances toxiques et de bactéries) ». Il est aussi fait mention à de très nombreuses reprises d’un taux de guérison du sida de 100 % chez les personnes qui l’ont expérimenté. Mais aucune référence bibliographique ni aucune publication n’est donnée, permettant la moindre vérification de ces affirmations et de l’efficacité de ce produit. L’étude de l’efficacité d’un nouveau médicament comporte plusieurs étapes (études de phases I, II, III). Le soi-disant protocole proposé pourrait correspondre à la phase III, mais il n’est donné aucun résultat avéré et vérifiable des phases précédentes. De plus, dans un même texte, on parle tantôt d’un protocole destiné « à « reconfirmer l’efficacité du remède A72 », ce qui est une démarche scientifique, tantôt d’une « offre de traitement » à laquelle on invite à répondre, ce qui est une démarche commerciale.
Que dire du « protocole A72 » ? Tout d’abord qu’il ne s’agit pas d’un protocole. Il existe un cadre-type de protocole qui doit donner aux personnes susceptibles d’y participer des précisions sur, entre autres :
– les noms du promoteur, des investigateurs et leur lieu d’exercice,
– les autorisations des autorités de tutelle (ministère de la Santé, AFSSaPS, Comité de protection des personnes),
– les assurances prises,
– le détail des conditions d’inclusion, des différentes étapes, du suivi médical (fréquence des visites, examens et analyses effectuées etc.),
– les différents groupes de patients entrés dans le protocole et le nombre de patients dans chaque groupe,
– les critères de jugement de l’efficacité du traitement proposé,
– les bénéfices, et surtout les risques.
Aucune de ces informations ne figure dans le prétendu « protocole A72 ».
Par ailleurs, demander la photocopie certifiée de la carte d’identité est illégal et en infraction avec les préceptes de la CNIL.
Au final, que retenir ? On est en face d’un leurre, d’un phénomène charlatan, comme la lutte contre le VIH/sida en a déjà, hélas, beaucoup connu. Les exemples sont légion, dans l’histoire de l’épidémie, de pseudo-chercheurs ou scientifiques prétendant que leurs travaux, bien entendu restés méconnus de la communauté mondiale de la recherche sur le VIH/sida, permettent de concevoir des thérapeutiques capables de venir à bout du VIH dans un organisme humain.
L’éradication du VIH chez les séropositifs est un objectif permanent faisant l’objet de recherches poussées. Mise en avant à la fin des années 1990 par certains scientifiques renommés comme un horizon atteignable, elle n’a jamais encore pu devenir une réalité avec les médicaments – phytothérapeutiques ou non – mis, pour le moment, à la disposition des séropositifs. Dire que le « remède », objet du soi-disant protocole A72, a atteint ce but devrait reposer sur les résultats de travaux d’une ampleur universelle, multicentriques, menés par des équipes scientifiques pluridisciplinaires d’une compétence reconnue et incontestée. Or il n’en est rien.
Les appels à participation à cette prétendue étude clinique comportent également une invitation à interrompre le traitement antirétroviral en cours. En tant que groupe impliqué dans la qualité de la prise en charge médicale des séropositif-ve-s, nous nous devons de les prévenir des risques qu’ils et elles prendraient pour leur santé en suivant cette préconisation.
L’attitude de ces individus est un abus de confiance irresponsable et, surtout, inhumain. En proposant de participer à un soi-disant protocole imprécis, ambigu, ne reposant sur aucune donnée scientifique démontrée, n’ayant aucune des autorisations requises, ils mettent gravement en danger la santé des patients qui se laisseraient abuser par leurs promesses fallacieuses et infondées.
Le groupe interassociatif TRT-5 :
– dénonce l’attitude de l’association Sidaventure ;
– met fermement en garde les personnes qui seraient tentées d’y participer ;
– attend des autorités de santé responsables de la sécurité sanitaire des personnes les mesures qui mettront définitivement fin à cette sinistre et dangereuse superche
affaire sidabenture la presse en parle
©AFP / 10 mars 2009
PARIS – L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a mis en garde mardi contre l’essai « non autorisé » d’un produit à base de plantes proposé sur le Net aux personnes infectées par le virus du sida par l’association Sidaventure.
« L’Afssaps souhaite mettre en garde les personnes infectées par le VIH sur le fait que le protocole expérimental dénommé A72 ou JMAR, proposé par l’association Sidaventure par le biais de son site internet, n’a fait l’objet d’aucune autorisation de l’Afssaps à ce jour ». La participation à ce protocole implique la prise d’un produit qui serait composé de plantes originaires de Madagascar et l’arrêt des traitements antirétroviraux quelques jours avant. « En l’absence de données soumises à l’Afssaps sur la composition, la qualité, la toxicité du remède et l’éventuelle efficacité du produit utilisé, la participation à ce protocole, qui impliquerait l’arrêt des traitements antirétroviraux prescrits pour le traitement de l’infection par le VIH, pourrait constituer une perte de chance et un danger pour les patients », avertit l’agence sanitaire.
Source : http://www.romandie.com/