Namco-Bandai continue de déplaire à ses nombreux fans.

Après un Tales of the Abyss sur 3DS non traduit (alors que c’était la première fois que ce jeu sortait en Europe!) et édité à tellement peu d’exemplaires qu’il fait le bonheur des revendeurs d’occasion qui n’hésitent pas à le vendre au moins 50 €, l’éditeur japonais récidive avec la licence One Piece, la plus populaire au Japon depuis des années et l’une des plus populaires chez nous aussi.

Au Japon, ce jeu contient les 2 épisodes sortis sur Wii avec de nombreux ajouts.

En Europe, il sortira uniquement avec le premier épisode. Raison invoquée : la traduction en au moins 5 langues prend trop de place sur la cartouche. Raison inacceptable car on peut utiliser des sous-titres (un fichier texte ne prend pas beaucoup de place) ou utiliser des cartouches avec plus de mémoire (Capcom l’a déjà fait). Il y a aussi d’autres solutions comme localiser le jeu par pays ce qui fait 5 fois moins de langues ! Ce n’est pas le pack avec la figurine collector d’Ace qui va apaiser le courroux des joueurs.

Il y a donc un flagrant mépris du consommateur mais surtout, le problème des langues en Europe est encore une fois clairement mis en avant. Il faut vraiment trouver une solution car c’est un problème récurrent et de nombreuses entreprises en profite pour augmenter les prix ou diminuer les sorties en raison d’une localisation longue et complexe.

Faut-il trouver une langue unique pour notre continent ? A l’approche des présidentielles, ce problème sera une fois de plus passé sous silence pourtant il faudrait bien que quelqu’un s epenche dessus.

Une chose est sûre : ce nouveau "scandale" ne va pas permettre à ce jeu de se vendre correctement, ce qui conduira à la disparition des adaptations vidéoludiques de One Piece chez nous.