Adeptes de contes de fée, d’histoires romantiques, de mauvais sort, de princes et princesses en tout genre, de pluie, de soleil, de violette et de rose… Bienvenus ! Nous avons aujourd’hui rendez-vous dans la Forêt Enchantée.
En effet, j’ai choisi de consacrer cet article à une nouvelle série qui fait déjà parler d’elle.
Diffusée su M6 le samedi soir en Prime time, Once Upon a Time raconte l’histoire de personnages de contes de fée maudits par la méchante reine qui les a condamnés à vivre dans notre monde dans une petite ville du Maine, Storybrook.
Et qui dit monde réel dit finies les fins heureuses ! Princes, princesses, lutins et fées n’ont aucun souvenir de leur vie passée et vivent écrasés sous le joug de la méchante reine devenue maire de la ville.
Malheur ! Le mal a gagné.
Pas de panique ! Défenseurs des fins heureuses, rassurez-vous. Un sauveur va faire son apparition et briser la malédiction. Et ce sauveur n’est autre que la fille de Blanche-Neige et du Prince Charmant, Emma Swan.
Quoi ?! Blanche-neige a un enfant ! Eh oui ! Préparez-vous à redécouvrir les contes qui ont bercé votre enfance sous un nouveau jour.
De Cendrillon au Petit Chaperon Rouge en passant par leChapelier Fou, ces personnages cultes sont redimensionnés et en prennent pour leur grade à Storybrook.
Bon, c’est bien beau tout ça mais est-ce que ça vaut le coup d’œil ?
Personnellement, J’étais plus que sceptique à l’annonce de cette série. Soyons honnêtes, combien de séries, téléfilms, courts et longs métrages mettant en relation conte de fée et monde réel nous ont déçu par leur mise en scène minable et leur faiblesse de scénario ? Des tonnes. Les créateurs ont pris un énorme risque en s’attaquant à un sujet aussi complexe et vaste. Alors quand j’ai visionné le premier épisode, j’ai été étonnamment surprise.
Sans être d’une grande originalité, le scénario se tient. On retrouve les éléments principaux de tout récit fantastique qui se respecte sans entrer dans les clichés. Les acteurs ne sont pas mal du tout et même plutôt attachants avec une Blanche-Neige plus vraie que nature. On entre aisément dans l’aventure à la découverte des personnages féeriques au fil des épisodes.
Bref, une série qui plaira aux petits comme aux grands. Alors, est-ce qu’Emma réussira à vaincre la malédiction et ainsi libérer nos personnages préférés ? Je vous laisse le découvrir par vous-même.
Produit par la chaîne ABC, filiale de Disney, la série est imprégnée par l’univers de la célèbre souris. Mais en dehors des répliques navrantes type « le bien l’emporte toujours », des démonstrations à tout va de l’amour toujours et du désir de vengeance ridiculement tenace de certains, tout le monde peut y trouver son compte. A part, peut-être, les hyper-conservateurs des contes de fées traditionnels et les détracteurs du genre. Laissons ceux-là devant leur bol de soupe.
Les autres, prenez une bonne part de pizzas, et installez-vous. Ça va décoiffer !
Adieu demoiselles en détresse, rouleau à pâtisserie, ingénue en quête de prince charmant. Dites bonjour à la femme guerrière qui prend ses propres décisions.
Un look de dure à cuire, un regard féroce, un ton sûr, une démarche franche et le tour est joué pour Emma, notre sauveuse, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Et lorsque l’on embarque direction la Forêt Enchantée, c’est le même tableau. Blanche-Neige a quitté sa robe de soie et déambule de cachettes en planques affublé d’un pantalon, de bottes, d’une veste en poil et armée jusqu’aux dents.
Bref, Blanche-Neige n’a plus peur, elle est forte et le fait savoir. Et sa copine, le Petit Chaperon Rouge, n’est pas en reste. Le loup ? Ce n’est pas un problème. Notre amie Rouge va découvrir que le loup n’est pas ce qu’il semble être.
Alors mesdemoiselles, vous êtes désormais indépendantes et fières. Ravie ?
Damoiseaux, ne vous inquiétez pas, votre virilité est sauve. Combats, course poursuite, dragon…L’image du prince charmant n’est pas écorchée, bien au contraire. Noble, tendre, attachant, cordial, la recette est complète.
Les producteurs de la série semblent avoir bien assimilé le principe de la parité homme-femme.
Alors princes et princesses, aux armes ! Car dans Once Upon a Time, il n’y a pas qu’un méchant.
Et, en basculant vers le monde réel, la cruauté de la reine ne s’est pas atténuée. Régina, la reine-maire, entretient la fin malheureuse de ses concitoyens et tient toujours une rancune tenace contre cette chère Blanche-Neige. Mais Storybrook devra aussi compter avec le mystérieux Mr Gold alias Rumplestilskin pour les conteurs. Alors, gentil ou méchant ce Mr Gold ? Un peu des deux sans doute. Ce sera à Emma de tirer cela au clair.
Pour les parents désireux de transmettre un message à leur tête blonde, vous ne serez pas déçus. Car Once Upon a Time est un hymne à l’amour et à l’espoir. Et là, Espoir équivaut à Henry, fils biologique d’Emma. Autrement dit petit-fils de Blanche-Neige ! Sacrebleu ! Et pour aller au bout comble, c’est le fils adoptif de Régina. Sacré mélange !
Henry croit dur comme fer à la malédiction et tente de convaincre Emma et tous les habitants de la ville qu’elle existe réellement. Sa foi en Emma ne faillit jamais même si elle est souvent ébranlée.
Pas facile comme objectif, d’autant plus qu’il tire tout ça d’un livre. Ah oui ! Etrange ce livre qui raconte la véritable histoire des personnages de contes de fées.
Qui a pu écrire ce livre si aucun des habitants maudits de Storybrook ne se souvient de sa vie antérieure ? Mystère et boule de gomme !
Dans Once Upon a Time, tous les personnages interagissent entre eux au travers de leur propre histoire. Ainsi, Prince Charmant voyage avec Rouge, qui elle-même avait fait route avec Blanche-Neige. Les contes sont mixés afin d’écrire une nouvelle histoire. Dès le début, on découvre un conseil des contes de fées réunies autour de la Table Ronde (ça vous parle ?) où est présentée l’Armoire Magique qui permet de traverser les mondes (C.S Lewis amis lecteurs).
Enfin, Once Upon a Time nous reserve bien des surprises.
Alors, prêts à commencer l’aventure ? Suivez Jiminy Cricket!