En vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de commencer à respecter les accords de Kyoto, plusieurs gouvernements nationaux semblent vouloir proposer à la Communauté européenne de publier une directive conduisant à une interdiction progressive de la vente d'ampoules électriques.
Cette interdiction n'a pas pour but de nous plonger dans le noir, mais bien de renforcer la vente des ampoules fluorescentes qui sont jusqu'à quatre fois plus économes en énergie que les ampoules classiques.
Selon les estimations, cette mesure pourrait réduire les émissions de gaz à effet de serre de plusieurs millions de tonnes par an.
L'Australie a déjà franchi le pas, puisqu'elle vient de signaler qu'elle allait remplacer d'ici 2010 toutes les ampoules électriques classiques par des ampoules fluorescentes.
Le gouvernement australien, souvent critiqué pour ne pas avoir signé le protocole de Kyoto, se vante de cette mesure unique et invite les pays du monde entier à suivre son exemple.
Le premier ministre australien, fervent opposant du protocole de Kyoto et des conclusions du GIEC trop alarmistes selon lui, souligne qu'en fin de compte il n'est pas si difficile de trouver et de prendre des décisions « réalistes ».
Sans vouloir ouvrir la polémique, il est évident que toute décision visant à réduire la consommation en énergie doit être saluée et imitée.
Pourvu que l'Europe sache parler d'une seule voix, ce qui jusqu'à présent n'a pas souvent été le cas, tant les intérêts économiques semblent supérieurs aux aspects environnementaux.