« OMAR m’a tuer ».
Roschdy Zem nous livre sa vision de cette affaire, et reste honnête et sincère dans son propos. Cette neutralité affichée du film, qui n’avance rien qui ne soit documenté, est aussi, s’agissant d’un fait divers sanglant d’ores et déjà jugé, un effet de rhétorique.
La thèse qu’il défend est, sinon l’innocence d’Omar Raddad, du moins la faillibilité d’une justice qu’il l’a accablé sans preuves suffisantes, selon une logique, implicitement suffisante, qui veut qu’un immigré sans ressources, jugé dans le Sud de la France, soit considéré comme le coupable idéal.
Certes un film partisan qui prend parti pour Omar Raddad, interprété magistralement par Sami Bouajila.
Zem s’inspire de l’ouvrage de Jean-Marie Rouart sans tomber dans le piège de l’empathie.
Bien sur les détracteurs sont nombreux. Ceux qui pensent qu’Omar est coupable et là on peut que vous inviter à la lecture du livre du gendarme, George Censi « Omar l’a tuée ».
Volontairement je ne vais pas m’étendre sur ce magnifique film préférant revenir sur cette triste affaire ou un homme a été broyé par la machine judiciaire.
Je reste convaincu que cette affaire nous démontre qu’un lien vers le racisme germe parfois au sein même de la justice.
Certes le président Jacques Chirac a fait prévaloir son droit de grâce, mais la liberté d’Omar est une chose, mais continuer de vivre en étant toujours coupable au vue de la justice et d’une certaine partie de l’opinion publique est une atteinte à la dignité de cet homme.
OMAR : la construction d’un coupable de Jean-Marie Rouart.
Il s’agit d’un livre-enquête qui dénonce l’énorme défaillance de la justice au moment de cette affaire criminelle, ainsi que du lynchage médiatique dont a été victime Omar Raddad.
Après avoir écrit son livre sur Omar Raddad, Jean-Marie Rouart a été évincé en été 2003 de la direction du Figaro littéraire, visiblement pour des raisons politiques. Il a été brutalement remplacé par un autre académicien, Angelo Rinaldi.
L’écrivain a comparu en janvier 2002, devant la 17ème Chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris, pour diffamation et pour avoir défendu l’innocence du jardinier.
La cour d’appel de Paris a confirmé la condamnation civile de l’académicien Jean-Marie Rouart, qui devra indemniser la famille de Ghislaine Marchal pour ses prises de position sur affaire Omar Raddad.
Dans un article du Figaro du 26 juin 2001 et dans la nouvelle préface de son livre « Omar : la construction d’un coupable, publié en 1994 et réédité en 2001, Jean-Marie Rouart avait écrit qu’Omar Raddad avait été victime d’une justice orientée par la famille de la victime.
A ce titre on ne peut que constater que certains éléments de cette enquête laissent penser que Raddad pouvait être innocent, et, ils sont aussi nombreux que ceux qui mènent à la conclusion de sa culpabilité.
George Censi : « Omar l’a tuée ».
Que penser de l’objectivité du scénario ?
Qu’il me soit permis d’en douter dans la mesure ou il est fait référence au livre auquel Omar Raddad a participé : « Pourquoi moi ? » et à celui de Jean,-Marie Rouart « Omar : la construction d’un coupable ». Deux écrits partisans, trop souvent mensongers et sans consistance avec la réalité du déroulement de l’enquête de gendarmerie et du juge d’instruction, et qui se gardent bien de démonter les charges retenues par les différentes instances judiciaires.
Qui est George Censi ?
Respectant ses obligations de réserve le capitaine Censi qui a dirigé cette enquête ne s’est jamais exprimé et a voulu rappeler tout simplement que la recherche de la vérité ne s’inscrit pas dans une démarche stratégique.
Gendarme depuis 1969, le capitaine Censi a effectué toute sa carrière en gendarmerie départementale dans diverses unités territoriales de la Saône-et-Loire, des Alpes-Maritimes ou il commanda successivement la brigade de Saint-Dalmas-de-Tende, et les brigades de recherche de Menton et Cannes.
Le film accuse la justice d’avoir fabriqué un coupable ou au contraire on a fabriqué un innocent.
Le génie de Jacques Vergès n’est plus a démontrer, en politisant ce faits divers, il en a fait une affaire exceptionnelle qui a coupé la France en deux. C’est devenu l’affaire du jardinier marocain face à la justice coloniale. Il tenait le point d’accroche avec les médias qui ont foncé tête baissée.
Je vous invite à la lecture de ce lien pour vous faire une autre opinion.
Retour sur l’affaire Raddad.
L’affaire judiciaire Raddad a défrayé la chronique des années 90 et a fait couler beaucoup d’encre depuis.
Un bref rappel des faits : le 24 juin 1991, le corps de Ghislaine Marchal, une riche veuve, est retrouvée dans la chaufferie de sa villa à Mougins dans les Alpes-Maritime.
La femme âgée de 65 ans, avait été sauvagement rouée de coups de couteau. Sur une porte de la cave avait été inscrit avec du sang la phrase « Omar m’a tuer ». Un peu plus loin dans la pièce, une autre inscription « Omar m’a t »…
On suspecte immédiatement son jardinier, Omar de son prénom, Raddad de son nom de famille. Celui-ci est arrêté et incarcéré à la prison de Grasse.
Une longue procédure judiciaire :
En février 1994, soit trois ans après l’assassinat de Ghislaine Marchal, Omar Raddad est condamné à 18 ans de réclusion criminelle pour homicide volontaire. Le jardinier continue de clamer son innocence et tente de faire passer l’affaire par la Cour de cassation en vain. Sa culpabilité est fortement mise en cause par l’opinion publique, notamment à cause de la troublante faute d’orthographe dans la phrase « Omar m’a tuer ».
De ce fait, en 1998, le président Jacques Chirac, qui dispose du droit de grâce, décide de lancer une procédure de remise en liberté pour Raddad. Ce dernier sort définitivement de prison en 1998.
Le célèbre avocat Jacques Vergès tente de faire définitivement innocenter le jardinier marocain.
Plusieurs investigations et expertises sont effectuées. On retrouve sur les lieux du crime deux ADN masculins, qui ne correspondent ni l’un ni l’autre à celui d’Omar Raddad. Néanmoins, la Cour de révision, en charge de ce dossier, décide en 2002 de ne pas rejuger l’homme, qui reste toujours coupable aux yeux de la justice bien que bénéficiant de la grâce présidentielle.
Plusieurs éléments dans l’enquête sont troublants et suscitent de nombreuses interrogations.
-Aucune trace de sang n’a été détectée sur les vêtements qu’Omar Raddad portait au moment du crime.
-Ses empreintes n’apparaissent nulle part sur les lieux du crime.
-Les gendarmes se sont débarrassés de l’appareil photographique qui contenait des clichés pris par la victime avant son décès.
-Son corps a été incinéré moins d’une semaine après le meurtre, alors que de nouvelles autopsies auraient dû être effectuées.
-Aucun membre proche de la victime n’a été interrogé sur son agenda le jour du meurtre.
-Enfin, détail des plus énigmatiques, Ghislaine Marchal n’aurait pu écrire les deux phrases « Omar m’a tuer » et « Omar m’a t » de manière lisible avec les lettres bien détachées, vu qu’elle était plongée dans l’obscurité de la cave.
OMAR RADDAD.
Interrogé à propos du film, Omar Raddad affirme que cette œuvre raconte la vérité de A à Z.
Après avoir vu le film sous sa version définitive, Omar affirme que plusieurs scènes ont été difficilement soutenables. Parmi elles, celle qui décrit les événements du 2 février 1994, jour ou il a été condamné à 18 ans de réclusion criminelle.
Durant la lecture du verdict au tribunal, sa femme avait été victime d’un malaise et son père ne pouvait plus contenir ses larmes.
Omar affirme que la séquence la plus importante à l’égard du public est celle ou les médecins légistes changent sans raison la date du décès de Ghislaine Marchal. Elle permet de comprendre que les détails élémentaires de l’enquête ont été inexplicablement altérés.
Si Omar Raddad est innocent cela veut dire qu’il y a un coupable qui se frotte les mains, là ou il est. Pendant ce temps Raddad attend toujours que la justice lui rende ce qu’elle lui a enlevé.
Et cette pensée est insupportable.
Sources : Jean-Marie Rouart : OMAR : la construction d’un coupable.
George Censi: Omar l’a tuée.
Le débat est ouvert, coupable ou innocent ?
{dailymotion}xijrfa{/dailymotion}
[quote]« Omar m’a tuer » [/quote]
ce qui m’a toujours interpellée pour cet indice écrit ce sont les fautes d’orthographe…
Un corps incinéré rapidement…..des membres de la famille non inquiétés
mais à qui profitait cette disparition?
en tout état de cause le doute sur la culpabilité de cet homme ne s’est , je ne sais pourquoi, jamais installé en moi….ce n’est là que mon humble intuition
Trop gros pour être vrai
[quote]Si Omar Raddad est innocent cela veut dire qu’il y a un coupable qui se frotte les mains[/quote]
C’est bien çà le pire 🙁
Bonjour Papillotte,
Les (plutôt la faute) d’orthographe n’est pas un élément à charge ou décharge, je retiendrai plutôt la quasi-obscurité qui régnait dans la chaufferie et le cohésion (dans le sens que l’inscription était écrite comme en plein jour, sans chevauchement…)de cette phrase alors que la victime ne devait sans doute pas voir grand chose.
Ensuite l’habilité de Maître Vergès, politisant le procès à l’extrême, fausse les débats. J ne suis pas convaincu de l’innocence de Raddad mais je ne suis pas non plus convaincu de sa culpabilité, il existe des zones d’ombre, dont certaines démontrent quand même la fragilité de l’accusation.
Il ne faut pas se baser simplement sur ce film qui manque cruellement d’objectivité par son scénario partisan basé en grande partie sur l’enquête de Jean-Marie Rouart.
Si tu lis le livre de George Censi on peut parfaitement se forger une opinion différente d’où la complexité du dossier, et il faut bien reconnaitre la manipulation de Maître Vergès qui a su habilement fabriquer un innocent.
Quoiqu’il en soit le doute doit profiter à l’accusé et non pas à l’accusation et, à ce titre, les éléments d’accusation ne lèvent en aucun cas les doutes…
Michel
[b]Cher Michel,
J’ai lu dans le Paris-Match de cette semaine l’interview de l’acteur principal qui joue le rôle d’Omar Raddad, je n’ai pas aimé le côté glacial de cet acteur qui a à peine rencontré le présumé coupable ou présumé innocent, et sa neutralité m’a déçue.
Il disait n’avoir fait que son métier d’acteur, et qu’il ne tenait pas à parler avec le vrai Omar Raddad.
Qu’il était sorti du rôle dès la dernière scène terminée.
Alors coupable ou Innocent ??
je ne me prononcerai pas.
J’espère juste que cet homme Omar, ait pu se reconstruire une vie normale, mais çà c’est une autre histoire selon qu’il est coupable ou non …
C’est sa conscience , et çà on ne le saura jamais, pour maintenant..
Je t’embrasse bien fort
Sophy[/b]
Bonjour Michel,
J’ai longtemps cru en l’innocence d’Omar Raddad, ce n’est plus le cas maintenant. A propos des soi-disant bourdes des enquêteurs relevées par les « supporters » du jardinier, voici ce que j’écrivais dans mon livre JUSTICE : MISE EN EXAMEN : « Peu importe à ces Routetabille d’opérette qu’il n’y avait guère d’empreintes exploitables dans la villa. Peu leur importe que la pellicule photo n’avait rien à voir avec l’affaire : « trois dames (dont Mme Marchal) papotant ou posant sur la terrasse de la piscine, se photographiant mutuellement . » Enfin, ils oublient que rien ne s’opposait à l’incinération du corps après l’autopsie et le rapport des trois médecins légistes, incinération qui était d’ailleurs la volonté inscrite par la victime dans son testament . »
En plus du livre de Georges Cenci (voir également son site Web qui porte le même titre),et de celui de François Foucart (L’AFFAIRE OMAR RADDAD, Paris, François-Xavier de Guibert, 1998) signalons aussi le livre de Guy Hugnet, qui vient de paraître, AFFAIRE RADDAD LE VRAI COUPABLE aux éditions L’Archipel :
http://www.atlantico.fr/users/guy-hugnet
Bon dimanche,
Cordialement,
Frédéric.
[quote]Si tu lis le livre de George Censi on peut parfaitement se forger une opinion différente d’où la complexité du dossier, et il faut bien reconnaitre la manipulation de Maître Vergès qui a su habilement fabriquer un innocent. [/quote]
En effet dès que je pourrai je souhaite lire cet ouvrage
Ah Maître Vergès un as en la matière qui n’efface pas en effet pour autant la complexité du dossier
mais saurons nous un jour le fin mot de cette affaire!?
De l’affaire ranucci en passant par l’affaire Grégory qui nous mènent aujourd’hui aux drames sordides des actualités je me demande si la Vérité verra le jour et si surtout la justice pourra enfin rendre un jugement pour un semblant d’apaisement des familles toujours en souffrance
Chère Sophy,
Sami Bouajila s’est montré neutre dans cet interview mais peut-être qu’au fond de lui même la thèse de l’innocence de Raddad était vacillante…
J’ai vu ce film et il en ressort un film d’acteurs ou tout est mis en œuvre pour occulter certains aspects de l’enquête. Le réalisateur, dont je ne mets pas l’honnêteté intellectuelle en doute,s’est forgé une opinion tranchée et cela en se basant beaucoup sur le livre de Rouart.
Je t’embrasse.
Bonjour Frédéric,
Guy Hugnet avait repris l’enquête pour une émission télévisée de NT1, et après son remarquable travail on ne peut plus percevoir cette affaire avec la même vision.
Vergès a réussi un tout de maître, divisant la France en deux, donnant du pain béni aux médias qui ont avalé l’appât contribuant ainsi à semer le doute, et faire de Raddad une victime.
Je pense sincérement que cet homme est bien coupable et qu’à ce titre il n’a pas purgé sa peine pour son horrible méfait, n’en déplaise !
Cordialement.
Michel
[b]Michel,
un bien joli article pour un film que je veux voir par dessus tout.
Oui, Omar Raddad semble avoir été accusé sur un feu de paille, mais pour autant, si ce dernier est innocent comme cela semble être le cas, qui est alors le vrai coupable.
En France, trop d’affaire baclée suite à une médiatisation à outrance font l’objet de doute, et pour ma part, m’occupant de l’une d’entre elle (l’Affaire Leprince), je ne peux qu’être outré mais peu surpris par une telle justice.
Dreyfus, Agret, Ranucci, Raddad, Dils, Outreau, Machin, Leprince, Sécher, etc, autant de personnes condamnées à tort qui pourtant on vu la justice les foudroyer avant que le doute s’installe..
Triste réalité que celle de la justice Française, qui préfère aller vite que bien..A quand une vraie justice équitable au pays des Droits de l’Homme?
Amitiés
Tom[/b]
Bonjour Tom,
Un film partisan ou il reste le jeu des acteurs, Sami Bouajila crève l’écran sans tomber dans le piège de l’empathie.
J’ai pensé un long moment à l’innocence de Raddad mais à la lecture du livre du capitaine Censi et du documentaire de Guy Hugnet mon opinion en a pris une sérieuse claque.
Vergès a réussi à semer le doute, jouant sur d’infimes détails, politisant à l’extrême cette affaire, et au final obtenant la grâce présidentielle pour son client, du travail d’orfèvre !
Amitiés.
Michel
Bonjour Michel,
je préfère un coupable en liberté qu’un innocent en prison!
S’il est coupable je fais confiance à la vie pour se charger de le punir…
Oui je sais très utopiste mon commentaire!
Bonjour Raisinfraise,
Tout à fait !
Le doute doit profiter à l’accusé, par contre pour ce qui est de voir la vie se charger de la punition cela reste bien simpliste (malheureusement).
[b]Bonjour Michel,
Je pense que dans cette affaire on nage en eaux troubles. Elle me fait penser à l’affaire Ceznec.
Saurons-nous jamais LA vérité?
Jusqu’à preuve du contraire, il est pour moi coupable. Jusqu’à aujourd’hui il y a des questions soulevées mais pas de preuves formelles de l’innocence de ce Omar ni de sa culpabilité sinon une intime conviction de celles et ceux qui l’ont jugé.
Maintenant dans le doute que J. Chirac l’ait gracié est quelque chose de compréhensible. Le doute ne doit-il pas bénéficier à l’accusé?
Par contre j’aimerai savoir quels sont les droits et devoirs d’un accusé gracié? retrouve t-il ceux qu’il avait avant ou non?
Peut-être que Frédéric a une réponse.
Amitiés
Ludo[/b]
« OMAR-RADDAD-FAIT-PARTI-DE-CETTE-JUSTICE-DE-L’INDIGENAT-QUI-PERDURENT-DEPIUS-LE-DEBUT-DE-L’EMPIRE-A-CE-JOURS-TEL…que l’avait annoncée « FRANTZ-FANON » dans les « damnés de la terre.et cela continue à grande echelles;là,les peuples sont prient en « OATAGE » selon les conventions de »L.O.N.U.LES NEOFITES SONT VOUES?à une nouvelle races de predateurs,ou le mot democratie s’emplois toujours au subjonctif…
Bonjour Michel
Pour qu’un Homme soit coupable il doit être jugé sur des témoignages concordant avec des actes et des faits réels constatés et dument enregistrés…
Dans le cas présent, et comme celui-ci bien d’autres avant et d’autres aussi viendront, pour des raisons ignorées, des actes, des faits réels, des témoignages etc… etc… constatés et dument enregistrés ont été totalement occultés, lors de la procédure, au bénéfice d’une pléiade de zones d’ombre non enregistrées, elles, souvent fantaisistes voire élucubratoires…
Si c’est cela la justice en France… il est à se poser réellement des questions… et une, principale : « A qui a profité le crime… »
[b]Catalan,
dans un premier temps je suis ravi de te revoir sous ce ciel C4nien..Cela faisait longtemps, et j’espère te revoir durant encore pas mal de temps.
Tu soulèves en l’occurrence un point que je trouve vraiment intéressant, à savoir, « A qui profite le crime ». Pour ma part, cette question est essentielle, et remis dans le contexte de l’époque, serait-il possible que l’héritage légué de la victime est profité de manière importante à un légataire en particulier (sans accuser personne, présomption d’innocence avant tout)? Il s’agit là juste d’une question bien entendu, mais pour connaître une affaire assez rapprochée en terme de date et d’enquête bâclée effectuée je dois avouer que je retrouve pas mal de similitude avec l’affaire « Omar ». Point d’ADN malgré un ADN présent sur les lieux du crime, pas de témoignages concordants, pourquoi s’être débarrassé de l’appareil photo, pourquoi ne pas avoir interroger les proches, etc..Trop de zones d’ombres qui ont permises à la Justice de se baser seulement sur un faisceau de présomption sans chercher à explorer toutes les pistes et à verrouiller correctement ce dossier pénal..Dommage.
Amitiés
Tom[/b]