OM : Un sourire et une attaque en justice

 

 

Mercredi dernier, l’Olympique de Marseille jouait contre l’Olympique Lyonnais en match en retard de la dixième journée du championnat de France de Ligue 1. Malheureusement, le match ne s’est pas bien passé pour les marseillais qui se sont inclinés lourdement face aux lyonnais sur le score de quatre buts à un.

 

Suite à cette défaite, les supporters et les amateurs de football se sont exprimés sur le sujet dont Stéphane Tapie, le fils de Bernard Tapie, qui a vivement critiqué le président du club sudiste, Vincent Labrune. C’est à la radio sur l’antenne de France Bleu Provence que le fils de l’ancien président Tapie a réagi de façon excessive.   

Lors de cette émission de radio s’intitulant "La troisième mi-temps", Stéphane Tapie a surtout donné son point de vue suite à une image diffusée par Canal+ qui retransmettait la rencontre. En effet, sur cette image, on peut apercevoir Vincent Labrune sourire alors que son club est en train de s’incliner lourdement. Le score qui est alors 1-4 est d’ailleurs affiché à l’écran.  

Pourquoi un tel sourire dans une telle situation ? 

Selon Vincent Labrune, il discutait avec l’agent de Loïc Rémy, attaquant de l’Olympique de Marseille et qui venait de réduire le score en faveur des marseillais. En gros, le sourire du président marseillais était dû au seul motif de satisfaction de la soirée pour les marseillais.

 

De son côté Canal+ s’est exprimé et a fait savoir regretter leur maladresse suite à la polémique engendrée par ce plan. En effet, le réalisateur cherchait le président de l’OM dans les tribunes et c’est le sourire maladroit qui a été diffusé à l’antenne alors que ce dernier avait une tête déconfite tout au long de la rencontre.

 

L’Olympique de Marseille a donc décidé d’attaquer en justice Stéphane Tapie qui s’est autorisé à des injures à la radio provençale ainsi qu’à donner le numéro de téléphone portable du président de l’OM. Cela n’a donc pas plu aux dirigeants marseillais qui ont décidé logiquement de saisir la justice pour injures publiques et incitation à la haine.