OGM: les modifications de la biodiversité

Aujourd’hui, dans notre société, nous entendons parler de nouvelles découvertes en ce qui à trait avec les sciences. Il est d’actualité de parler de nouvelles techniques pour guérir certaines maladies et même de parler de clonage. Un volet de la science qui est en constant évolution est le génie génétique. Ce sont des techniques faisant partie de la biologie moléculaire et qui ce concentre sur la génétique des êtres vivants. Dans ce texte, il sera question de la biodiversité qui a, selon moi, une importance majeure pour cette étude. Je parlerai aussi des conséquences des manipulations génétiques sur celle-ci. Finalement, je parlerai des OGM.            

La biodiversité est l’ensemble de tous les animaux et les plantes et de leurs caractères génétiques dans un certain environnement. Nous savons tous que les animaux et les plantes sont importants pour l’environnement, car ceux-ci régularisent le cycle de la vie et pourtant « Les biodiversités spécifique et génétique sont très menacées.».

Par quoi? Par l’humain qui fait parti lui aussi de cette biodiversité. Elle est importante, car elle garde la terre fertile, prévient l’érosion, la sécheresse et beaucoup de catastrophes naturelles. Mais bien sûr : biodiversité est synonyme de rendement agricole… Il ne devrait pas y avoir trop d’abus de la nature, mais ce n’est pas le cas. Nous pensons toujours à notre portefeuille au lieu de penser aux feuilles.           

Quelles sont les conséquences des manipulations génétiques sur la biodiversité? Majoritairement mauvaises! Par exemple, l’amplification de la taille des saumons aux États-Unis a perturbé la faune et la flore marine. En effet, les mâles manipulés ont souvent tendance à se battre avec les normaux. Les femelles ne veulent plus s’accoupler avec les mâles naturels et les enfants de cette progéniture vivent mois longtemps. On peut voir que la population à venir va finir par disparaître totalement, car ils n’auront pas le temps d’arriver à l’âge de reproduction. La disparition d’une espèce a toujours des conséquences graves sur l’environnement de celui-ci. Bien sûr, il existe de bons côtés à ces manipulations mais à quel prix : « le champignon Magnaportha grisea a provoqué des dégâts considérables dans les rizières de la province chinoise de Yunnan. Depuis, les paysans ne plantent plus seulement une seule variété de riz, mais deux – une rangée de la variété A et une de la variété B. Le résultat ne s’est pas fait attendre : la pourriture a régressé de 94% et le rendement quant à lui s’est accru de 89%. Les chercheurs sont de l’avis que divers mécanismes ont contribué à ce succès : grâce au mélange de variétés, la distance entre deux plants quasi identiques génétiquement est devenue plus grande et donc plus difficile à franchir pour le champignon, les auxiliaires s’attaquant au champignon sont devenus plus nombreux et le système immunitaire des plants de riz a probablement mieux fonctionné grâce à la plus grande diversité. "

Il est certain que cette nouvelle « race » de riz était plutôt utile car elle était  « immunisée » contre la pourriture, mais l’environnement autour s’est sûrement dégradé ou bien ce sont les paysans qui l’ont fait avec leur nouvelle race de riz. Ce qui est mal.  Les OGM sont-ils bons ou mauvais? Je ne m’attarderai pas trop sur la question, car ce n’est pas ce sur quoi je veux débattre. Je cois savoir que lorsqu’un aliment, la tomate par exemple, est modifié il transmet à ces descendants, tout comme nous, une partie de ces gènes. Pourquoi ne donnerait-il pas ses gènes lui permettant d’être le plus fort dans la nature selon la loi de Darwin? De cette manière, il n’est plus possible de manger une tomate provenant de ce cultivateur sans avoir des gènes modifiés. On ne peut même plus acheter des graines de lui, car les descendants sont modifiés. Ainsi, tous les aliments que nous croyons 100% purs dans notre jardin ne sont que des OGM. Devons-nous les interdire ces produits génétiquement modifiés? Selon moi, il le faudrait, mais comment réussir à avoir des aliments normaux? Les OGM peuvent déclencher une résistance de la part des bactéries et celles-ci deviennent, de cette façon, plus fortes. Les plantes redeviennent alors comme au point de départ; vulnérable à elles. Il faut alors les remodifier. C’est un cycle sans fin où l’être humain est perdant. En effet, avec des bactéries de plus en plus fortes, notre corps devient trop vulnérable et développe « une éventuelle multiplication d’allergies et apparition de maladie, de virus de plus en plus résistant aux antibiotiques. »Pour conclure, je résumerai en affirmant ceci : je crois qu’il ne faut pas accepter les manipulations génétiques. Il faut laisser les choses telles qu’elles le sont. Des changements peuvent occasionner des bouleversements de la biodiversité et tout le monde en subi les conséquences. De plus, je crois que les OGM devraient être interdits, car ils nous rendent faibles et malades. Pourquoi en sommes-nous venus à modifier tout ce qui nous entoure?



[1] Le petit Larousse illustré 2007 p.161

[2] http://www.stopogm.ch/images/factsheets/CSQbiodivers.pdf

4 réflexions sur « OGM: les modifications de la biodiversité »

  1. Je suis effaré par l’énergie déployée obstinément pour le développement des OGM, malgré, d’une part, l’absence de prise en compte du nécessaire principe de précaution et, d’autre part, l’avertissement donné au travers de nombreuses expériences scientifiques qui ont à suffisance démontré la nocivité des OGM.

    Est aussi révélateur cet aveuglement analogue et symptomatique d’un nombre important d’agriculteurs qui foncent tête baissée dans la production agricole modus OGM dès les conditions légales s’y prêtent.

    Les tenants de ces OGM sont animé de ce bon vieux, ringard et désespéré mythe du progrès : « Celui qui croit qu’une croissance exponentielle peut continuer pour toujours dans un monde fini est un fou ou un économiste » Kenneth Boulding
    (suite ce cette réflexion par rapport au mythe du progrès sur http://www.retrouversonnord.be/develperso.htm#achat )

    Avec les OGM, l’intervention de l’homme est de transgresser des étapes ce que la nature n’aurait pas pu faire (voir mon post précédent) : le danger vient de là puisque la nature elle-même des choses ne peut plus s’y retrouver et est comme trop fortement déstabilisée ; les expériences notamment sur des rats que l’on a nourris au soja OGM le prouve à suffisance et sans attendre longtemps ; rappel cf. http://www.retrouversonnord.be/OGMpetitionFrance.htm

    Le courageux Pr Jacques Testart (INSERM) à notamment démontré l’errance de la recherche comme de la thérapie génétique aussi bien pour les maladies que pour les OGM : il parle très justement de mythologies scientifiques ; il faut rappeler ce que trop de gens ignore, désinformés par les serviles médias : « Technoscience et mystification », « la  » mystique du gène » s’impose partout, jusque dans l’imaginaire de chacun. » « (…) ces projets scientifico-commerciaux mettent en œuvre la même conception réductionniste du vivant, laquelle prétend que le génome serait détenteur du « programme alors qu’il n’est qu’une source importante d’informations, et ignore la complexité de tout être vivant en ramenant son fonctionnement à celui d’un Meccano auquel on pourrait ajouter telle ou telle pièce. »

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  2. Suite et fin :

    Les labos arrivent dans ce cas à combiner des gènes qui, dans des conditions naturelles, n’auraient aucune chance de se frotter l’un à l’autre : là il y a un véritable danger : cf. ce qu’en dit le Pr Jacques TESTART (INSERM) :

    « La recherche en médecine est depuis toujours intimement liée à la notion de « progrès de l’humanité. Mais cette vision aveuglante fait oublier que la thérapie génique, tout comme les OGM, a tendance à réduire la complexité du vivant en l’assimilant à une sorte de Meccano dont on pourrait changer les pièces. »
    (…)

    « Le but de cette manipulation est de faire acquérir à l’OGM des propriétés nouvelles, que même l’évolution au long cours n’aurait pas pu inventer puisque, par exemple, il est hautement improbable qu’un gène de poisson parvienne naturellement à intégrer le génome de la fraise … On espère ainsi conférer à l’espèce des qualités inédites, ou lui faire produire des substances utiles. En fait, le même terme « OGM » recouvre des cibles très différentes auxquelles s’attachent des risques et des avantages qui ne sont pas comparables. »
    http://www.retrouversonnord.be/OGMpetitionFrance.htm#Testar

  3. Il n’y a pas de risques à faire de la recherche OGM dans des laboratoires fermés.
    De là à aller les disséminer partout, il y a une marge.

    On pourrait considérer la terre comme une gigantesque machine avec pleins de boutons et manettes partout.
    Sauf que, contrairement à une machine qu’on a nous-mêmes fabriqué, on ne sait pas ce que déclenche tel bouton ou telle manette.

    En modifiant des Saumons pour qu’ils soient plus gros, on a totalement perturbé tout un écosystème. Rien qu’en modifiant un petit bout de l’ADN de quelques Saumons !
    On peut très bien imaginer qu’un jour, un OGM aie des conséquences positives sur un écosystème. Pourquoi pas ?
    Seulement, il serait bien de le savoir avant de l’introduire en milieu naturel…

    L’industrialisation des OGM sans étude préalable est dangereuse.
    Ils jouent aux apprentis sorciers.

  4. Cet article utilise un français génétiquement modifié, qui introduit des contre-sens. Comment ? Par exemple « l’humain qui fait parti » alors qu’il fait campagne, ou partie, c’est selon. Et encore, à propos de la tomate ou « une partie de ces gènes »… il faut lire « ses gènes ».

    Bref. Mais qui ne pourrait être d’accord avec le fond de cet article sinon moi, pourtant si enclin à dénoncer un usage génétique à propension purement économique, comme lorsqu’il s’agit d’inclure le pesticide dans la plante, sans en pouvoir rigoureusement contrôler le dosage ?

    On ne peut aboutir en la matière à une conclusion aussi simpliste que celle de refuser l’aptitude millénaire de l’homme à adapter la nature à ses propres besoins y compris au détriment de toutes espèces vivantes. La nature est ainsi faite que le prédateur trouve toujours un moyen pour écraser ses proies. C’est d’ailleurs une capacité incroyable et différenciée que l’homme possède pour gérer la diversité, et raisonner sur son propre devenir, en fusionnant une somme de connaissances pour améliorer – entre autre – sans cesse sa propre condition, même s’il faut pour cela cartographier son génome dans ses moindres détails. Apprendre encore et encore des myriades de combinaisons que peuvent posséder les organismes vivants fera de cette science une des plus nécessaire de nos générations futures, certainement vitale à mon avis, et l’on peut ici et là être pour ou contre les balbutiements du génie génétique, il est impératif d’y accorder un intérêt intellectuel croissant, ne serait-ce que pour proposer aux chercheurs de nouvelles voies, de nouveaux objectifs, par exemple de créer de toute pièce des nutriments pour préserver ceux des espèces vivantes que nous continuons de détruire.

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