OBAMA : LES 100 JOURS D’APRES.

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Le 5 novembre 2008, Barack Hussein Obama est élu 44eme président des Etats Unis d’Amérique avec 297 voix contre 139 pour le républicain John Mc Cain. Cette élection, plus qu’un changement d’administration, est une révolution, non seulement pour les USA, mais aussi pour le monde entier. La couleur de peau du nouveau président représente un message d’espoir et de fraternité pour tous les peuples du monde entier. En effet, si le plus puissant pays du monde peut mettre à sa tête un homme noir, au-delà de la victoire contre le racisme, c’est une victoire du peuple contre les préjugés et contre la bêtise humaine.

Depuis novembre 2008, repose sur les épaules de cet homme de 47 ans, l’espoir de toute une nation plongée dans une crise économique mondiale sans précédent. Pour la première fois de l’histoire du monde, l’élection d’un président est saluée par l’ensemble du monde politique même si c’est parfois avec prudence.

Conscient du poids qui pèse sur ses épaules, Barack Obama lance son programme et prend la tête d’un pays en pleine crise économique.


Au-delà de la guerre en Irak, en Afghanistan, des tentions avec l’Iran et la Corée du Nord, il lance sa politique de réformes et aborde tous les sujets en conférence de presse :

Torture : si l’administration Bush tolérait, pour ne pas dire encourageait les tortures pour l’obtention d’informations, Obama s’y oppose fermement, précisant que son peuple n’en serait que grandit, et que ces tortures ne serviraient plus de prétexte aux terroristes pour attaquer ses compatriotes.

Fermeture de Guantanamo : il l’avait dit et l’a fait dès le premier jour ouvrable de son mandat de président des USA.

Mettre fin à la guerre en Irak : le retrait des troupes US d’Irak est programmé et se ferra progressivement afin d’aider le gouvernement Irakien à se mettre en place.

Pakistan : Les USA protègeront le Pakistan qui se bat contre les Talibans et le terrorisme pour ainsi protéger l’armement nucléaire et éviter qu’il ne tombe pas aux mains d’Al-Qaïda.

Crise économique : MG et Chrysler devrait être sauvés grâce à l’intervention financière du gouvernement, qui devient actionnaire majoritaire. Pour autant, Barack Obama précise qu’il ne souhaite pas diriger deux compagnies automobiles et deux banques en plus des guerres qu’il doit gérer, mais simplement les aider à sortir de la crise et à réfléchir aux meilleurs moyens de faire face en faisant ce que d’autre font. Si les japonais peuvent produire une voiture propre à moindre coût, les américains doivent y arriver aussi. Aussitôt que ce sera possible, il souhaite rendre son indépendance à ces entreprises, sa vocation n’étant que d’aider et non de diriger.

Grippe porcine : Le président Obama, après avoir consulté les responsables de la santé publique et les professionnels, conclue que la fermeture de la frontière avec le Mexique ne se fera par car elle serait inutile. Il invite cependant ses concitoyens à une hygiène irréprochable (mains propres, mains devant la bouche quand on tousse, ne pas sortir en public quand on est malade…), seul moyen efficace de lutter contre un virus.

Assurance maladie : Couverture sociale gratuite mise en place pour 11 millions d’enfants.

Bourse : Le gouvernement travaille sur une nouvelle règlementation de Wall Street.

L’avortement : favorable à l’avortement depuis toujours, Obama à mis en place dans l’aile ouest de la maison blanche, une équipe de travaille, composée de pro et d’anti avortement, afin de mettre en place une loi permettant de faire diminuer le nombre d’avortements (en augmentation chez les jeunes), mais précise que ce choix devrait appartenir aux familles, aux femmes, qui sont plus concernées que le congrès ou le président des USA.

Immigration : le président Obama veux travailler avec le sénateur Mc Cain qui est au point sur l’immigration. Il souhaite des mesures administratives clés pour mettre en place une nouvelle politique d’immigration avec le Mexique. Il faut sécuriser les frontières. Pourquoi ne pas trouver des entreprisses qui favoriseraient l’arrivée des immigrés Mexicains dans la légalité tout en veillant à ne pas faire entrer aux pays, des tas de personnes sans papiers qui ne ferraient que faire baisser le salaire minimum des travailleurs américains.

Chômage des noirs (50% des hommes à NYC) : les mesures prises visent à aider tout le monde. Mais les plus sensibles ont besoin d’une aide particulière. La reprise de l’économie suite aux mesures prises, favorisera tout le monde.

Secret d’état : l’administration Bush faisait beaucoup appel au secret d’état. Pour Obama,  dans certains cas, afin de garantir une enquête complète, le secret d’état est nécessaire. C’est une décision qui sera à prendre au cas par cas, en permettant l’accès à certains dossiers à des juges, mais en huit clos, pour garantir la confidentialité mais aussi la justice.  

 

Finalement, le bilan personnel que dresse le jeune président Obama est le suivant. Il est :

– Surpris : par le nombre de problème à gérer en même temps : guerres en Irak et en Afghanistan, crise économique mondiale, tension au proche orient, avec la Corée du nord, avec le Liban, mise en place des réformes annoncées, fermeture de Guantanamo…

– Ennuyé : par la lenteur du processus de changement à Washington, et par les magouilles politiques même en période de crise, où les politiciens, au lieu de se serrer les coudes, se tirent encore dessus, oubliant leur peuple.

– Reconnaissant envers les militaires américains, a leur dévouement et à leur fidélité envers leur pays, à leurs sacrifices faits sans se plaindre, à leur loyauté envers ce drapeau.

– Impressionné : par le peuple américain qui fait preuve de patience face à sa politique en ces temps de crise, et qui comprend qu’on ne va pas tout changer en une semaine.

 

Salués par une presse unanime, ces 100 jours marquent une rupture franche avec l’administration Bush. En plus de son programme de campagne, Le président Obama gère la crise, favorisant aussi le dialogue avec les républicains dont il ne rejette pas les idées sur le seul principe qu’elles émanent de ses adversaires politiques.

Alors réelles avancées ou bien pouvoir suggestif du à l’élection du siècle, l’avenir nous le dira, mais le chemin emprunté semble plein d’espoirs.

10 réflexions sur « OBAMA : LES 100 JOURS D’APRES. »

  1. Mon avis personnel : Obama représente la possibilité pour le monde entier de se fédérer autour d’objectifs communs : la paix, la protection de la planète, le respect des droits de l’homme. Il redonne aux USA une image belle et forte, qui était bien entachée à travers le monde. Sa volonté de travailler avec le peuple, pour le peuple, tout en étant un représentant humble de son pays à travers le monde, font de lui un homme qui rend fier d’être humain. Il n’est pas un magicien et ne changera pas le monde en claquant des doigts, mais je crois qu’il a le charisme et la volonté de réunir autour de lui de nombreuses communautés à travers le monde, pour faire avancer la paix, la fraternité, la liberté, non au nom des USA, mais au nom de l’homme.

  2. Maytrela

    Je suis une fan d’Obama depuis plus d’un an; ce qui m’a conquis chez lui avant tout, c’est son honneteté, sa rigueur et son charisme. Les trois sont servies par une réelle intelligence, et non pas seulement du bachotage et de l’opportunisme.

    Ce qu’il a mis en place depuis son arrivée est sans précédent; un travail gigantesque qu’il a accompli avec une équipe hors pair.

    Et puisqu’on parle beaucoup en ce moment de femmes de président, il a su s’entourer de Michelle, cette femme pleine de vie et volontaire. Une belle femme au sourire ….

    Ils nous font rever d’un monde meilleur! enfin!

  3. Chere Agnes B,
    ce que renvoie Obama est sans précédent et son bilan est le plus positif à 100 jours depuis Roosevelt. Ce n’est pas peu dire. Mais au delà de sa capacité à diriger ce pays et de ses capacités politiques, il a le don de fédérer, de donner de l’espoir. Je ne crois pas que le plus important soit qu’il ait été élu étant noir, mais qu’il ait été élu malgré sa couleur (ce qui signifie qu’il l’a été pour son programme et l’impact qu’il a sur les gens).
    Non seulement il est respecté dans son pays, mais à travers le monde entier. En cela, il est exceptionnel. Quelles que soient les couleurs, origines, religions, pays… tous lui accordent au minimum le bénéfice du doute. Qui peut en dire autant dans le monde entier et dans l’histoire ?
    Un beau mélange entre JFK et Martin Luther King, (et plus fort que super man (lol)).
    Il rend les gens fier d’être Humain : ce n’est pas rien !
    En plein coeur d’une crise mondiale énorme, il donne de l’espoir !!!! J’hallucine !
    C’est grand !

  4. Maytrela,
    Voilà un article à la hauteur de cet homme qui a su fédérer autour de son véritable projet de vie toute une population.
    Pourquoi? parce que ce projet touchait tout le monde sans exception et que cette population s’est senti concernée, que tout allait être fait avec eux, et qu’il allait leur redonner cette dignité perdue.

    Son slogan « Yes we can » donnait le ton d’un véritable changement, mais que celui-ci ne se ferait pas sans l’ensemble des américains et leurs efforts.
    Un véritable manager ou plutôt commandant de bord, qui saura à coup sûr mener son bateau à bon port et ses passagers avec.

    Un homme qui dit ce qu’il va faire, fait ce qu’il dit et tout aussi important dit ce qu’il a fait.
    J’ai entendu, qu’il ne se passait pas une journée sans qu’il n’ait fait quelque chose pour son pays.
    Toujours est-il que lors du G20, il est apparu en homme très simple. Quel changement par rapport à Busch!

    Voilà enfin un homme qui redonne un véritable sens au mot politique….et qu’on aimerait bien avoir chez nous!

    GPGPtt
    Ludo

  5. Une précision quant à cet article.
    Il est très objectif, se contentant de mettre en avant les faits comme tout bon journaliste qui se respecte se doit de faire.
    L’avis personnel de l’auteure étant bien séparé de l’article même ne fait qu’ajouter à l’intégrité de l’ensemble. Une belle forme de respect du lecteur.
    Une réalité bien évidente et qui ne saurait être de ma part du parti pris!

    Chapeau Maytrela!

    GPGPtt
    Ludo

  6. Bush, nous a montré le pire de ce que pouvait être une présidence américaine, avec lui ceux qui détestaient l’impérialisme américain, le bigotage grande gueule américain, ont enfcore plus détesté les états unis.
    Pire il a donné de bons arguments aux adversaires de ce que bush était censé défendre, mais a plutot abimé : la liberté, la démocratie, les droits de l’homme.

    Avec Obama il y avait une volonté de rupture affichée, moins dogmatique, moins arrogant, moins unilatéraliste, plus progressiste. Il affronte la crise sans tabous, ni dogmes, il est surrement plus pragmatique que bush empétré dans son idéologie néoconservatrice.
    C’est surement le président qu’il falalit pour redorer l’image de l’amérique. Quand à la couleur de peau, il n’ne a jamais fait son argument de campagne, c’est à son honneur car il a cherché à rassembler les américains plutot que de les séparer selon leur couleur de peau. mais peut être fallait il un métis, ni noir, ni blanc et les deux à la fois, pour passer de la différence raciale à l’indifférence raciale dans ce pays gangréné pas plus de 150 ans de conflits entre noirs et blancs.

    Au niveau international, il affiche une volonté de faire bouger les choses, il ne refuse pas de parler ou rencontrer des chefs d’états tabous sous bush, il a fait un premier pas envers cuba, mais le chemin reste à faire.
    Surtout c’est au moyen orient que le changement est le plus significatif, malgrés les craintes au départ des anti américano-sioniste-francs-maçons-laïcistes, puisque malgrés le gouvernement le plus à droite depuis longtemps, il veut forcer de façon inhabituelle,pour un président américain vis à vis d’israël, la seule solution au conflit : deux états indépendants et libres.
    S’il arrive à son but tout en évitant une guerre avec l’iran, celà faira un trés gros contraste avec le bilan de son prédecesseur. Et c’est tout ce qu’on peut souhaiter, non pas pour sa personne, mais pour le monde entier.

  7. Bonjour
    [img]http://www1.bestgraph.com/gifs/animaux/abeilles/abeilles-02.gif[/img] Maytrela,

    Un très, très bon article, plaisant à lire.

    Obama, un homme qui redonne de l’espoir à tout un peuple. Mais pas seulement puisqu’il est apprécié et respecté du monde entier.
    C’est un très grand Président, et l’histoire ne l’oubliera pas et ne se fera pas sans lui.

    Un vote Super.
    Amicalement.
    ANDREA.

  8. Merci ANdréa.
    Votre visite sous mes articles est toujours un plaisir, tout comme vous lire !
    Obama est un grand homme oui, et comme le disait Ludo, si jeune, si fraichement élu et déjà si grand ! Ca promet !
    La possibilité d’unité qu’il offre au monde est sans précédent ! Esperons qu’il saura se servir de cette force pour les Hommes.
    Amicalement,
    Maytrela

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