Obama en a marre des journalistes

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La course à l’investiture démocrate s’est déplacée en Pennsylvanie, où les candidats Obama et Clinton vont une fois de plus croiser le fer. Si la Pennsylvanie semble déjà acquise pour Hillary, selon les analystes, toujours est-il que la sénatrice de New York ne pourra se permettre, mardi, pas moins qu’une victoire «d’au moins dix points d'avance» sur son rival, pour rester dans la course. Quant aux super délégués, rien n’est moins acquis ; surtout depuis la défection d’un super délégué du camp Clinton vers le camp Obama, ce jeudi. Bill Bradbury, super délégué de l’Oregon, encore indécis, va même jusqu’à croire que le vote de mardi «pourrait être la dernière chance» de Mme Clinton.

Si de telles nouvelles devraient réjouir le candidat Obama, cela ne l’a pas empêché de se montrer exaspéré, ses derniers jours, face à la morosité des débats l’opposant à l’ex-first lady.Hillary Clinton «a adopté beaucoup de stratégies, tactique qui a fait de Washington un lieu triste où on ne fait que se chamailler et se battre» estime-t-il. Faisant référence aux questions répétées sur son passé houleux et ses amitiés douteuses. Il est vrai que le débat démocrate, depuis le début, stagne dans les coups bas ; éludant les vraies questions de société.

 

Obama va même plus loin, déclarant au lendemain d’un échange télévisé sur ABC : «La nuit dernière, je pense que nous avons établi un nouveau record puisqu'il nous a fallu 45 minutes avant de débattre des sujets qui préoccupent le peuple américain.» Apostrophant ainsi les journalistes qui l’ont mis très mal à l’aise, la veille, en le questionnant sur ses relations avec le pasteur Jeremiah Wright, selon qui l’Amérique devrait être maudite pour ses crimes, et avec William Ayer, un ancien radical des années 60. Obama a aussi dû expliquer aux médias la raison pour laquelle il refuse de porter l’écusson américain sur le revers de sa veste. De même que ses déclarations condescendantes sur les «Américains moyens des petites villes» qui sombrent dans la violence, la religion et la xénophobie, pour oublier leurs problèmes d’argent.

 

Sa montée de lait contre ceux qui lui ont toujours permis de se hisser dans les sondages de cette course à l’investiture démocrate, risque-t-elle de nuire à Obama ? Le candidat populiste, enfant chéri des médias, vient-il de mordre la main qui le nourrit ? Car le journaliste est un vindicatif animal qui n’aime pas se faire dire comment faire son boulot (surtout pas par les politiciens); même quand il est dans l’erreur la plus totale et grossière…

23 réflexions sur « Obama en a marre des journalistes »

  1. NORTHLANDNEWS :AH, je me disais bien, qu’il y avait quelque chose de plus sérieux, qu’Oscar,en ce week-end!!! Juste pour vous montrer que je l’ai bien lu, mais je vais laisser mes « confrères » le commenter, car vous savez que moi, et la politique INTERNATIONALE, ce sont deux choses différentes, la politique Française, me donne déjà bien du souci, et l’occasion de « pondre » quelques articles!!!
    @micalement NORTHLANDNEWS 8) 😉

  2. cher rédacteur, je vous propose de vous replonger dans vos classiques et de revoir la définition du terme populisme et ce que cela sous-tend….Vraiment n’importe quoi.

  3. J’utilisais le terme populiste en faisant référence non pas au fait qu’Obama soit un candidat plutôt people (contrairement à MacCain), mais plutôt au fait que son discours me fait souvent penser à celui de William Jennings Bryan et son ton centriste non partisan. Visiblement ce que vous n’avez pas compris MTK…

  4. Obama change de visage à chaque fois qu’il change d’état ;D Ça le rend de moins en moins sérieux.On commence à le connaître.

  5. [url]http://www.wsws.org/francais/News/2008/fev08/obam-f16.shtml[/url] à méditer pour vous en convaicre

  6. « populisme » ?
    oui… en plus, c’est quoi exactement le populisme ? ce serait intéressant d’en avoir une déf. exacte, car la personne qui est intervenue là-dessus ne nous l’a pas donnée.

    J’avais en effet plutôt compris que Obama serait plutôt soutenu par les intellectuels (Hollywood…etc…? élites du show biz), alors que Hilary serait plutôt soutenue par l’Amérique profonde (qui en fait voterait plutôt MacCain) ???

    Je pense que ce qui est difficile c’est de pouvoir faire la part de ce qui est authentique dans toute personne visant le pouvoir sur tout un peuple. Et c’est là que le peuple a sa part de responsabilité, quand il peut voter, sur ce qu’on lui donne à choisir…

    Que veut réellement le peuple dont nous faisons tous partie ?
    sa sécurité au détriment de sa liberté ?
    Il y a tellement de bruits qui disent partout que nulle part aucun peuple ne serait plus en sécurité nulle part… et que c’est ce qui est proposé au peuple qui va pouvoir protéger le peuple … Alors le peuple y croit… le peuple, il a envie de vivre tout simplement… et que tout se passe au mieux.

    Lui faire peur ou lui promettre monts et merveilles…, n’est-ce pas déjà le début du 1er mensonge envers ce peuple de la part de quelque gouvernant que ce soit ? pour moi, c’est un procédé très étrange…

    Dans ma maison, j’essaie de gouverner (le navire…!) du mieux que je peux avec toutes ses composantes, mais jamais cela ne me serait venu à l’idée de faire « hou! t’as eu peur, hein? », ou carrément le contraire « je te promets le meilleur des mondes ».

    à choisir entre les 2, le peuple ou les gouvernants, malheureusement, vu ma petite expérience et mes analyses personnelles, sur + de 30 ans, je choisis encore le peuple dont je fais partie !

    Alors, c’est quoi le populisme ? Merci Northlandnews pour votre réponse aux lecteurs.

  7. 8)obama va chanche le monde par-ceque il a le santiment pour le monde le porblen ecomonie mondial il es capable c’es un grand m si noi je té en amerique je ve voté pour lu mois bonne chance pour barak obama merci ousi a GOOgole

  8. Il est vrai Cat_lef que la question n’est pas évidente

    Le populisme est en fait une école de pensée en politique qui vise à critiquer les élites de la société qui possèdent des intérêts et de l’influence ( en général dans l’économie). Comme par exemple les chefs d’entreprises. Selon l’idéologie populiste, les élites représentent une catégorie égoiste dont il faut retirer des mains l’appareil d’Etat, pour ne la redonner qu’au peuple SEULEMENT.

    Le problème avec cette idéologie (très jolie sur papier) c’est qu’elle finit par se contredire, puisque ultimement les politiciens doivent toujours entretenir un lien avec l’élite économique du pays. Ce sont des grands industriels (faisant parti de l’élite économique américaine) qui financent la campagne de Obama ; il est donc dans une contradiction avec lui-même quand ils les diabolise. Et il le sait très bien !

    Mais son attitude centriste qui se veut près de l’américain lambda, comme le préconisait Wiliam J Bryan, séduit les américains. Un peuple, aujourd’hui au bord de la catastrophe financière et sociale, qui cherche désespérément un messie. Or quand un peuple est désespéré, il achète toutes les salades qu’on lui vend. Et c’est là qu’interviennent les médias américains qui depuis le début de la campagne ont peint Obama comme l’incarnation de l’espoir, le messie John F Kennedy dans le corps de Martin Luther King.

    Mais à présent que les médias se montrent plus sévères à son égard, l’aura de Obama se terni ; et il perd de sa superbe dans la mesure où il devient évident que la rupture qu’il promet à l’Amérique n’aura pas lieu. Et qu’il risque fort d’y avoir des points communs entre les politiques d’un gouvernement Obama et celle de l’actuel président Bush.

    Les solutions simplistes (ex. : diminuer les impôts seulement aux riches, alors que le pays est en récession) qu’il propose dans son programme, caractéristique du populisme, ne feront probablement pas le poids s’il doit affronter MacCain.

    Merci du commentaire et du passage

    cordialement

  9. Fausse promesse
    Cat LEF cette article de bonne analyse peu se transposer mot pour mot a
    la France qui un an après les élections se retrouve encore à attendre
    l’accomplissement des promesses autre que toutes les augmentations des
    factures . :'(

  10. C’est malheureusement tellement vrai j’ai eut moi aussi l’impression que la France a voté de façon désespérée en mai 2007 pour un Obama. Bien vu Laury.

  11. les démocrates sont pa-thé-ti-ques
    Obama a marre des journalistes maintenant oui, mais il y a quelques semaines quand on le voyait partout à la télé et dans les talkshows les journalos ne le dérangeaient pas! Quel pauvre type. Aussi je veux apporter un point important à cet article, j’ai lu chez reuters que Hillary avait critiqué Obama :

    « Je sais que certains des partisans de mon adversaire et mon adversaire lui-même se plaignent de la dureté de certaines questions », a-t-elle dit lors d’une réunion de campagne à Philadelphie. « Eh bien, ayant vécu huit ans à la Maison blanche et ayant vu ce qui s’y passe pour ce qui est des pressions et du stress auxquels est soumis un président, ces questions, ce n’était rien », a-t-elle ajouté. « Je suis d’accord avec Harry Truman sur ce point. Si on ne supporte pas le chaud, il faut sortir de la cuisine », a-t-elle dit en reprenant une phrase restée célèbre du président démocrate. (source Reuters)

    Elle me fait bien rire celle-là qui critique Obama parce qu’il résiste mal à la pression, sauf qu’il me semble que ce n’était pas Obama qui avait pleuré au début de la campagne quand les premiers sondages étaient sortis au New Hampshire. Dans le fond Hillary ne résisterait pas mieux à la pression que Obama. Ces deux là ont l’air d’un vieux couple au bord du divorce tant par le pathétisme, ils me donnent juste envie de gerber.

    Ciao

  12. Il n’y pas que Bill qui est dégouté par Hillary, Michael Moore vient d’annoncer qu’il donne son appuis à Obama. N’empêche d’après moi il y a des appuis, dans la vie, qu’il vaut mieux refuser!
    [s]http://afp.google.com/article/ALeqM5hBAU6YZx-k-N3A7SGgsaFXEedxkg[/s]

    Merci a ce site de nous tenir au courant de ce qui se passe dans le monde. Si j’avais plus de temps et de talent de cyber-journaliste, je m’inscrirais à come4news sans hésiter.

    Bonne journée

  13. Huit ans ça suffit.
    Le monde n’en peut plus de cette administration américaine qui met de l’huile sur le feu un peu partout sur la planète afin que les Etats-Unis continuent à apparaitre comme le protecteur indispensable; ceci dans le but de financer leur gigantesque déficits commerciaux et budgétaires par l’intermédiaire des bon du trésor us vendus aux chinois ,japonais et pays du golfe principalement.Mais le système est en train de s’écrouler et de nombreux pays réfléchissent à placer leur argent autrement,se rendant compte que les etats-unis ne sont plus la solution mais le problème.
    Cette instabilité permanente créée de toute pièce est bien décrite par Emmanuel Todd dans « Après l’Empire ».

  14. GODEFROY

    je ne partage pas votre analyse. Je pense que les américains jouent à la fois mal et bien un jeu mondial.

    Commençons par ce qu’ils font mal (à mon avis).

    L’invasion de l’Irak avec un manque de moyen, un manque de connaissance et de respect du monde arabe.

    Ils ont aussi commis une grave erreur en démobilisant l’armée Irakienne. Ils auraient du garder cette armée et l’encadrer. Ils auraient limité le nombre d’arme et de mécontents.
    En gros, ils auraient du faire (toutes proportions gardées ) ce que De Gaulle a fait à la fin de la guerre. Il a incorporé les groupe de résistants qui le voulaient dans l’armée et il a fait repartir le pays en évitant de se rappeler du comportement de certains durant cette guerre. Je ne crois qu’on puisse le qualifier de magouilleur, lui qui paiyait de sa poche les gouters de ses petits enfants à l’Elysee.

    C’était un pragmatique.

    Nous pourrions continuer sur leurs erreurs.

    Quant à la situation actuelle. Ils vivent à crédit et font payer leurs intérêts par ceux qui leur vendent ce qu’ils achètent. Je crois qu’acheteurs et vendeurs sont pris dans un cercle vicieux. Le jour ou l’un s’effondrera, l’autre s’effondrera aussi.

    Même si je ne suis pas un grand admirateur des USA, je pense qu’ils partagent la faute avec les pays qui les soutiennent.

    Quand l’invasion de l’Irak, je pense que la principale motivation était le pétrole bien entendu mais la raison la plus importante n’était peut être pas d’obtenir du pétrole mais de couper l’approvisionnement de la chine qui commençait à s’intéresser au pétrole irakien..

    Manquant d’histoire, ils n’ont pas su tirer les expériences de leur histoire récente. Le fiasco du vietnam. A moins qu’ils ne se soient intoxiqués à la sauce Rambo.

  15. comment est-il ainsi possible de décider avant l’heure que telle ou telle personne représente ou va représenter l’espoir ou le messie pour tout un peuple ?

    c’est surtout ça qui est bizarre… et qui paraît en effet forcé et manipulateur.

    ce genre de phénomène mystérieux ne se passe pas du tout comme ça !

    c’est faire passer des vessies pour des lanternes.

    tout peuple, mis dans l’insécurité et la peur, la volonté de survivre matériellement et d’être heureux matériellement à tout prix, sera prêt à gober n’importe quoi.

    Et je pense qu’Obama ne représente que le dindon de la farce…

  16. northlandnews peuu-être que Obama est un populiste je suis pas assez connaisseur pour répondre à cette question, mais d’après moi il a l’air d’un produit d’un moussage médiatique. Mais aussi d’une sorte de marionnette manipulée par tous les lobbys et les seigneurs de la politiques qui nous dirigent dans l’ombre de leurs marionnettes. C’est mon opinion.

    Je ne vois pas en quoi Obama est si messianique. C vrai qu’il me semble qu’on sait que quelqu’un est un sauveur après ses réalisations, pas avant comme dit le commentaire plus bas.

    Teenager

  17. Cat LEV, le messie vous l’avez bien compris n’est pas ici ou là, dans la personne d’un homme. Tout home est trompeur, déclare la Bible !
    Quant à l’avènement du vrai Messie-le retour en gloire de Jésus-Christ, il sera visible de tous ! »Car, comme l’éclair part de l’orient et se montre jusqu’en occident, ainsi sera l’avènement du Fils de l’homme » Evangile selon Matthieu ch 24 v27


  18. comment est-il ainsi possible de décider avant l’heure que telle ou telle personne représente ou va représenter l’espoir ou le messie pour tout un peuple ?

    C’est vrai qu’en fin de compte on se fait une idée en fonction de ce que l’on nous donne comme orientation comme information. Que connait on réellement de ces hommes et des ces femmes?

    Ce qu’on nous transmet uniquement mais comment faire autrement?

  19. Au fait il n’aurait pas un coup de déprime ce petit candidat, c’est dangereux pour un éventuel king of the USA.

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