Alors que les sondages voient la cote du Président de la République et de son Premier Ministre fondre comme neige au soleil… Novembre s'annonce sous de bien mauvais auspices pour le gouvernement.

SNCF, EDF, Fonctionnaires, Justice, Etudiants… Les mouvements de grève vont se succéder. La France gronde, mais prend-elle la bonne direction ?

Une impression de "Je veux et je l'aurai"…par tous les moyens. Un bras de fer qui n'augure rien de constructif.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La France sera une nouvelle fois divisée, d'un côté les grèvistes paralysant le pays, d'un autre les usagers, prisonniers et obligés de se soumettre aux revendications…Le fossé se creuse et je doute fort que la situation s'améliore dans un tel contexte.

Du 13 novembre en passant par le 14, 20 et le 29, les mouvements s'enchainent, dans un désordre total. Le manque de coordination est flagrant et …

… au final ne peut que faire des mécontents. Des soubresauts spasmodiques, désordonnés, qui vont faire pression dans l'espérance de voir le gouvernement plier. Xavier Bertrand va lacher du les, mais reste ferme dans l'élaboration de la réforme des régimes spéciaux de retraite. Le Ministre du Travail a annocé :

"Un agent qui s'engagera dans la réforme des régimes spéciaux de retraite ne perdra pas un euro"

L'Hexagone se divise, contrairement à ce que pense les syndicats, la rue n'est pas si favorable à l'expansion de ces grèves…surtout avec l'optique d'une menace de reconduction, voir de passer à une grève illimitée. Une vision bien particulière de la démocratie, le revers de la médaille..une montée de l'hostilité et l'incompréhension prendra le dessus. L'union fait la force…je ne vois la qu'un désordre total et toujours les mêmes revendications…on va finir par croire que la France n'est plus qu'un fonctionnarat…d'apparat.

Je ne conteste pas, que le gouvernement se désagrège, tirant tous azimuts et ne proposant rien de concret. Le dialogue est rompu, l'obstination des uns contre l'entêtement des autres…La machine ne peut progresser, entre cacophonie et discordes. La conclusion nous fait plonger dans l'immobilisme…la rupture pronée par Nicolas Sarkozy.

Des solutions miracles…n'existent pas. Il faut arrêter de se voiler la face, nous allons tomber dans une période de récession, obligatoire pour repartir vers le constructif. Au lieu de vouloir se lancer dans une "réformite" aigue, la priorité de l'Etat devrait se tourner vers l'emploi, la précarité et le pouvoir d'achat qui ne cesse de baisser. Le baril de pétrole qui flambe, et qui va entrainer une nouvelle hausse des carburants…l'Etat devrait montrer l'exemple et baisser les taxes pour colmater les brèches. Le contribuable ne peut passer son temps a servir de tirelire…article_cps.hmv72.311007104436.photo00.photo.default-337x512.jpg