Des documents retrouvés dans l'ordinateur du général Philippe Rondot ravivent les soupçons de conspiration contre Nicolas Sarkozy visant l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, dans l'affaire des faux listings de la société Clearstream, en 2004.

Ces documents sont des notes du général Philippe Rondot, initialement détruites sur informatique, mais retrouvées dans la mémoire de son ordinateur par un expert judiciaire.

Le général Rondot, interrogé mercredi par les juges d'Huy et Pons sur ces notes, a confirmé leur authenticité, a dit jeudi son avocat, Me Eric Morain. Dominique de Villepin, entendu comme témoin en décembre 2006, a nié toute malversation jeudi.
Dominique de Villepin est maintenant susceptible d'être mis en examen pour "complicité de dénonciation calomnieuse".
Philippe Rondot avait été chargé en janvier 2004 par Dominique de Villepin, alors ministre des Affaires étrangères, d'une enquête parallèle sur les listings Clearstream qu'avait fait apparaître Jean-Louis Gergorin, alors vice-président de la société EADS.


Ces documents censés recenser des comptes bancaires occultes détenus au sein de cette société financière luxembourgeoise, et qui se sont révélés plus tard être des faux, comportaient les noms de centaines de personnalités, dont celui de Nicolas Sarkozy, alors sur le point de prendre la tête de l'UMP.

D'après les documents reconstitués par la poilice judiciaire, il semble que les ordres qu'avait donné Dominique de Villepin pour ternir l'image de Nicolas Sarkozy lui aurait été donné par l'ancien président de la république: Jacques chirac.
Ce dernier se refuse a tout commentaire et a informé son avocat qu'il ne se présentrait pas devant le juge en invoquant son ancien statut de président de la république…