Nouveau déficit record pour l’Assurance maladie

Cette révision à la baisse s'explique par un recul des recettes plus fort que prévu, découlant d'un ralentissement de la masse salariale, sur laquelle sont assises les cotisations, et du report annoncé début janvier par le gouvernement de l'augmentation des cotisations retraite.

Dès lors, il est urgent de revoir les recettes de l'Assurance maladie et de les diversifier. Faire peser uniquement sur les salaires est extrêmement dangereux car depuis des dizaines d'années les dépenses sont supérieures aux recettes, tout en pesant très lourd dans le coût du travail.

A mon sens, il est temps de mettre en place une véritable TVA sociale, un prélèvement sur les flux financiers, de créer une taxe écologique. Cela permet de diminuer les charges sur le travail tout en garantissant des recettes plus pérennes car plus diverses.

Rappelons également que l’Etat doit à l'Assurance maladie la rondelette somme de 5 milliards d’euros et qu’il ne lui verse pas l’intégralité des taxes sur le tabac et l’alcool, ce qui équivaut à 3 milliards supplémentaires. Ajoutons encore 3 milliards qui seraient perçus si l’on taxait les stock-options, suivant la proposition formulée en septembre 2007 par le président de la Cour des comptes, Philippe Séguin.

Bref, je commence à être excédé par ces gouvernants qui préfèrent réduire sans cesse les remboursements de l'Assurance maladie, forçant les salariés à recourir aux mutuelles (que l'on va également taxer) et augmentant sans cesse le nombre de personnes ayant recours à la CMU, alors que ce devrait être la mission même d'une Assurance maladie.

Si ça continue, l'Assurance maladie ne remboursera rien mais nous continuerons de payer le prix fort pour elle. Autant laisser le libre choix de refuser d'être affilié à l'Assurance maladie.

Jérôme Charré

Cette révision à la baisse s'explique par un recul des recettes plus fort que prévu, découlant d'un ralentissement de la masse salariale, sur laquelle sont assises les cotisations, et du report annoncé début janvier par le gouvernement de l'augmentation des cotisations retraite.

Dès lors, il est urgent de revoir les recettes de l'Assurance maladie et de les diversifier. Faire peser uniquement sur les salaires est extrêmement dangereux car depuis des dizaines d'années les dépenses sont supérieures aux recettes, tout en pesant très lourd dans le coût du travail.

A mon sens, il est temps de mettre en place une véritable TVA sociale, un prélèvement sur les flux financiers, de créer une taxe écologique. Cela permet de diminuer les charges sur le travail tout en garantissant des recettes plus pérennes car plus diverses.

Rappelons également que l’Etat doit à l'Assurance maladie la rondelette somme de 5 milliards d’euros et qu’il ne lui verse pas l’intégralité des taxes sur le tabac et l’alcool, ce qui équivaut à 3 milliards supplémentaires. Ajoutons encore 3 milliards qui seraient perçus si l’on taxait les stock-options, suivant la proposition formulée en septembre 2007 par le président de la Cour des comptes, Philippe Séguin.

Bref, je commence à être excédé par ces gouvernants qui préfèrent réduire sans cesse les remboursements de l'Assurance maladie, forçant les salariés à recourir aux mutuelles (que l'on va également taxer) et augmentant sans cesse le nombre de personnes ayant recours à la CMU, alors que ce devrait être la mission même d'une Assurance maladie.

Si ça continue, l'Assurance maladie ne remboursera rien mais nous continuerons de payer le prix fort pour elle. Autant laisser le libre choix de refuser d'être affilié à l'Assurance maladie.

Jérôme Charré