La répression continue et étale le totalitarisme de la Chine. Aprés la condamnation de Yang Chunlin, accusé d'avoir écrit une lettre ouverte, dénoncant le non-respect par Pékin de ses engagements en faveur des Droits de l'Homme, au tour du dissident Hu Jia de se voir condamné.
La Chine, une vaste prison…à ciel ouvert.
Tout comme le bloc de l'Est pendant plusieurs décennies, la Chine exhibe le spectre de la dictature totalitaire. La seule voix autorisée est celle de "Chine Nouvelle", tout autre tentative d'informer se voit de suite placer sous le signe de la subversion. L'Union Européenne a beau clamer son indignation, réclamant la libération des dissidents, la Chine reste insensible et semble s'habiller d'arrogance…
A la veille des Jeux Olympique, le régime communisme met tout en oeuvre pour museler la population. Quand je pense qu'une certaine candidate à l'élection présidentielle, ne cachait pas son admiration pour le modèle chinois en paradant sur les vestiges de la Grande Muraille.
Le boycott des JO n'est certainement pas la meilleure des alternatives. Unhe manière de plus d'isoler la Chine et de laisser libre cours à la dictature en place. Certains envisagent de boycotter la cérémonie d'ouverture, d'autres envisagent de ne pas diffuser l'événement sportif, des solutions peu adéquates et enlevant aux sportifs présents, le mythe de l'olympisme.
Il est vrai, qu'au vue de la situation, nous sommes bien loin des pensées du baron Pierre de Coubertin. Le facteur économique est venu balayer l'amateurisme, la fête populaire, le coté participatif. Le CIO est prisonnier, tout en étant le propre gardien de sa prison dorée. L'olympisme devenant le spectateur des dérives de la Chine, en ne démontrant pas de réelles volontés d'arrêter cette mascarade.
On ne pouvait décemment associer l'image actuelle de la Chine, à la grande fête que sont les Jeux Olympiques. Une bien pale vitrine, présentant des visages souriants, d'une parodie de démocratie ou les martyrs de la place Tien An Men nous rémémorent le totalitarisme sanglant du pouvoir en place.
Les podiums, les hymnes nationaux sembleront bien incongrus aux oreilles d'une partie de la population, désireuse d'exprimer son envie de se désservir du joug communisme qui l'enserre…