Nourriture : des animaux à moitié utilisés

 Dans les pays d’Amérique, le bétail est grandement utilisé pour se nourrir. Pourtant, une grande partie de celui-ci est jeté par habitude ou même par dégoût. En effet, la moitié des animaux que l’ont tue pour le manger est composée d’organes internes tout à fait comestible mais inutilisée dans notre coin de pays.

C’est en écoutant l’émission de télévision Bizarre Food with Andrew Zimmern que je me suis rendue compte que les pays d’Amérique gaspillent énormément le bétail utilisé comme nourriture et ce, sans excuses réellement valable autre que le dégoût. Et c’est lorsque ma cousine préadolescente a plissé le nez devant un plat de ragoût de pattes de cochons au repas de Noël que je me suis mis à me pencher sur la question.

 

Dans certain pays, il n’y a pas autant d’animaux qu’ici où aller chercher toutes les protéines essentielles à l’humain. Par exemple, au Cambodge, ce sont des tarentules frites que les cambodgiens mangent pour acquérir ces vitamines. Dans ces pays, plus pauvres que le nôtre, les animaux qui servent de nourriture sont utilisés à leur quasi-totalité. On y mange autant la viande tirée des tissus musculaires de l’animal que les organes internes, la tête et les organes génitaux de femelles et de mâles. De plus, pourquoi tuer un animal pour en manger seulement la moitié? Si on doit en tuer, nous devrions entièrement l’utilisé et une fois bien apprêter, ces parties pourraient être aussi délicieuses que les autres que l’on consomme déjà.  

Je comprends bien sûr que la plupart des gens ne sont pas habitués à manger toutes les parties d’un animal mais ce serait un bon moyen de réduire notre empreinte écologique qui est de plus en plus importante. En effet, lorsqu’on est carnivore, notre empreinte écologique est plus grande que celle d’un végétarien car elle inclut l’animal, la place que celui-ci prend lorsqu’il est encore en vie et toute la nourriture qu’il consomme. Bref, manger toutes les parties comestibles d’une bête pourrait diminuer l’empreinte écologique des américains car plus on mange de l’animal qu’on vient d’abattre, moins on en utilise, et si on en utilise moins, il y aura de moins en moins d’abattoirs qui eux aussi font grimper l’empreinte écologique en flèche.

En somme, les américains devraient manger toutes les parties des animaux qu’ils abattent pour se nourrir, que ce soit les parties internes ou encore les muscles qui ne sont pas utilisés, car elles renferment autant de protéines que les parties que l’on consomme habituellement. Cela pourrait aussi participer à la réduction de notre empreinte écologique qui se doit d’être revu.

Une réflexion sur « Nourriture : des animaux à moitié utilisés »

  1. [b]L’apprentissage (une fois de plus) des parents est en question !
    Si les enfants étaient correctement éduqués ils transmettraient à leur tour que le fait de ne pas gaspiller la nourriture est une impérieuse nécessité sans parler de l’injure faite à la planète ! Les « bas morceaux » sont particulièrement excellents une fois cuisinés avec art et cœur (sans jeu de mots ou … peut-être avec)[/b]

Les commentaires sont fermés.