Voici que l’Elysée provoque une réunion avec les syndicats afin d’oeuvrer à la réforme des retraites.
Le Président Sarkozy aimerait une mise en place courant de l’été 2010 d’une réforme active, mais les syndicats sont déjà assez réservés sur la question.
Pourtant, il faudra bien agir à un moment donné car le nombre d’actifs décroit et le nombre de retraités augmente. Cela commence déjà à être le cas, la balance ne sera plus équilibrée et les actifs n’arriveront plus à financer le revenu des passifs (retraités).
La France fonctionne dans un principe de répartition des retraites et les actifs payent pour les personnes ayant terminées leur carrière professionnelle.
Le fait d’acquérir des points tout le long de votre carrière ne sert qu’à valider un revenu potentiel et surtout un droit à la retraite. En effet, si vous n’avez pas vos annuités à la CRAM (41 ans de cotisations en 2012) vous ne pourrez pas bénéficier de votre retraite à taux plein (50% de la moyenne de vos 25 meilleures années) et par conséquent une décote sera appliquée à votre retraite complémentaire acquise. Les points acquis, chaque année, sont valorisés (vous devez recevoir un décompte annuel – à compter de 2010 celui sera via l’internet).
C’est pour cela qu’il est important de vérifier régulièrement votre relevé de carrière afin de compléter les éventuelles périodes manquantes. A compter de vos 40 ans, vous devez recevoir un dossier de votre caisse retraite complémentaire faisant un point sur vos années validées.
Il est démagogique d’entendre de nos jours que la retraite à 60 ans est un acquis social. Certes, chacun d’entre nous aspire à profiter de sa retraite mais comment peut on concevoir une retraite à 60 ans quand les actifs ne représentent plus la majorité des cotisants ?
Ce principe de 60 ans, à la retraite, était valable à l’époque du plein emploi mais la modernité a rattrapé la société et aujourd’hui, les emplois décroissent à la vitesse où les emplois se modernisent…
Regardez les grandes surfaces qui mettent des caisses autonomes… avec un(e) caissièr(e) pour quatre caisses…. Les uns crieront au scandale, mais ces mêmes personnes préféreront gagner du temps en passant à ces caisses rapides plutôt que de continuer à passer dans les caisses "humaines". Les autres penseront rentabilité et diront que la pression sociale est tellement forte en France que la marge est "bouffée" par les salaires et charges sociales… ce qui n’est pas intégralement faux.
Que faut il faire ? Laisser un société mourir dans un système vieillissant et sans porte de sortie ? Faut il préconiser aux actifs de prévoir leur retraite en plaçant une partie de leur économie pour l’avenir ?
Quoi qu’il en soit, nous devons être tous responsables et surtout prendre partie dans notre avenir en arrêtant de penser "individuel"… L’avenir appartient aux décisionnaires actifs. Pas aux fauteurs de trouble qui ferment les yeux et laissent le problème aux suivants…
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LE BILLET DE SAUVEGARDE RETRAITES
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Main basse sur nos retraites !
Alors que l’avenir des retraites des salariés du privé n’est pas du tout assuré (Cnav/Agirc-Arrco), l’Etat s’est engagé à « sécuriser » le régime des fonctionnaires contractuels et des élus (Ircantec).
Savez-vous comment ? Je vous le donne en mille…
En organisant un pillage en règle (un de plus…) de nos caisses complémentaires Agirc-Arrco au profit de l’Ircantec. Plusieurs milliards d’euros !
Voici, mot pour mot, l’engagement qu’a pris le ministre chargé de l’Industrie, Christian Estrosi, devant les parlementaires (Cf. Sénat, JO débat, séance du 8/11/2009, p. 9788) :
« L’Agirc-Arrco versera à l’Ircantec une soulte dont le montant n’est pas encore déterminé. En l’occurrence, il est question de milliards d’euros et de projections démographiques à cinquante ans. Nous ne prenons pas une décision pour les six mois ou les cinq ans qui viennent ! Nous parlons d’une échéance de cinquante ans ! »
Non seulement le régime Ircantec des fonctionnaires et des élus locaux est deux fois meilleur que celui des salariés du privé (Agirc-Arrco) mais l’Etat, plutôt que de mettre fin à cette iniquité, organise le pillage de nos caisses de retraite, pourtant exsangues, pour garantir, coûte que coûte, les privilèges des fonctionnaires et des élus ! Le tout pendant un demi-siècle…
Pour mettre en œuvre ce plan honteux, l’Etat prétexte du changement de statut de La Poste qui devient une société anonyme (SA). Les nouveaux embauchés de cette entreprise publique vont être affiliés à l’Agirc-Arrco plutôt qu’à l’Ircantec. Or, les administrateurs de l’Ircantec estiment avoir un droit de propriété sur les futurs embauchés de La Poste et réclament, à ce titre, la bagatelle de 6 milliards d’euros. On croit rêver !
Lorsque tout va bien (beaucoup de nouveaux cotisants, peu de retraités), les régimes spéciaux peuvent profiter pleinement et sans partage de la situation pour maintenir les privilèges de leurs affiliés. En revanche, au moindre accroc, les autres régimes, beaucoup moins bien lotis, doivent leur porter assistance même s’ils sont eux-mêmes au bord du gouffre et que la retraite de leurs affiliés est bien moins bonne.
Ce n’est pas acceptable ! Sauvegarde Retraites va mettre tous les moyens en œuvre pour tuer dans l’œuf cette tentative de hold-up :
contact avec l’Elysée ;
contact avec les ministères concernés ;
contact avec l’ensemble des parlementaires ;
communiqué de presse et remise d’un dossier « décryptage » à l’ensemble des médias ;
organisation d’une campagne nationale.
Pour ma part, je compte sur vous pour diffuser ce billet auprès du plus grand nombre de personnes de votre connaissance. Dans une telle affaire, la diffusion par Internet s’avère déterminante. Nous ne devons occulter aucun moyen d’action.
Par avance, merci !
Bien cordialement,
Marie-Laure Dufrêche
Déléguée Générale
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Sauvegarde Retraites, association Loi 1901 indépendante de toute
formation politique, syndicale ou professionnelle, rassemble
plus de 87 000 personnes qui veulent obtenir un système de retraite
plus efficace, plus juste et plus responsable.
à lire sur
http://www.retraites-enjeux-debats.org/spip.php?article33
Agirc-Arrco Mise au point
lundi 15 mars 2010, par Jean-Luc CASSI
Suite à un article du Point, un texte circule partout en France, et au Technocentre Renault à Guyancourt en particulier : « Agirc-Arrco : main basse sur nos retraites ».
La source de cet article est un des animateurs d’un collectif, spécialisé dans la dénonciation des « privilèges » des fonctionnaires, des salariés d’EDF, des élus, des « technocrates Européens »,etc.. Ce collectif prône le remplacement de la retraite par répartition par une retraite par capitalisation.
à lire sur
http://www.cfdt-retraites.fr/Arrco-et-Agirc-la-reforme-de-la
Arrco et Agirc, la réforme de la Poste et Ircantec
La CFDT met en garde contre une une officine ultra-libérale à la rhétorique nauséabonde. Dans le cadre de la réforme de La Poste, Arrco et Agirc veilleront à ce que la convention financière avec l’Ircantec ne porte pas atteinte aux intérêts de leurs ressortissants. Ils veilleront également à ce que les intérêts des salariés de La Poste ne soient pas lésés, qu’ils continuent de cotiser à l’Ircantec ou qu’ils cotisent à l’Agirc et à l’Arrco.