Tout d’abord, une étude publiée cette année dans la revue Science a affirmé qu’un tiers des espèces de corail sont menacées de disparition. Les causes cernées par les chercheurs sont; la pollution, le changement climatique, le développement dans les régions côtières, la destruction de l’habitat naturel, la surexploitation des espèces et une pêche incontrôlée. Un autre facteur important a été décelé, il s’agit de l’augmentation de l’acidité des océans.

En effet, l’eau absorbe une partie de dioxyde de carbone se trouvant dans l’atmosphère ce qui rend l’eau un peu plus acide. Dans les Caraïbes, la situation est très critique car le développement des zones côtières et de l’activité agricole engendrent des déchets. Ces déchets se retrouvent ensuite dans la mer, ce qui entraîne une augmentation de quelques types d’algues qui eux, suppriment automatiquement les coraux. Les coraux sont indispensables à la survit de plein d’autres espèces d’animaux et de poissons. En fait, l’étude explique qu’un quart environ des espèces marines dépendent de loin ou de près du corail. De plus, les récifs coralliens sont l’habitat naturel de plusieurs sortes de poissons; ils s’en servent pour protéger leur progéniture. Un grand nombre de poissons risquent de mourir si ces récifs disparaissent un jour ou l’autre. Un événement en 1997 et 1998 avait provoqué un réchauffement des océans dans quelques grandes régions des tropiques, ce phénomène a été appelé El Niño. Plus précisément, quand l’eau se réchauffe, les polypes (les petits animaux qui forment les récifs coralliens) éliminent les algues qui leur apportent de la nourriture et qui normalement vivent avec eux. Ceci provoquent la perte de couleur aux coraux, les récifs blanchissent et finissent par mourir. El Niño avait été catastrophique, 13% des grands récifs avaient été touchés sans précédent. Selon Kent Carpenter, de l’université Old Dominion en Virginie : «le grand problème est que, si avec la hausse des températures, ces phénomènes de blanchissement des coraux deviennent plus fréquents (et nous pensons que cela va être le cas) des zones entières de récifs coralliens seront anéanties». Effectivement, avant 1998, 13 espèces de corail avaient été considérées en danger sur 704 espèces. Aujourd’hui, ce n’est plus 13 espèces qui sont en danger mais bien 231 ! La bonne nouvelle c’est que les scientifiques ont plusieurs solutions à ce problème et ceux-ci disent qu’il devrait être plus facile de régler la biodiversité que les gaz à effet de serre. «Préserver les habitats naturels contre les emprises excessives des activités humaines et éviter la surexploitation et la surpêche des espèces» sont quelques méthodes que les auteurs de l’étude conseillent en plus de diminuer les émissions de gaz CO2 . Si nous ne réussissions pas à réduire les émissions de gaz CO2, plusieurs coraux disparaîtront et par la suite ce sera des poissons…

 

sources :

http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/science_actualites/sitesactu/question_actu.php?langue=fr&id_article=9763

http://www.mediaterre.org/scientifiques/topic,6,1.html