Hier, nous avons appris à la sortie du premier Conseil des ministres de 2008 que Nicolas Sarkozy souhaitait évaluer les ministres sur la base d’une trentaine de critères aussi divers que la fréquentation des musées, le nombre d’étrangers en situation irrégulières ou le nombre d’heures supplémentaires enregistré.
L’idée d’évaluer les politiques ne me semble pas une mauvaise chose, mais il n’y a pas que les seuls ministres qui devraient être noté, leurs administrations également. En effet, souvent lorsqu’un ministre arrive, il veut faire plein de choses, marquer l’histoire de son ministère de son empreinte, mais se retrouve très vite confronté à ses administrations. Les ministres passent, mais les administrations restent.
Ainsi, cette notation doit s’inscrire dans une véritable volonté d’évaluation des politiques publiques au niveau national, que l’on pourrait étendre par la suite au niveau local, afin que l’Etat fonctionne mieux afin d’en diminuer les coûts, et donc les prélèvements obligatoires.
Mais, je crains que la mesure ne serve qu’à regarder quel ministre n’aura pas sa place dans le prochain gouvernement, au mois de mars prochain, et de justifier de manière pseudo-comptable son "licenciement".
Jérôme Charré
Hier, nous avons appris à la sortie du premier Conseil des ministres de 2008 que Nicolas Sarkozy souhaitait évaluer les ministres sur la base d’une trentaine de critères aussi divers que la fréquentation des musées, le nombre d’étrangers en situation irrégulières ou le nombre d’heures supplémentaires enregistré.
L’idée d’évaluer les politiques ne me semble pas une mauvaise chose, mais il n’y a pas que les seuls ministres qui devraient être noté, leurs administrations également. En effet, souvent lorsqu’un ministre arrive, il veut faire plein de choses, marquer l’histoire de son ministère de son empreinte, mais se retrouve très vite confronté à ses administrations. Les ministres passent, mais les administrations restent.
Ainsi, cette notation doit s’inscrire dans une véritable volonté d’évaluation des politiques publiques au niveau national, que l’on pourrait étendre par la suite au niveau local, afin que l’Etat fonctionne mieux afin d’en diminuer les coûts, et donc les prélèvements obligatoires.
Mais, je crains que la mesure ne serve qu’à regarder quel ministre n’aura pas sa place dans le prochain gouvernement, au mois de mars prochain, et de justifier de manière pseudo-comptable son "licenciement".
Jérôme Charré
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