Je sais, on va encore m’accuser de ne pas vivre avec mon temps.
Je sais, que l’on va encore dire, ou écrire dans les commentaires, que cela ne sert à rien de se lamenter.
Une petite piqûre de rappel me semble pourtant indispensable, ne serait-ce que pour informer tous ceux qui sont nés après 1969.
Pourquoi 1969, et pas 1970 ?
Parce que les calamités ont commencé à partir de 1970, pour en arriver, à la triste constatation qu’en 2012, le Monde court à la catastrophe, et que les Français, en particulier, ont perdu de nombreuses libertés, contraints et forcés par une Législation galopante, et une avancée technologique qui sans que nous nous en rendions compte, nous a enfermé dans le « chacun pour soi ».
Du lait, du beurre et des oeufs
1969:
Nous allons chercher du lait chez le crémier, avec notre bidon en aluminum.
On en profite pour prendre du beurre, fabriqué avec du lait de vache, et coupé à la motte.
Puis on demande une douzaine d’œufs que le crémier sort d’un grand compotier en verre.
Lors du paiement, on a même droit au sourire de la crémière accompagné d’un « merci et bonne journée »
Le tout a demandé 10 minutes.
En 1970 : grève générale des commerçants !
2012 :
On prend un caddie, dont une roue coincée le fait aller dans tous les sens sauf celui que nous souhaitons lui voir prendre.
Dans cet immense espace on cherche le rayon crèmerie, pour choisir parmi 12 marques le beurre qui devrait être fabriqué à base de lait provenant de la communauté Européenne.
Le lait : on doit le choisir entre les vitamines, le bio, l’allégé, le très allégé, celui pour les nourrissons, , ou mieux encore en promotion avec la date de péremption à 5 jours maximum.
Les œufs : on cherche la date de la ponte, le nom de la société et surtout on vérifie qu’aucun œuf n’est fêlé ou cassé,
Vient enfin le passage en caisse : Six personnes vous précèdent. Pas de chance, la grosse dame devant a pris un article en promo qui n’a pas de code barre… alors on attend, on attend…..
Les courses terminées on sort pour chercher son véhicule sous la pluie, on ne le retrouve pas car on a oublié le N° de l’allée….
Enfin, après avoir chargé la voiture, il faut reporter le caddie, et là, on s’aperçoit qu’il est impossible de récupérer notre pièce de 1 euro…,
Retour à la voiture sous une pluie battante.
Il a fallu une heure, montre en mains, pour ce qui, en 1969, nous prenait juste 10 minutes.
1970 : congrès du PS, François Mitterrand, invité, propose une union de la Gauche.
L’École
Jacques un élève sans problèmes doit aller découvrir la nature dans la forêt avec sa classe .
Il montre son couteau à Jean. Ce couteau lui permettra de se fabriquer un « lance-pierre », avec quelques branchages recueillis au cours de sa promenade
1969 :
Le directeur voit son couteau et lui demande où il l’a acheté pour se procurer le même.
2012 :
L’école ferme.
On appelle la gendarmerie, on emmène Jacques en préventive.
TF1 en fait la Une de ses informations du soir, tout çà en direct depuis la porte de l’école.
Toujours l’école
Lors d’un cours de "gymnastique", Jean tombe pendant une course à pied.
Il se blesse au genou et pleure.
Sa prof. de sport, Martine le rejoint, et le prend dans ses bras pour le réconforter.
1969 :
En deux minutes Jean va beaucoup mieux et se remet à courir.
2012 :
Martine est accusée de perversion sur mineur et se retrouve au chômage, elle écopera de 3 ans de prison avec sursis.
Jean, soutenu par ses parents, va de thérapie en thérapie pendant 5 ans.
Ses parents demandent des dommages et intérêts : à l’école pour négligence, et à la pauvre Martine, pour traumatisme émotionnel.
Ils gagnent les deux procès.
Martine, au chômage est endettée. Elle se suicide en se jetant du haut d’un immeuble.
Deux ans plus tard, Jean succombera à une overdose au fond d’un squat!!!
1970 : Fermeture des Forges de Moyeuvre-Grande (Lorraine) après plusieurs siècles d’existence.
La fin des vacances ….
1969 :
Après avoir passé 15 jours de vacances en famille, en Bretagne, dans la
caravane tractée par une 403 Peugeot, les vacances se terminent.
Le lendemain on retourne travail frais et dispos.
1970 : mort du Général de Gaulle
2012 :
Après 2 semaines aux Seychelles, obtenues à peu de frais grâce aux « bons vacances » du Comité d’Entreprise, on rentre fatigué et excédé par 4 heures d’attente à l’aéroport, suivies de 12 heures de vol.
Au travail il faut 1 semaine pour se remettre du décalage horaire !
Voilà un petit inventaire que l’on pourrait compléter indéfiniment, quasiment dans tous les domaines de la vie privée ou publique.
Si le cœur vous en dit, je vous laisse le soin, dans les commentaires, de poursuivre cette comparaison, avec des événements qui vous ont marqués.
Source : sur une idée que vous avez évoquée dans la rubrique « Vos réactions à chaud » de C4N
Vidéo : 2012 ? : Ton univers impitoyable, en hommage à JR le patriarche de Dallas, qui vient de décéder cette nuit à l’âge de 81 ans.
Dallas une série des années 70, où la télévision n’était pas encore devenue la « télé-poubelle »
{youtube}rlfHcCLn4pk{/youtube}
En 1969 : les yeux écarquillés scotchés devant notre télévision à écran cathodique nous regardions Neil Armstrong, et Buzz Aldrin faire leur premiers pas sur la LUNE
Le Concorde prend son « envol » pour la première fois.
Les salariés obtiennent une quatrième semaine de congés payés.
Sophy, comme je suis d’accord! J’ai connu tout ça. Tout était simple, naturel… On n’avait moins de « choix », mais on était plus heureux. Moins de choix signifie aussi moins « d’envies » ( au pluriel )… Car on avait quand même l’ ENVIE! Le modernisme robotise les choses et les gens.. On nous propose et on nous suggère des choses, et on court après… Va t’on aller jusqu’à l’épuisement et l’extinction? Allez, Sophy, ressortons nos vieux vinyles… et faisons nous, en boucle, une séquence nostalgie…:-)
Amusant votre article Sophy, mais cela ferait bien rire les sociologues par leurs approches plus objectives et analytiques en abordant les deux faces des évolutions.
Les gens dans les années 70 se sont précipités justement dans les grandes surfaces afin de gagner du temps en regroupant leurs achats au même endroit. Si vous allez désormais juste pour une plaque de beurre, la effectivement c’est la personne qui ne sait pas gérer son temps, quitte à payer un peu plus au crémier du coin de sa rue… vous avez aussi des gens qui prennent la voiture pour prendre le pain à 100 m de chez eux… Dans les années 60 nos parents nous envoyaient parfois 3 ou 4 fois par jour chercher le pain puis les oeufs, puis rendre les consignes des bouteilles… et cela à pied par tous les temps… et les plus grosses courses se faisaient parfois en famille avec chacun deux sacs, vives les années labeurs…:-))
Vous auriez oublié que si Mitterand n’as pas su changer ces années malheurs en 1981, le Giscard « de nos destins »… avait préalablement libéralisé le système financier entre banques et état, ce qui fit que désormais le malheur de nos jeunes est de devoir se soumettre aux marchés boursiers, voila la grosse différence entre ce temps et 2012… d’ou découle le présent difficile…
Sinon JR représentait bien par la série la réalité d’exploitation libérale des USA qui ravissait chaque samedi soir le peuple de France pendant des années, qui ne voyait pas encore cela à ses portes. Entre politiques et affairistes, cocufiages et alcoolisme, entre rapaces du monde financier pétroliers, depuis les français ont bien compris…
Ce qui manque le plus ce serait la modération entre hier et maintenant qui manque le plus, nous avions des extèmes passéïstes sans modernisation technique et nous avons un certain laxisme maintenant avec des outils modernes qui rend les gens dépendants et qui ne savent plus attendre 1 heure dans un aéroport alors qu’ils vont traverser des milliers de km en quelques heures…. encore pire devant un PC toujours trop lent alors qu’hier une simple info réclamait des frais importants et des semaines sans comparaisons possible…
« Toujours plus » comme l’avait écrit François de Closet le journaliste en ces années, il avait prévenu ainsi que d’autres…
De ces années « bonheurs » l’héritage présent laissé aux plus jeunes, car les anciens votent encore pour les mêmes incapables de ces mêmes années, ou leurs héritiers en pire même… qui se disent même Gaullistes pour cacher leurs malheurs…:-))
PH
[b]Ah, Fanfan si tu me prends par les sentiments, alors là je t’embrasse.
Chouette pour tous ceux qui savent encoder des vidéos, faisons nous plaisir, c’est le moment ou jamais :
Il fut un temps (pas si lointain) ou sur C4N les W.E. je faisais ce que j’appelais : Un article musical. Je révisais la vie d’un chanteur de « notre » époque Fanfan, et je l’agrémentais par de multiples vidéos dont les titres correspondaient au texte que je mettais entre deux.
Je commence avec une chanson de Daniel Guichard dont c’était l’anniversaire hier
{youtube}y1tflDrGDys{/youtube}[/b]
Excellente analyse Philippus, je m’attendais au pire, et c’est un peu pour vous que j’ai insisté sur mon introduction.
J’étais persuadée (mais çà viendra sûrement), que l’ombre de la « ringarde » vienne ternir ces 3 exemples tellement significatifs d’une évolution hyper rapide dans le temps.
Pour les supermarchés, quand les néo-ruraux ont choisi la campagne plutôt que la ville pour vivre, quand l’automobile fut accessible à Tous, quand les femmes au foyer se sont mises à travailler, il a bien fallu créer des centres commerciaux rassemblant parfois toutes les professions artisanales dans ses allées.
Ceux qui, comme moi habitent en ville, avons encore la chance de trouver de vraies crèmeries, des vrais bouchers, de vrais maraichers (en plus des 2 marchés hebdomadaires)
Les « courses », se font encore à pied, sans sortir un autre « véhicule » que sa poussette à roulettes.
Les boissons sont encore livrées par des « brasseurs » de la Région.
Je sis aussi parce que je vous ai lu ailleurs, que Giscard Destaing a fait du « Pire que mieux ».
Je sais aussi que nos enfants mais surtout nos petits enfants seront des apatrides s’ils veulent encore trouver un travail qui corresponde à leur diplômes.
Mais que de changements en aussi peu de temps.
Les moeurs ont évolué, à cause d’un laxisme provoqué par les législateurs, certes, mais aussi par la notion de famille, qui n’existe plus de nos jours.
Salut les vieux ! Alors comme ça, c’était l’bon vieux temps ?
Quidam : un peu de respect pour les vieux que nous sommes.
Non mais regardez moi ce jeune retraité qui nous prend pour des vieux !
Les vieux c’est çà, et nous n’en sommes pas encore là, tout de même !!
{youtube}M-nyLvIuHDU{/youtube}
Ah ! En ce temps-là… hé oui ! Ce n’est pas comme maintenant ! Qu’est-ce que voulez que je vous dise… les jeunes aujourd’hui… Nous au moins on savait s’amuser… hé oui…
Quidam : je vous lis un peu partout ce soir.
y aurait-il un sujet que vous aimeriez voir traiter sur C4N ?
Moment de Nostalgie pour une fin de semaine, mais si vous préférez que je traite le sujet sur le suicide des vieux en France, je peux le faire aussi.
Il est dans mes brouillons.
Savez vous que pour écrire puis rechercher les photos, les vidéos adéquates et mettre en ligne un article, il me faut 2 heures maintenant.
Oui c’est çà : j’ai pris un « coup de vieux » !
{youtube}5BoK5QBMLX4{/youtube}
Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre…et pendant ce temps là…
Il y avait de si belles chansons…toutes romantiques!
Pour toi Mozarine, et parce que l’article le permet, après tout….
La bohème par Aznavour, quand il avait encore de la voix :
Les photos sont SUPERBES !!
{youtube}nZvehG_Lgls{/youtube}
eh !!! je ne suis pas en reste… moi aussi j’ai connu tout cela, d’ailleurs j’ai fait un article sur la télé de ces années là ! oui c’était là le vrai bonheur sauf que à l’époque on ne le savait pas. On apprenait à coudre à tricoter dans la cour de récréation avec son instit, on brodait le samedi matin et on faisait de la peinture (en primaire) quant on voulait un bonbon, on n’avait pas besoin d’acheter un paquet, un carambar ne coutait presque rien et c’était le Pérou.
c’était toute mon enfance, le jambon blanc avait une bonne odeur et un vrai goût, les légumes et les fruits aussi. A Noël on se contentait d’une orange qui sentait bon l’orange et d’une brioche qui provenait de chez le boulanger du village. On n’était certainement pas riches mais on était heureux avec ce que l’on avait.
Oui je me souviens de Dallas qui nous a montré la démesure d’une certaine Amérique, et j’ai aussi entendu ce matin le décès de JR. JR le méchant celui qui voulait toujours plus face à Boby le gentil celui qui essayait de conserver ce qu’il avait sans pour autant en vouloir toujours plus.
Ne sommes nous pas devenus tous des JR ?
{youtube}AvxzHIThAno{/youtube}
Superbe cette chanson je l’ai tjs aimée,et superbe ces petits escaliers à travers la ville qui nous fait monter et descendre et qui nous fait découvrir tout le pittoresque toute la poésie de cette petite ville!
Merci mon ange ailé,tu es bien mignonne sur cette photo,Sophie la douce…
Les vieux se répètent et les jeunes n’ont rien à dire. L’ennui est réciproque. (Jacques Bainville)
[quote]
Les vieux se répètent et les jeunes n’ont rien à dire. L’ennui est réciproque[/quote]
Éteignoir!Vous n’avez pas honte,un si bel article de nos années bonheur!
Désolé Mozarine, promis, je ne recommencerais plus…. jusqu’à la prochaine fois…
Avec le temps…
Avec le temps, va, tout s’en va
Et l’on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l’on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l’on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l’on se sent floué par les années perdues, alors vraiment
Avec le temps on n’aime plus
Léo Ferré
(je ne sais hélas intégrer Youtub)
Quidam ,je n’accepte point votre confession…vous irez en enfer!
tant pis pour ceux qui ne sont pas nostalgiques : du moment que cela nous plaise !!
Sophy
Ne m’attendez pas sur le pire ni sur le meilleur, même en ce domaine je ne suis pas partisan, si ce n’est l’analyse objective. C’était mieux avant… avec cela par les générations diverses nous pourrions remonter à Adam ou au Paradis dont nous aurions été chassés…;-))
Pour rappel les petits commerçants dans notre jeunesse, l’on parlait d’eux comme des petits bourgeois et comme des riches et dans les familles du peuple l’on parlait d’eux comme de voleurs, beaucoup se sont remplis bien les pôches, jusqu’au moment ou les grandes surfaces ont pris le pas en jouant sur les volumes des achats et l’abaissement des charges diverses. Le peuple a suivi son intérêt égoïste du moment lui aussi et s’y est retrouvé en plongeant alors dans la consommation de masse qui avec le temps l’emprisonna. Les gens désireraient un retour au commerce de service maintenant plus prôche, voir même à ne plus devoir faire ses courses, le e-commerce est déja en place et de plus en plus prend des parts du marché. Ce qui a mis le commerce mondial à la porte de chacun et ce qui détruit les industriels dans chaque pays aussi… ailleurs et plus loin c’est moins cher mais le temps est dominé par le transport. Maintenant ce sont les gens qui bougent, même si les anciens pensent encore que chez soi c’est toujours mieux comme avant…
PH
Il a quel âge le Quidam de service ?
Sinon l’âge n’est nullement en rapport avec les pensées, à partir du moment ou ces dernières sont activées par l’esprit qui reste présent en tout moment de la vie. Elle est peut être la la libertée qui annule les regrêts ou la nostalgie des générations.
Des jeunes qui pensent comme des vieux ou vivent comme des vieux il y en à autant à tous les âges.
PH
[b]Pour Quidam, mais le mérite-t-il ?
OUI, il voyage partout sous quasiment tous les articles, qu’il en soit remercié :Allez chanté par Léo Ferré, c’est mieux :
{youtube}aiXcUTTLud4{/youtube}
Puis çà va faire plaisir à Siempre, qui adore Léo Ferré.
Votre amie Siempre Quidam ![/b]
Merci madalen,
Voila une raison de nous réjouir :
Tous ceux qui sont passés par ici ont connu ces années bonheur, et çà me réchauffe le coeur.
tant pis pour les grognons du jour, de toutes façons, je ne l’ai pas écrit pour battre des records de visites, et je me demande même si j’ai mis les bons mots clés !!
Puis ce billet du « dimanche » nous permet d’y mettre des chansons de cette époque miraculeuse (hum) où le plein emploi était encore (presque) une raison de plus pour nous réjouir.
Savourons ces instants.
Fanfanville nous a également écrit un bel article sur un sujet léger comme les 20 ans du Bal des débutantes.
On eut respirer entre deux articles sérieux NON ?
Ou est l’époque pas si lointaine où chaque semaine j’abordais un sujet où l’insouciance était le mot clé, sans arrière pensée, en oubliant les catastrophes et la politique.
Demain est un autre jour.
je sens que je vais retrouver la troupe de branquignols de l’UMP.
Jupé en arbitre, et qui sait en futur Président de l’UMP, pour mettre tout le Monde d’accord, et préparer sa candidature pour 2017.
AH NON? ce soir on chante !!!
Allez soyons Yéyé jusqu’au bout !!
{youtube}pV3W4nSH4Is{/youtube}
Ce que je craignais arrive, le sujet tourne aux actualités musicales de ces années, seules possibilités de faire croire qu’hier était idéal. Dommage que seuls des grognons entrent sérieusement par des avis analytiques plus objectifs. La sociologie démonte en général la soumission des idées des peuples ce qui leur évite de penser « changement » au moment présent et de voir l’état du monde en son réel état. C’est ainsi que nos jeunes de maintenant préparent eux aussi le même refrain pour leurs enfants de demain. Dans 30 ans ils diront » Hier c’était la belle époque nous avions la crise mondiale si vous aviez connu vous les jeunes qui êtes dans la misère. »
PH
Celle-ci a été écrite en 1969, qui osera dire que l’année 1969, n’a pas été une belle et « bonne » année pour tous les amoureux qui ont dansé ce slow langoureux, (et osé, osé) joue contre joue.
{youtube}x0rMSHdi5Jw{/youtube}
@Philippus,
Je suis désolée, mais vraiment ce soir j’ai envie de me détendre.
Je sais que j’aurai pu orienter les commentaires vers de plus profondes réflexions, mais sincèrement ce W.E., j’ai besoin de souffler, de me détendre, puis vu le nombre de visiteurs…
J’aurais réellement aimé que puisse s’engager des discussions sur de comportement que nous avons tous (nés avant 1969), cette envie irrépressible de retrouver les valeurs d’antan.
Je pense que nos dérives sont dues au fait que nous nous faisons bien du souci pour les générations à venir, que sont nos enfants (en activité ou au chômage), et nos petits enfants, à qui on va laisser un Monde pourri jusqu’à la moelle.
Tant sur la plan écologique que sur le plan financier ou pire sur le plan HUMAIN !
Il manque d’excellents commentateurs qui pourraient commencer un dialogue qui relèverait le niveau de ce billet sans prétention, mais qui peut supporter une analyse philosophique de cette situation.
Merci en tous cas d’avoir essayé de réveiller les consciences.
Qui sait demain, mon « humeur » sera plus éveillée à la relecture de ce que vous avez déposé ce jour sous ce billet.
Dommage, le sujet des responsabilités effectives de ces années bonheur de part les conséquences et les situations actuelles auraient été trés intéressante.
Mais c’est samedi soir, alors comme en ces années passées dans l’insouciance égoïste des lendemain, laissons le bon peuple se réjouir devant « Marytie et Gilbert Carpentier »…
PH
C’est bien, je vois maintenant que vous battez la coulpe ! Misérables, que laissez-vous aux générations qui vous suivent ? Pendant que vous vous réjouissez, pendant que vous chantez, pendant que vous dansez, la jeunesse souffre ! N’avez-vous pas honte de nous laisser un Monde pourri jusqu’à la moelle ? [b]PUDOR EX TU SENEX![/b]
J’adore ce genre de textes tellement … vrais !
Juste un truc que je n’ai pas compris… Les deux dernières lignes (à moins qu’il ne s’agisse d’une pub, mais pour quoi ?)
[b]Vous souhaitez boostez l’audience de cet article ? :
Contactez-nous au 09.83.00.95.11
[/b]Pas compris…
À ERricPomme :
Je n’avais pas vu la dernière phrase, où on demande d’appeler un N° de téléphone pour « booster » l’article.
Il est évident que ce n’est pas moi qui l’ai mis.
L’avez vous trouvé sous d’autres articles du jour ?
Le « boostage » sera certainement payant.
Curieuse de nature, je vais les appeler aujourd’hui, et je vous tiens au courant (Tous)
SOPHY
la SEULE chanson qui n’a pas été mise et pourtant qui aurait dû trouver sa place :
{youtube}r5PbcBfpwk0{/youtube}
Et ici il n’y a pas QUE des vieux n’en déplaise à Philippus. Je connais des gens d’un âge certain qui résonne aussi bien voire mieux que des gens de 20/40 ans. Alors qui sont les vieux ?????????
C’etait mieux, il est vrai avant.
A l’epoque, on n’avait rien et on ne voulait rien tout de suite.
Je me « foutais » de ma retraite tout occuppée au plaisir d’apprendre, exams et concours etc.
Je n’avais pas les yeux rivés au AAA de S&P ou Moody qui n’avait pas bougé depuis 1917 (malgré 29) et je ne risquais pas ma retraite par « capitalisation » les Etats europeens n’en voulaient pas (jugé trop dangereux à l’epoque); Moody eou S&P etait inconnu du grand public; les infos ne matraquaient pas en continu et leurs journalistes etaient competents, comme R. Redford dans le fameux film sur le WG
La Bourse (CAC ou DAX) n’avait pas encore les yeux de Chimène pour nos politiques qui décidaient pour une paix durable et pour leurs concitoyens seulement.
Les « vieux » etaient à leur place pres du feu (et non pas en vadrouille pour depenser leur richesse acquise sur le dos des plus jeunes ou en seance jeunisme à retoucher leurs rides, fesses et bidon malgracieux) ;D ;D
En 69, on été fier de dire « mon père est ingenieur », ou de faire des etudes d’ingenieur.
L’ENA avait la cote. Chomage? Kesako!!
Aujourd’hui, si tu travailles pas dans la finance ou la politique (? , une vocation à l’epoque) , t’es un looser: tu n’auras pas de rolex et tu te retrouveras au chomage!!!
A l’age ou je n’étais encore qu’à la maternelle, je portais un uniforme bleu marine, j’étais chez les soeurs, cour de religion, d’éducation civique jusquà à la dernière année de lycée. J’habitais un petit village. Mes voisins avaient des lapins, des pigeons, des poules. Le troupeau de vaches du fermier passait devant la maison. C’était avant que nous allions vivre « à la ville ». Aujourd’hui je ne vais pas dans les supermarchés,peu de choses me tentent, les périodes de plus grandes dépenses me met mal à l’aise. Je pense à ces personnes qui vont mettre environ deux mois à s’en remettre juste pour une soirée qui va remplir les poches des commerces de luxe. A Noël je recevais le « cadeau d’entreprise » de mon père. Je n’avais pas besoin de grand chose, je restais des heures à jouer dans les rues avec mes amis car on pouvait y rester sans crainte. Aujourd’hui je ne dépense toujours pas plus que les « besoins » .Je ne regarde pratiquement jamais la télé hormis de beaux reportages, je ne suis au courant d’aucune émission de télé-réalité (rien que le nom m’amuse…). Aujourd’hui je regarde toujours une fleur, un oiseau, un arbre avec autant d’amour et ferait en sorte de finir mes jours à la campagne. Je ne m’habille toujours pas à la mode, je porte juste des vêtements à ma taille et le seul temps des cerises qui m’importe est celui ou on peut les manger. J’écoute toujours la musique que j’aime en vrac quelquesoit l’année de prod mais uniquement parce qu’elles me plait. J’aime toujours mettre une buche dans une cheminée et passer mon café avec de l’eau chauffée dans une casserole. Je confectionne toujours mon linge de maison à la machine à coudre. Je repeints toujours de vieux meubles pour une seconde jeunesse. Aujourd’hui je me dis que l’on peut toujours faire en sorte de vivre et de ressembler le plus possible à ce que l’on désire être et vivre sans renier les petits avantages de cette époque comme celui de correspondre par internet, mais à l’époque on pouvait quand même rédiger un courrier et donner son opinion sur un sujet dans une revue. Aujourd’hui je me dis en regardant la société actuelle que je plains toutes ces personnes qui ne s’arrêtent pas une heure, une journée pour se poser cette question, qu’est-ce que je veux vivre aujourd’hui et demain? et je ferai à nouveau référence à cette chanson de Daho que j’aime tant : « Aujourd’hui, est le premier jour du reste de ta vie ». Quand cela ne peut être pire, cela ne peut aller que mieux. Mais il faut une sacrée mobilisation générale déjà pour qu’un maximum de personnes prennent conscience du malaise actuel, ait le courage de quelques sacrifices matériels et retrouver une qualité de la vie « d’avant », Sophy, que vous regrettez.Donnons nous les moyens de ne pas sombrer dans la nostalgie en faisant en sorte qu’aujourd’hui se remplisse de ce que nous aimions hier.
Isa
En ces années la fierté d’un ingénieur (ou de ses parents surtout) représentait aujourd’hui la fierté des traders actuels…. Dans les années 70 cette idée de valorisation du poste fit que rapidement l’on a dénoncé les formations techniques inférieures, ou le bâtiment, chacun voulait ensuite devenir informaticien ou dans un bureau sans se salir, et n’oubliez pas la majorité des gens qui eux à la base restaient dans le minimum et les revendications. Les ingénieurs en 69 ne sortaient pas souvent des milieux populaires, et avec eux ce fut rapidement la libéralisation de nos industries qui mirent à la rue nombres de gens et nos jeunes actuellement encore…
C’est comme lorsque l’on parle de Versailles et de cette époque, l’on s’imagine à cette époque que tout était royal mais l’on ne montre pas souvent la réalité du peuple dans ses chaumières.
PH
J’espère bien Madalen qu’ici il n’y aurait pas que des vieux ni que des jeunes mais des gens sans âges qui apportent autant les uns que les autres des visions d’esprit sur le sujet.
Dans une même génération ce n’est pas l’âge non plus qui fait la cohésion du groupe mais l’évolution et la profondeur de chacun sur un fait, qu’il soit passé ou présent.
Comme déja dit l’âge n’est pas en cause dans ce sujet si nous savons le décortiquer, sinon vous allez comme déja lu opposer les gens sur ce critère et non sur les réponses.
La musique est bonne ou mauvaise aussi selon les chanteurs et les auteurs, rien à voir avec une belle époque ou une mauvaise époque.
PH
@ Isa :
J’émerge, je suis allée visiter mon « assurance vie » ma maman qui fêtera ses 100 ans en 2013. Née en 1913, elle a connu toutes les guerres du 20ième.
J’en ai profité pour la questionner.
Eh oui en plus elle a toute « sa tête » comme on dit !
Un peu sourde d’oreille mais « bon pied bon oeil ».
Pour elle qui ne sais pas comment marche un ordinateur ou un IPhone, elle se souvient tout de même que les fins de mois étaient difficiles, mais « Tu n’as jamais manqué de rien », m’a-t-elle répondu. ET C’EST VRAI, je n’ai jamais manqué de rien.
Car je savais qu’il était impensable d’avoir des envies irréalisables. Donc je ne demandais rien, et n’en fut pas plus malheureuse pour autant!
Pas d’automobile, une petite télévision, mais un potager où mon père cultivait tous les légumes consommés en famille.
Quand il y a avait des mois « fastes », elle plaçait le surplus de la paie de mon père à la Caisse d’Épargne (bien sûr, elle a élevé ses 2 enfants, sans jamais travailler à l’extérieur de la maison et du jardin.)
Pas de compte en banque, et on pouvait encore payer quasiment TOUT en espèces.
Le médecin de famille se déplaçait à domicile, et prenait son temps pour nous examiner, avant de trinquer avec mon père.
A l’école quand on revenait avec une punition, elle était automatiquement doublée par les parents !
J’arrête, car des souvenirs heureux j’en ai des centaines a raconter.
Je cros que j’ai remonté un peu trop haut par rapport à 1968, mais bon, ce n’est pas grâve, en 69 on ne roulait toujours pas sur l’or, et on ne pariait pas sur la hausse ou la baisse des actions (me demande même si mes parents ont jamais su ce qu’était une action.)
[i]Les ingénieurs en 69 ne sortaient pas souvent des milieux populaires, et avec eux ce fut rapidement la libéralisation de nos industries qui mirent à la rue nombres de gens et nos jeunes actuellement…[/i]
Pauvre [b]Phillippus[/b] qui avance n’importe quoi, tellement il est engoncé dans sa gangue idéologique. Il a dû beaucoup souffrir dans sa petite vie ! Tout ce qui n’est pas lui est détestable à ces yeux !
@ Madalen :
Tu aurais pu au moins mettre un lien hypertexte pour que tes lecteurs viennent voir le premier volet !!
Je plaisante bien sûr, et tu as bien fait.
Bises
SOPHY
[b]Merci ÉCRIVEUSE, pour ce très beau témoignage, et cette sagesse qui se situe dans la dernière phrase, que je vais remettre ICI :
Vous dites :
[/b][quote]Donnons nous les moyens de ne pas sombrer dans la nostalgie en faisant en sorte qu’aujourd’hui se remplisse de ce que nous aimions hier. [/quote]
Sophy
Quoi de plus normal à notre age que de regretter nos « vertes années ». Une constante humaine depuis l’Antiquité (lisez Ciceron, Caton, Montaigne, Voltaire ou Moliere, les « vieux » trouvent les plus jeunes , stupidees, grossiers et la vie plus terne); notre memoire teinte heureusement de rose le passé pour nous permettre d’avancer.
Et le futur devient plus angoissant: que laissons nous à nos enfants?
Mais la genration actuelle est confrontée au Dieu Fric et Consommation qui etait moins voyant dans notre jeunesse, un peu par notre faute, nos angoisses individualistes
@Phillipus: les etudes et les ecoles d’ingenieur « gratuites, voire payées, cela existait en 60 plus que maintenant; les inge ne venaient pas tous de famille aisées.
Les grosses entreprises françaises aujourd’hui eteintes payaient les frais des plus meritants en echange d’un nombre d’années à leur service
La liberalisation des entreprises n’est pas due aux ingenieurs meme s’ils en ont profité plus que les autres; elle est due aux politiques, à la chute du Mur et à l’Europe, à differents courants liberaux en vogue aux USA (Friedman entre autres), aux banquiers
Quant aux traders, je ne vois pas quelle fierte ils peuvent retirer de leur job, peu creatif, si ce n’est un instinct de toute puissance destructrice car impunie.
ce sont souvent des malades mentaaux drogués comme certains sportifs mais on les admire pour leur fric.
J’adhère tout à fait aux propos d’Isa3 ! Que dire de plus censé ?
Tout à fait d’accord avec quidam, que je remercie: les années 60, c’est la fin de la guerre d’Algerie, des Pieds Noirs à recaser et loger tres difficilement avec la haine des Français de souche.
Ce sont les attentats des Fractions Armées, une violence de tous les jours qu’on oubliait dans la musique joyeuse et les bals de l’epoque.
Beaucoup de maladies (cancer, cataracte, etc) etaient insoignées
les paysans quittaient la campagne pour devenir fonctionnaires à Paris pour pouvoir survivre.
La femme etait considérée comme mineure sous tutelle juridique de son pere ou mari; ce n’est qu’en 1965 que la femme française eu le droit d’ouvrir un compte à son nom et de disposer de son salaire (mesdemoiselles, sachez apprecier le combat de vos meres et grand meres).
Les hommes pouvaient violer une femme en etant impuni. Les femmes cadres etaient minoritaires et subissaient le machisme ambiant en entreprise.
Et je ne parle pas de contraception, etc
Allez passer quelques UV de sociologie ( et quelques une en psychologie), avec quelques gens neutres qui vous décortiqueront la réalité de la société et du social de France, en université en Sciences humaines Quidam, ensuite vous éviterez de tomber dans le sentimentalisme des gens qui acceptent tout de ce qu’on leur présente. A force vous enfernez les autres dans des cases en restant dans une prison, celle de la non réflexion bien utile aux pouvoirs divers.
PH
D’accord, 1969 n’a pas été tout rose non plus,mais comment se fait il que nous n’en souffrions pas ?
« me souviens » des pieds noirs à recaser, dans l’enseignement dans la Police, de toutes façons des postes de fonctionnaires pour la plupart.
Ben oui je suis de la génération qui n’a pas pris de pilule, car elle n’existait pas, et alors, les préservatifs remplissaient leur rôle.
le sida n’existait pas. On ne nous a pas fait une campagne nationale en nous faisant peur de la grippe H1N1.
On avait la grippe, de la fièvre, on restait au lit deux jours, et on retournait à l’école ou au boulot.
La CMU n’existait pas, et la Sécurité Sociale remboursait tous les médicaments prescrits par les médecins.
Les voyous étaient encore des voleurs à l’étalage, sans armes pour menacer !
Le vrais voleurs étaient des bandes bien organisées qui ne pillaient que les banques, et le bijouteries, sans tuer personne.
Le Mur de Berlin existait encore, et les kalachnikov n’étaient pas encore arrivées sur le marché français pour agresser les habitants des banlieues.
VOUS n’en souffriez pas Sophy… éventuellement.
PH
Je crois que la plupart des jeunes filles actuelles des classes moyennes sont plus heureuses et vivent mieux que nous ne vivions: leurs rapports avec leurs parents sont plus simples et plus aimants, elles savent mieux et plus tot ce qu’elles veulent faire, elles ont plus de moyens d’etudier, elles sont mieux informées, mieux habillées et ont un ego plus affirmé; le droit au bonheur est un concept du XXI siecle.
J’avais 16 ans en 68 et je me souviens que toute la France etait dans la rue; le monde etait en feu. Nous savions qu’un nouveau monde arrivait diferent de celui de nos parents hors des communismes et des ideologies peperes.
Avec 2 salaires, les mois de janvier et fevrier etaient rudes parcequ’il fallait payer impots, EDF, etc. et nos parents tressés s’engueulaient pour un rien
quand nous avions pas de bonnes notes, les coups pleuvaient et les profs n’hesitaient pas à utilliser les chatiments corporels ou humiliations (règle, oreilles tirées); cela a surement degouté plus d’un eleve des etudes.
Seulement nous n’avions que peu d’informations « bourrage de cerveau » (internet et telé) et notre cerveau reptilien n’etait pas bloqué par la peur du lendemain. Nous croyions aux lendemains qui chantent dans la liberté de voyager, d’une quete interieure, la construction europeenne ou la paix.
J’adore les films des années 50/60, les voitures de l’epoque gourmandes en gazoil, le jazz de ces années; j’ai la nostalgie des camaraderies d’ado mais je n’ai jamais revu les copines de mes 16 ans de peur d’etre deçue
ô temps! souvenir fugace de toute désillusion présente,.. transfigurant ici, à l’image de ce à quoi nous nous raccrochons, notre rapport à nous-même, quand l’esprit de nos illusions se conjugue – ô nostalgie!- au passé pour notre futur intérieur.
Sourions…
là où le sourire se vit, le présent nous attend pour éclore, élan vital propice à la conscience émanant de nos chairs, de l’esprit de la chair nous ramenant ainsi à notre réalité première: vacuité de toute chose annihilant ainsi toute perspective d’égotisme – cet enfermement en nous-même – , se libérant de son temps, nous révélant ainsi l’instant du silence limpide, là où le concept de temps s’élude de lui même en un éternel présent renaissant pour chacun en chaque instant à la lumière opérante de son seul engagement.
l’instant, transfigurateur du temps, nous installe dans l’universalité de notre respiration. Table rase du temps, si dissemblable pour chacun – mais à quoi pour_temps tout un chacun se raccroche, avec pour conséquence l’émergence de ce « moi », ce moi ordonnant son temps dans l’oubli du soi, ce soi: [i]ainsité[/i] intériorisant non plus son intérêt propre mais l’ à_venir commun: éternel présent!
ô plaisir s’entend! Médite!
– sous silence disparaît l’abîme qui nous habite… un dernier effort nous attend pour plonger cils en cieux, par delà les étoiles dont nous rêvions (chair soph(t)y), et, loin de toute acrimonie, dans l’uni_vers_celle présence : cet instant tanné d’éternité.
Acceptez ce sourire libre comme expresse expression de celui qui naît de n’être rien .
– restons digne et serein en nous indignant plutôt de nous-mêmes s’il le fallait, que de la nature de notre temps illusoire. .
sourire
…
@Philippus :
Non j’ai eu une jeunesse, un adolescence, et un début de « carrière » heureux.
Je ne souffrais pas (pour en revenir à mon dernier commentaire ci dessous.)
@ Isa : Je voudrai revenir sur une affirmation avec laquelle je ne ferai surtout pas une généralité :
Vous dites :
[url]Je crois que la plupart des jeunes filles actuelles des classes moyennes sont plus heureuses et vivent mieux que nous ne vivions: leurs rapports avec leurs parents sont plus simples et plus aimants[/url]
Les jeunes filles actuelles de classe moyenne, comme toutes celles qui peuvent entamer de longues études, sont conscientes que l’emploi ne sera pas toujours au rendez vous.
Question d’orientation, au départ, faute de l’Éducation Nationale qui a donné le Bac à Tous, ce qui fait que nos Universités sont remplies de personnes qui n’ont pas le niveau pour y entrer. (pas le temps de développer mais si nécessaire je reviendrai)
Les jeunes filles actuelles ont des rapports avec leur parents plus simple et plus aimants.
Que faites vous de la multiplication des divorces, des familles recomposées, croyez vous qu’il est facile d’intégrer une nouvelle famille ?
De notre temps, quand on se mariait c’était pour la vie, même si les Messieurs (ou dames) avaient des aventures extraconjugales.
Maintenant ou Hier ??
Question d’âge, question de Région, question de « classe sociale »
Bien que concernée par cette période (j’ai 57 ans), je partage l’avis de Philipus et Isa3.
En dehors de la nostalgie, qui est en effet la caractéristique de tout humain d’âge « mûr » à toute période de l’histoire de l’humanité; lequel voit toujours son passé avec des lunettes déformantes, et l’avenir avec crainte; je suis aussi persuadée qu’il faut relativiser tout cela; que les femmes en particulier ont en 2012 une vie bien plus épanouissante que dans les années 60.
Qu’en dehors des problèmes écologiques (on asphyxie notre planète bleue), on vit bien mieux qu’avant; que mes souvenirs de « l’épicerie du coin » ne sont pas les vôtres, Sophy: nous avions une vieille rombière à la boutique crasseuse et de la voir empoigner le beurre et les aliments de ses mains douteuses me donnait la nausée!
Que je voyais ma mère transbahuter des lessiveuses (elle le paie avec sa colonne détruite à 85 ans aujourd’hui)
Qu’à l’école des « vieilles peaux » aigries se permettaient de frapper et d’humilier les élèves qui ne filaient pas droit ou avaient la malchance de ne pas apprendre assez vite et bien!
Que grâce à la démocratisation des transports aériens j’ai pu à 20 ans visiter et séjourner en Amérique du Sud avec peu de moyens…et j’en passe!