Malin était celui qui un jour eut l’idée
De nous mettre à l’abri d’un tas de p’tits dangers
Sur des tiges de métal, des toiles furent tendues
On ajouta des manches pour la bonne tenue
A l’époque où le teint se devait d’être pâle
Ces objets là tournaient sur l’épaule des dames
Mais les ombrelles sont aujourd’hui plutôt rares
Car nos rues ont banni, les visages blafards
Une taille au-dessus et plantés dans le sol
Et vous avez affaire à de beaux parasols
Encombrant les bagages des gens plein de bon sens
Sur le sable ils fleurissent le temps de nos vacances
Ce sont les parapluies qu’on voit sous les ondées
Des grands et des petits, unis ou bariolés
Grands ouverts ils nous font comme des ronds de couleur
Dans une foule grise et de méchante humeur
Grand merci à celui qui fit ces p’tits abris
Même si on leur préfère le confort d’un bon nid
Sous le couvert d’un toit à chaque fois qu’il pleut
Derrière des volets clos quand le ciel est de feu
[b]C’est aussi un p’ti coin de paradis …[/b] 🙂