Malin était celui qui un jour eut l’idée

De nous mettre à l’abri d’un tas de p’tits dangers

Sur des tiges de métal, des toiles furent tendues

On ajouta des manches pour la bonne tenue

 

A l’époque où le teint se devait d’être pâle

Ces objets là tournaient sur l’épaule des dames

Mais les ombrelles sont aujourd’hui plutôt rares

Car nos rues ont banni, les visages blafards

 

Une taille au-dessus et plantés dans le sol

Et vous avez affaire à de beaux parasols

Encombrant les bagages des gens plein de bon sens

Sur le sable ils fleurissent le temps de nos vacances

 

Ce sont les parapluies qu’on voit sous les ondées

Des grands et des petits, unis ou bariolés

Grands ouverts ils nous font comme des ronds de couleur

Dans une foule grise et de méchante humeur

 

Grand merci à celui qui fit ces p’tits abris

Même si on leur préfère le confort d’un bon nid

Sous le couvert d’un toit à chaque fois qu’il pleut

Derrière des volets clos quand le ciel est de feu