Passionné de navigation, ce Breton de naissance, de cinquante-trois ans,  a un palmarès impressionnant à son actif. A peine âgé de 21 ans, Marc Guillemot commence à faire parler de lui en remportant la « Twostar 1981 avec son ami « Bertrand de Broc » sur « Biscuit Coathalem ».



 

Vainqueur, Marc Guillemot le sera souvent et sur bon nombre de course. Avec son « Jet Services II – IV et V. de 1983 à 1990.  



Il remportera : « La Baule –Dakar », trois fois le « trophée des multi-coques », « Québec – Saint Malo », « La route de la découverte ». Il participera plusieurs fois à « la solitaire du Figaro » où il se classera 8éme, 9ème et 10 éme et battra deux fois le record de l’atlantique en 7j-6h-32mn.

Viendra ensuite la période « Fujicolor de 1991 à 1993 où il remportera deux nouvelles fois de suite le « trophée des multi-coques » et sera vainqueur de « l’open  UAP »

Il sera vainqueur du « Grand prix de Saint Nazaire » en 1995 sur « Nootka » et sera ensuite jusqu’en 2000 placé dans les six premiers dans les plus grandes courses : 4ème au grand prix de Fécamp – 5ème au grand prix de Vendée et au grand prix de Marseille – 5ème au grand prix de saint Nazaire et de Royan. Pendant trois ans, il participera à de nombreuses courses à bord de « Orma la Biscuiterie Trinitaine »


En 2000 ce sera le championnat du monde « Orma » ou il finira 2ème. 2ème également sur la route du rhum en 2002 –  2ème toujours en 2007 sur la transat « jacques Vabre » avec son nouveau sponsor « Safran » sous les couleurs duquel il terminera 1er au « Runs de vitesse du « grand prix Petit Navire »

Il sera promu « Chevalier de l’ordre National du Mérite » en 2009 suite au sauvetage d’un navire en détresse sur le « Vendée Globe ». les années 2009 2010 et 2011 seront pour lui marquantes avec le plein de victoires : championnat du monde « Imoca » – « Transat Jacques vabre » – Meilleur Régatier Français en 2010 – tour d’Espagne – et un record du tour des iles Britanniques  en  « 6j – 9h – 48mn – 50 s » en 2011.

Voilà donc un régatier sérieux,  placé en favori qui abandonne le « Vendée Globe ». Sa quille en titane n’aurait pas résisté à un choc encore indéterminé et le contraint à rallier son port d’attache à la trinité sur mer, où son bateau sera démonté et passé au crible pour déterminer avec exactitude, pourquoi  et sur quoi l’alliage de titane qui compose sa quille, a lâché. 

Nul doute que nous retrouverons ce brillant skipper très vite, à la barre de son « Safran »et à n’en pas douter, avec une quille plus solide que jamais.