A l’occasion de la sortie du livre de Raymond Matabosch « No, he Kahn’t : DSK  (un homme éprouvant des difficultés à maîtriser ses pulsions), je vous propose de faire plus ample connaissance avec cet homme aux mille facettes,  passionné dans tous les thèmes qu’il aborde qui vont de la vulcanologie à la Politique, en passant par la poésie !

Sur C4N, vous le connaissez tous sous le pseudo de CATALAN66270.

Avant de lui laisser la parole, est il besoin de vous rappeler que Raymond Matabosch, a tenu en haleine des milliers de lecteurs pendant plus de quatre mois, avec ce que j’appellerai « L’affaire DSK », parue sous forme d’épisodes haletants ayant pour titre à l’origine : « Plus pourris que moi…je meurs » ?

Sophy : Cher Raymond, mettez au placard votre modestie et parlez nous de Vous !

Vous êtes maintenant mondialement connu et reconnu, il serait temps de rappeler votre parcours, à tous ceux qui nous lirons.

Puis je vous demander votre âge, et comment  vous est venue cette passion pour la « Terre » et ses « locataires » que nous sommes tous ?

Raymond Matabosch : Vous m’en demandez beaucoup Sophy. Non pas mon âge qui compte 64 automnes mais quant à être connu et reconnu, je préfère rester un travailleur de l’ombre et un besogneux. Vous savez la gloriole est une mauvaise soupe et, pensant la toucher… trop tard, elle est déjà loin… Alors rester soi-même pour ne pas jouer aux polichinelles qui paradent, ainsi je me sens mieux dans ma peau de fils de paysan qui a eu la chance de rencontrer un grand monsieur à qui je dois les quelques connaissances que j’essaye, avec des mots simples afin que tout un chacun puisse comprendre, de partager au travers de mes écrits… de fait, par ce partage, lui rendre hommage.

Sophy : Vous êtes arrivé, en douceur, sur C4N, le 23 janvier 2010. Sur quel « support » publiez vous avant, et dites nous  ce qui nous a valu la chance de vous voir arriver comme rédacteur.

Raymond Matabosch : Au début de mon expérience sur la toile, j’ai publié de ci de là, au grès de mon humeur, de mes vagabondages d’un pays à un autre et des possibilités de me connecter à internet. Et puis je suis venu sur C4N dont j’ai aimé son concept d’offrir à tous le droit de s’exprimer, sans que la censure ne s’applique vraiment, et sa convivialité… Je m’y suis posé tout en gardant mon indépendance et mon libre parler qui a, parfois, l’art de déplaire… Mais je suis ainsi… De toute ma vie, je n’ai jamais mâché les mots et souvent, avec certains universitaires, mal m’en a toujours pris…

Sophy : Jusqu’en juin 2011, vous parlez avec passion de votre Région, puis le 12 Juillet de cette année, sans transition,  vous changez de registre, et vous voilà parti dans le plus célèbre feuilleton de ce Printemps-Été d’un XXIème siècle débutant : « l’affaire DSK » .

Ce que j’appelle des épisodes sont pour vous les « Actes », d’une tragédie dont la France se serait bien passée !

Mais où est donc passé l’acte I, la pièce commence à l’Acte II.

Raymond Matabosch : Je suis amoureux de ma région, Sophy. Il y a tant de belles choses à découvrir et à faire découvrir que j’ai plaisir à partager ces découvertes. Si je ne m’écoutais, je crois que je vous abreuverais de tous ces joyaux qui se cachent dans des écrins de verdure ou qui se terrent au cœur d’édifices souvent insignifiants. Mais je vous rassure, il n’y a pas que ma région qui mérite d’être exposée à l’envie des dévoreurs d’espace et de perles rares… Par contre, il m’arrive de pousser, de temps à autre, aux travers de pamphlets souvent virulents, des coups de gueule. J’avais pris habitude de les distiller sur mon blog Médiapart et c’est tout naturellement que l’Acte I de « Plus pourri que moi je meurs… » y a été publié… Et c’est vous qui m’avez invité et convaincu du bien fondé, si j’en écrivais une suite, d’en faire bénéficier C4N… En finalité, il n’y a pas eu qu’une suite mais 19 autres actes qui ont suivi… et qui ont connu une audience que je ne pouvais soupçonner…, une audience que j’espère profitable à tous les rédacteurs qui publient leurs « papiers » sur notre média citoyen.

A ce sujet… Permettez-moi une question : « Auriez-vous des dons extra-lucides, chère dame, pour m’avoir sollicité à publier, en insistant un peu pour qu’il en soit ainsi, mon brûlot sur C4N ? »

Sophy : Cher Raymond, on me reconnaît le don de « lever des lièvres »,  (voir mon livre d’Or), et d’être  très curieuse. C’est une rédactrice de C4N qui, un jour, a mis sur ma page Facebook, le lien d’un article que vous aviez écrit en dehors de nos colonnes alors que vous y aviez déjà pris vos habitudes.

Un article qui sortait complètement des sujets jusqu’alors abordés sur C4N.

Vous y parliez de DSK, en pleine tourmente à Washington.

En Messagerie Privée, après en avoir référé à Fabien Bardoux, je vous ai invité à poursuivre l’aventure sur C4N., et ne le regrette pas !

Le premier acte est resté sur Médiapart, (exclusivité oblige), mais nous avons bénéficié  des XIX autres.

Tant pis pour notre concurrent, tant mieux pour C4N, car vous avez engrangé pendant quatre mois un nombre incalculable de visiteurs, ce qui pour une période estivale ne s’était encore jamais produit sur le site.

Reprenons notre conversation après ce petit intermède.

Sophy : Pouvez vous nous parler du ras de marrée qui s’en suivit. Vous avez été repris et contacté par les grands noms de la Presse française, et étrangère, ainsi que par les avocats de plaignantes qui, elles aussi, avaient subi les avances appuyées de cet homme obsédé par le sexe.

Raymond Matabosch : Je vous répondrai, tout simplement, que j’ai été vraiment surpris que mes écrits aient pu intéresser autant de monde tant en France qu’à l’étranger. En effet, par ma manière de traiter les sujets, très méticuleux et très pointilleux du fait de mes habitudes vulcanologiques où le moindre détail peut s’avérer essentiel, je pense que, parfois, je dois être imbuvable avec toutes les accumulations de détails et de références auxquels je puis m’attacher… Et mes publications, sur l’Affaire DSK, ont été de cette cuvée, tant et si bien que les reprises partielles et les compléments d’informations qui en ont pu en être faits m’en ont laissé pantois…

Au différent, j’en éprouve aussi un certain regret quant à la justice qui, même si elle en a eu connaissance, s’en est désintéressé… mais il est vrai qu’un pacte occulte de non agression lie les politiques et les juges au détriment de la vraie justice… et les juges délivrent, nul doute que contre partie n’en soit pas exclue, sans compter, non-lieux, blanchiments et tous autres artifices de procédures au bénéfice du monde pourri des politico politicards… Mais un proverbe ne dit-il pas que les larrons s’entendent bien entre eux ?

Sophy : À la suite de la parution des « actes » sur C4N, un bon nombre de vos lecteurs se sont abonnés à vos flux, et ce qui est assez remarquable, c’est que vous soyez encore sollicité à l’heure actuelle.

,Vous avez publié de nombreux livres chez Edilivre. Comment vous est venue l’idée « d’immortaliser », l’Histoire de ce triste sire, en faisant éditer les XIX actes, où, je le précise, vous abordez  l’avant et l’après scandale, pour mieux cerner le fauteur de « troubles » (le mot est faible).

Raymond Matabosch : Je n’ai aucune prétention à vouloir « immortaliser », comme vous le dites, cette période de l’histoire, tout au contraire, j’ai seulement voulu ouvrir les yeux, à nombre de français, sur la moralité plus que sulfureuse de nos hommes et femmes politiques, des think-thanks, d’une certaine catégorie de médias et de la drôle de justice qui sévit en France, les uns et les autres au nom d’une politique-politico-politicarde de caniveau qui méprise la France et ses habitants. Quant on voit qu’un avocat et que la direction d’un parti politique font obstruction à la justice pour soustraire les frasques d’un dépravé sexuel à toutes poursuites, qu’un Président de la République expédie cet énergumène vers des hautes fonctions mondiales, que les médias sachant se taisent sous couvert de la vie privée et que la justice française ferme les yeux et classe une affaire d’agression sexuelle sous des motifs futiles, il est à se demander dans quel monde nous vivons : des nantis qui peuvent tout se permettre et le petit peuple asservi à ces nouveaux barons d’un autre âge…

Que diraient donc nos ancêtres qui ont fait la Révolution de 1789 ?

La V° République serait-elle pire que la Monarchie qu’ils ont renversée ?

Je dois avouer qu’une suite, sur Dominique Strauss-Kahn, est en cours d’écriture… Elle concerne l’orchestration d’un blanchiment programmé dans l’Affaire DSK et le Sofitel de New York…

Quant au présent ouvrage, « No, he Kahn’t : DSK », il est à signaler que des membres de C4N ont apposé leur signature, Fabien Bardoux, Président du média citoyen Come4News.com, pour la Préface, Guy Fievet, pour un avant propos :  A toute rose son é-pine !, et vous même pour la postface : « Nous n’oublierons pas ceux qui nous ont craché dessus ! », dont le texte est publié sur notre média citoyen. Et je tiens tout particulièrement à les remercier pour leur concours à cette publication.

Sophy : MERCI, Raymond, de rappeler notre « petite » participation à votre ouvrage.

Dsk, Anne Sainclair : « Nous n’oublierons pas ceux qui nous ont craché dessus » a été lu sur C4N plus de 3677 fois, et a obtenu plus de 217 votes.

J’espère que vous réserverez la primeur de la  suite à  notre site, sous forme d’articles comme pour ce qui fut le sujet du livre qui vient d’être édité.

Je vais passer du « coq à l’âne » (sic), en vous demandant de nous dire quelques mots sur l’intérêt que vous portent, tous les scientifiques du monde entier quand vous traitez de sismologie ou de vulcanologie.

Raymond Matabosch : Je ne suis qu’un vulcanologue autodidacte, en d’autres mots, un « vulcanophile » Et être, tout simplement, considéré « vulcanophile » me suffit amplement car je ne suis pas un scientifique de formation mais seulement un amateur avec énormément de lacunes.

Sophy : Avant de nous quitter, parlez nous de vos projets immédiats et à plus long terme : Y aura-t-il une suite à ce livre, en sachant qu’à l’heure ou paraît l’article on commence à parler de complot à l’encontre d’un DSK, qui patauge entre l’Affaire du Carlton, et la perte de son Black Berry au Sofitel de Washington.

Raymond Matabosch : Que vous dire de mes projets ? Vous dire qu’ils sont multiples serait fadaises et fanfaronnades. La richesse n’ayant jamais été mon crédo, ce que j’ai pu acquérir au cours  de ma vie d’errance, je n’ai qu’un souhait, la partager. Et mes ouvrages, publiés sans tapage outrancier ni publicité tapageuse, sont l’expression de ce partage.

Certes, la sismo-vulcanologie est mon domaine de prédilection, c’est un fait… Au travers d’elle, j’ai appris à voir, à lire, à écouter et à rencontrer, à croiser et à soutenir des petites gens vivant dans une certaine misère, mais riches dans le cœur, qui avaient beaucoup à dire… Le reste est sans importance.

Au différent, en homme entier, je pousse des coups de gueule… L’affaire Nafissatou Diallo et les affaires DSK, dans leur ensemble, en sont un… Y aura-t-il une suite ? C’est prématuré de l’annoncer même si, sur C4N, il est paru deux articles ayant pour titre « No, he Kahn’t, DSK : Planification d’un blanchiment arrangé ? » et que plusieurs autres, sur le même thème, sont encore inédits… Quant à l’affaire du Carlton… une vieille affaire connue depuis 2008/2009 qui vient seulement d’éclater au grand jour…

Tout ce que je peux vous dévoiler est la publication prochaine de deux ouvrages de vulgarisation sur les volcans et les tremblements de terre, d’un recueil de contes et légendes d’Indonésie, d’un florilège de journaux de voyage au Maghreb, au Pérou, au Mexique et en Languedoc-Roussillon, et deux fascicules regroupant des Häiku, des Tanka, des Haïbun, des Naga-Uta et toutes autres formes de textes propres à la poésie japonaise… En fait, les compilations de plus de 45 ans d’écritures de tous ordres…

Sophy : Merci Raymond, d’avoir accepté de répondre aux quelques questions que j’ai essayé de vous poser, en, en oubliant sûrement quelques unes.

 

A l’approche des fêtes de fin d’année, je recommande à toutes les personnes qui s’intéressent de près ou de loin à la politique de se procurer  « No, he Kahn’t : DSK »  tiré de cette sinistre période de l’Année 2011.

Et pourquoi pas, en faire profiter vos amis, en déposant au pied du sapin traditionnel quelques exemplaires des autres ouvrages écrits par Raymond Matabosch aux Editions Edilivre

« No, he Kahn’t : DSK »  216 pages, chez Edilivre, au prix de 18€