Népal, sixième crash aérien en deux ans!

 

Le Népal subit une véritable série noire en ce moment… Six crash en moins de deux ans…En mai déjà, un crash aérien avait fait quinze morts dans la région montagneuse de Jomsom, six seulement s’en étaient miraculeusement sorties…

 

Aujourd’hui, vendredi 28 septembre, l’annonce d’un nouveau crash fait frissonner le pays entier. Le crash a eu lieu à un kilomètre de l’aéroport de la capitale, Katmandou. Cette fois ci, aucun survivant, et les autorités dénombrent pas moins de dix-neuf victimes. Victimes parmi lesquelles figurent sept touristes britanniques, cinq chinois ainsi que trois membres d’équipage et quatre ressortissants népalais. L’avion, un Sita Air Dornier Do 228, en partance pour Lulka, une destination très prisée par les touristes randonneurs du fait de la proximité avec le Mont Everest, a pris feu peu de temps après son décollage. Le pilote aurait essayé de se poser près du fleuve Manohara, sans succès. Néanmoins, le crash n’a pas fait de victimes au sol, une chance si l’on considère qu’il s’est crashé à proximité d’un bidonville et à une heure ou peu sont encore éveillés (six heures trente, heure locale).

L’incendie, maîtrisé à cette heure, a été relativement difficile à éteindre. Une trentaine de soldats ont ainsi été dépêchés pour venir en renfort afin de maîtriser l’incendie et ainsi éviter une propagation plus importante.

Cela relance le débat sur les transports aériens au Népal. Ce type de transport est fort répandu notamment du fait du manque de moyens terrestres pour accéder aux régions de hautes montagnes. On dénombre pas moins de quarante neuf aéroports et seize compagnies intérieures.  Le travail des pilotes est fort pénible si l’on considère que la montagne et les conditions atmosphériques sont peu propices à un vol en toute quiétude. L’état des avions ainsi que leurs entretien ne seraient pas en cause selon les autorités en place.

Une réflexion sur « Népal, sixième crash aérien en deux ans! »

  1. Les grands aventuriers et voyageurs qui sortent des sentiers battus connaissent tous la réalité des moyens de transport locaux et l’approche technique ou d’entretien des avions de certains pays. Sans être expert en regardant l’état des roues d’un avion ou les fils de fer de la structure sont visibles, en voyant des fuites d’huile, en se retrouvant dans un fauteuil qui branle et ou les ceintures manquent, ou quand tout le monde attend que le pilote arrive en retard à son poste à peine présentable, ou quand un avion à du mal à avoir quelques centaines de litres de carburant à moins de payer comptant au départ de l’aéroport qui révèle la gestion de la compagnie… cela arrive même désormais à des avions en Europe parfois…

    PH

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