Une guitare saturée, qui enrobe une voix d’une douceur mélancolique, c’est Neil Young !
Ce Canadien de 67 ans garde intacte sa capacité de création et renouvellement.
Dans son dernier album «Psychedelic Pill», sorti en octobre, Neil Young accompagné de crazy horse, fait preuve une nouvelle fois d’une grande audace.
Un double album, de deux fois 4 morceaux, et pardonnez du peu… un bonus !
Je reconnais, qu’a première lecture, cela peut paraître très mesquin !
Des morceaux, comme des symphonies, qui durent plus de vingt sept minutes pour «Drifting Back » et plus de 16 minutes pour un autre,
Sans jamais s’ennuyer, ils nous accompagnent dans un road movie imaginaire.
La touche Youngienne est toujours là.
Pour ceux de ma génération, Neil Young, comme les Pink Floyd et les Led Zeppling, est une référence, presque une légende. Il sera, en 1969, une des têtes d’affiche au festival de Woodstock, avec Crosby Still and Nash.
Au milieu des années 70, Neil Young sortira son album « Harvest », qui restera son chef-d’œuvre.
Le papi (67 ans) du folk, country, rock, reste fidèle à ses fans, dans son dernier, mais espérons-le, pas l’ultime album !
Des solos guitares toujours attendus, espérés, mais toujours aussi agréables.
Le son de l’harmonica est judicieusement remplacé par le sifflet, dans le morceau «Walk Like a Giant », qui reste mon préféré. Comme le titre l’indique, ça donne envie de promenade dans la nature !
Il y a peu de groupes qui connaissent autant de complicité. Des musiciens qui jouent ensemble depuis près de 40 ans, ça forge de la cohérence et de l’harmonie.
Cet album est rempli de clins d’œil. Le plus flagrant est de toute évidence « Born in Ontario », pour son ami Bruce Sprinsgteen.
Ce fut mon cadeau de Noël !
Je suis certain qu’il ne vous laissera pas indifférent.
(A mes fils)
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J adore!!!!!!!!!!!!!!