Le monde est devenu fou, non content de détruire notre planète avec ses rejets polluants, voilà maintenant des apprentis sorciers qui veulent changer mère nature, en plongeant dans l’océan pacifique, non loin des côtes canadiennes, 100 tonnes de sulfate de fer ! L’homme n’a toujours pas compris que la nature reprend toujours ses droits et qu’il est mal venu de trop jouer avec.

 

 Aux états unis Russ George et quelques adeptes de l’archipel Canadien auraient investi dans ce projet fou près de 2,5 millions de dollars. Une information révélée par le quotidien « the Guardian ».  Les noms des scientifiques qui auraient participé au projet n’a pas été révélé mais soulève les protestations des autorités internationales qui rappelle les « conventions sur la diversité biologique » et de Londres sur la  « prévention de la pollution des mers ».

La théorie de base de cette affaire n’est pas scientifiquement démontrée et prend son fondement sur certaines constatations qui démontreraient d’ une part : que le « CO2 serait un gaz à l’origine du réchauffement planétaire » et d’autre part que « le fer stimulerait la croissance de phytoplanctons ». Dans cette théorie, le phytoplancton se nourrirait de CO2 et disparaitrait ensuite dans le fond des océans, limitant par ce fait la concentration du CO2 nocif à notre planète et provocant les changements observés ces dernières années.

Stéphane Blain, « Directeur du Laboratoire d’océanographie Microbienne » (CNRS), souligne en faveur de la théorie de Russ Georges, que «  les retombées, d’une irruption volcanique, dans un océan et riches en fer, auraient favorisé le développement de phytoplanctons et amélioré la reconstitution de colonies de saumons dans ces eaux ».

Par contre aucune étude sérieuse n’a été faite avant cet essai, planétaire et non contrôlé, ce qui est tout de même dangereux pour l’humanité et va à l’encontre des règles internationales. Le danger est que personne aujourd’hui n’est en mesure de mesurer l’impact exact de cette action sur cette partie de l’océan pacifique. Si cette expérience est condamnable il en ressort également un besoin urgent d’effectuer des recherches sérieuse dans cette voie.

Pour conclure messieurs les hommes d’affaires et industriels de tous bords, laissons aux scientifiques le soin légitime de trouver des solutions à nos problèmes d’environnement et de santé car eux, n’iront pas faire fonctionner vos entreprises.