Le réseau social en ligne MySpace, appartenant au groupe New Corp, vient de communiquer, par voix de presse, son intention de se séparer de deux tiers de ses salariés hors USA et d’arrêter l’activité de quatre bureaux aux Etats Unis.
L’effectif passerait ainsi de 450 personnes à 150 personnes à l’international et à 1000 personnes chez l’oncle Tom. Myspace rend ses effectifs pléthoriques, responsable d’une efficacité et d’une réactivité qui feraient défaut. Le directeur général de MySPace, Owen Van Natta, déclare ainsi "En examinant l'entreprise, il nous est apparu clairement qu'au plan international comme aux Etats-Unis, les effectifs de MySpace sont devenus trop nombreux et lourds pour être viables dans les conditions actuelles du marché". Ce dernier, ancien directeur executif de Facebook (principal concurrent de MySpace le devançant nettement en termes de parts de marché) a été nommé DG en remplacement du confondateur de MySpace, Chris DeWolfe. Après la restructuration qui va concerner l’Argentine, le Brésil, le Canada, l’Espagne, la France, l’Inde, l’Italie, le Mexique, la Russie et la Suède, Londres, Berlin et Sydney seraient, au terme de la réorganisation annoncée, les trois principaux centres du réseau.
Si on regarde du côté des chiffres, il est clair qu’une coupe sévère des coûts s’impose. Sur le 1er trimestre 2009, le Groupe propriétaire de MySpace, New Corp, a annoncé une perte nette de 1648000$ comparativement à une perte de 674000$ sur la même période 2008. Il vaut mieux être lucide, à l’instar de la Direction actuelle, sur la véritable valeur ajoutée de ces entreprises, même si cela doit doit passer par des licenciements, que de créer de la survaleur et revivre un éclatement de la bulle internet. Le monde n’a pas besoin de ça !