Les médias se sentiraient-ils investis du rôle de vacciner en masse la population innocente contre l’épidémie de protection et de droit disséminée par les « poulets » français ?
A voir les journaux télévisés, la presse écrite, les dépêches tombées tout au long de l’année 2009, il semble que les patrons de presse, picorant des grains de caviar dans d’autres basse-« cour », aient dressé leurs coqs à attaquer sans discernement ni esprit de responsabilité les fondamentaux de la profession des gardiens de la paix, qu’ils soient fonctionnaires de police ou militaires de la gendarmerie.
Ainsi, « l’horreur » (citation d’un policier) du 27 décembre, dont a été victime en service le policier du commissariat de Chessy, écrasé contre un mur, le bassin et les jambes broyés par le 4*4 utilisé par les cambrioleurs pour s’enfuir, a fait l’objet d’une annonce ultra-minimaliste assortie du sourire « après tout en s’en fiche » de la journaliste du JT de 13h sur la une.
Patrice intervenait sur un cambriolage en flagrance, sur appel de témoins, pour protéger les biens et les personnes. Ce Major de 53 ans, un homme qui n’avait jamais voulu quitter le terrain, est décédé des suites de ses blessures le 30 décembre. A nouveau, annonce indécente en 15 secondes et deux phrases du journal télévisé de TF1, qui ne mentionne même pas le déplacement du ministre monsieur Hortefeux au commissariat de Chessy, ne recueille pas les impressions des représentants de la police, pas plus que celles de la population. Flagrance de défaut d’information.
Un homme meurt au service de la nation, au service direct de citoyens : les médias, hormis quelques rares exceptions, n’ont pas adopté, une fois de plus, l’attitude minimale de respect et de dignité qui sied à la circonstance.
Ils façonnent et formatent l’esprit du lectorat, la culture sociale et citoyenne du public, malheureusement beaucoup plus souvent sous une forme polémique stérile que dans l’état d’esprit d’une démarche constructive orientée solutions, dans l’intérêt commun.
« Les médias sur-médiatisent le décès de jeunes gens accidentés sur une moto volée, les gens font une marche silencieuse… » : lorsque les policiers en parlent, ils pensent à adresser leurs condoléances à la famille, et sont eux-mêmes consternés, car pour eux, la mort d’un jeune ou d’un être humain restera toujours un drame autant qu’un échec. Mais un homme de loi décède en protégeant le citoyen contre des voleurs : aucun commentaire des médias. Ces mêmes voleurs qui n’hésitent pas, souvent, à saccager votre appartement, l’incendier, tabasser les personnes âgées résidentes, ou violer la locataire au passage, comme cela vient de se produire. Si le major ou ses collègues avaient fait usage de leur arme au moment du danger pour tirer sur le conducteur, où en serait-on ? Si vous-même étiez victime un jour, seul face à des monstres ? Voulez-vous vous trouver vous-même un jour devant le sentiment d’anéantissement total et de terreur inspiré par la violence d’êtres humains comme vous, mais dont vous n’imaginiez pas qu’ils puissent cacher des monstres capables de vous faire endurer gratuitement des souffrances dont plus jamais vous ne vous remettrez, qui hanteront votre mémoire, votre corps et vos nuits jusqu’à votre mort ? Les policiers et les gendarmes connaissent ça, ils le vivent au quotidien. Chaque intervention, chaque interpellation, est aussi une exposition à ce risque.
La police comme la gendarmerie ont droit à la présomption d’innocence, à une information équitable les concernant, pas seulement à charge, comme on le constate souvent, et au respect dû aux institutions, particulièrement lorsque des hommes ou des femmes meurent, victimes du devoir et bien souvent de criminels, perdant la vie pour défendre les biens, les citoyens, nos libertés individuelles, la démocratie, notions qui n’existent déjà plus dans certaines zones de «non droit ».
Doit-on considérer aujourd’hui qu’un fonctionnaire de police, un militaire de la gendarmerie, un sapeur-pompier, ont signé pour se faire tuer comme de la chair à canon, sans même une reconnaissance de la nation, des citoyens qu’ils protègent, pendant qu’on donne des permis de tuer aux brigands, criminels ou inconscients de touts poils, en allant jusqu’à les excuser ou s’apitoyer sur eux, ou même les valoriser, voire en faire des victimes dans les médias ?
Le 31 décembre, les écussons et les véhicules de la police se sont barrés de noir. Comment ne pas être insensible à la discrétion, la dignité, dont font preuve les policiers dans un moment de douleur et de désarroi si intenses ?
Pour avoir passé le 30 et 31 décembre aux côtés de nombre d’entre eux, a essayer de mesurer le malaise, entendre leur parole et tenter de les comprendre, j’ai pu mesurer l’ampleur de la souffrance policière d’un côté, et les dangers concernant les rapports faussés à la population d’autre part.
Les policiers disent avoir bien conscience que la chasse systématique à l’automobiliste pendant que les violences volontaires s’aggravent change la donne.
Dans leur majorité, les policiers, eux-mêmes désabusés, comprennent « le ressenti d’une population pressurisée à qui on envoie les forces de l’ordre aussitôt qu’elle dépasse la vitesse autorisée de quelques kilomètres heures ou qu’elle manifeste sa détresse parce les rois du capital ont décidé de délocaliser pour toujours plus de profit, et dans le même temps, on abandonne les cités dans lesquelles plus personne en haut lieu n’a le courage de faire respecter les lois de la République. »
Ils sont révoltés: « Le silence est parfois et même souvent plus dur que les mots… Le soutien aux forces de l’ordre ne peut pas se manifester par le silence, car c’est-ce même silence qui, depuis trop longtemps, nous tue à petit feu ».
Les obsèques et le dernier hommage au Major se dérouleront le 6 janvier. Vous pouvez témoigner votre sympathie et votre soutien à la famille et à la Police Nationale sur http://www.facebook.com/home.php?ref=home#/group.php?gid=224061614124
Pendant que policiers, gendarmes et population souffrent en silence, les médias renvoient l’attention collective du public sur des querelles de clochers franco-français, divisant le pays, les institutions qui devraient unir leurs forces et se compléter, brisant le lien de confiance entre les français et les représentants de la loi, dans une période cruciale au cours de laquelle la nation devra pourtant faire appel à ses forces vives, organisées, unies dans un même objectif : la stabilité du pays.
PS : dans vos commentaires sous cet article, je vous demande expressement de bien vouloir observer des règles minimum de respect de la douleur de la famille et du recueillement, ainsi que de ne diffuser aucun élément concernant l’enquête, de façon à ne pas l’entraver. Toute information doit être transmise directement et uniquement aux services en charge de l’enquête.
Voici un message reçu en privé d’une haute personnalité :
« [b]Votre article est émouvant et aborde le problème de fond : l’inversion des valeurs !…[/b] La référence est devenue le hors-la-loi, le tordu…
Toutes les societés qui ont pris cette direction se sont effondrées et la nôtre doit se reprendre avant de sombrer. »
je nait pas lut tout les article ,je ne suit ni gendarme ni policier,mai efectivement je cpmpatie dans la douleur de se gendarme qui est parti ,si nos forses de lordre navait pas les poignets atacher dans le dos ,sa irait mieu dans se qui reste de notre vrait france ,je discute beaucoup avec les gendarmes de ma region ,et que je respectes ,les lois comme je le peut ,mai fair du chifre sur la route ,se nest pas comme sa quils atrapes les gansters,moi en temp que civil sa me fait rigoler a chaque foi que jentend cambriolage et que le plent machin et mis en place,les gansters cour toujour ,si ont me dit set faut ,seux qui vienne decraser un gendarme ,doive bien rigoler en se moment ,moi aussi je suit en coler ,a si javait un scot et serait le fils du president ,la ont maurait dejat retrouver ,mai un gendarme set quoi,juste un numero,je veut encore dir que je suit simple sitoyen,mai que je ne voit pas de mes yeux un fonctionair se fair taper ,car mon esprit dancien soldat ,jirer le defendre meme au prit de ma vie,car moi je nait pas de numero,un defenseur de nos gendarmes et de nos policiers,alain
[quote] …
Voici un message reçu en privé d’une haute personnalité :
« Votre article est émouvant et aborde le problème de fond : l’inversion des valeurs !… La référence est devenue le hors-la-loi, le tordu…
Toutes les societés qui ont pris cette direction se sont effondrées et la nôtre doit se reprendre avant de sombrer. »
[/quote]
Soit vous citez le nom de cette « haute personnalité », soit vous n’en parlez pas…Enfin, c’est mon opinion car je ne comprends pas , c’est sensé nous impressionner ?
[b]Si notre société s’effondre un jour, ce ne sera pas à cause de la délinquance, mais plutôt de la destruction systématique du lien social dû à la politique menée par Sarkosy.
Sa politique est autrement plus dangereuse que les gestes meurtriers de malfrats !
Pouvez-vous par ailleurs m’expliquer ce que « tordu » signifie, pour votre « haute personnalité » ?[/b]
Bonjour Isabelle,
tout d’abord, je vous présente mes meilleurs voeux pour l’année 2010, ainsi qu’aux rédacteurs et lecteurs du site Come 4 News. Je vous remercie grandement pour votre article, qui me rappelle un peu ce que j’avais écris dans mon premier livre FRANCE INTOX (Underbahn,2006, aujourd’hui épuisé)dans un paragraphe consacré à la scandaleuse proclamation du meurtrier d’un policier américain, Mumia Abu-Jamal, comme citoyen d’honneur de Paris le 4 octobre 2003:
« Un triste individu tel que celui-ci fait citoyen d’honneur de la Ville de Paris, est-ce si surprenant ? « Bouffer du poulet » est un sport national dans notre pays. C’est ici, en France, que des groupes de rap tels que NTM, Ministère Amer et Sniper déversent leur bile haineuse sur l’institution policière, qu’un animateur de la radio Skyrock a pu déclarer à l’antenne le 4 janvier 1995, à propos d’un gardien de la paix abattu d’une balle dans la tête à Nice: « Un flic est mort, c’est plutôt une bonne nouvelle », et que des spectateurs applaudissent lorsqu’un policier se fait renverser par une voiture dans le film Taxi 3 ; et nous ne parlons pas de ceux et celles qui ont été agressés, voire tués par des « jeunes » de nos chères banlieues, prétendues victimes de la société française. »
Enfin, merci à Dominique d’avoir donné les liens de mes articles, et de notre entretien sur C4N, ainsi que les références de mon deuxième ouvrage JUSTICE : MISE EN EXAMEN.
Bonne année à tous et à toutes !
Cordialement,
Frédéric Valandré.
A Frédéric Valandré,
Merci Frédéric Valandré, pour votre passage sous cet article, et votre commentaire digne du titulaire de DEA que vous êtes et de votre engagement constructif en général.
A mon tour, je vous adresse mes voeux les plus sincères, et vous souhaite de pouvoir continuer à contribuer à l’édifice de la société humaine.
Bien cordialement,
Isabelle Voidey
[b]Ca commence à fleurer mauvais le racisme et le faschisme dans les commentaires, ce qui ne m’étonne pas vraiment…des personnes telles que « Le patriote » sont au moins aussi haineuses que les rappeurs cités plus haut ![/b]
Parler de massacre pour la mort d’un seul homme me paraît exagéré. Enfin bref.
Le problème, c’est que, face à l’abus de pouvoir d’un policier, le mec qui vient d’une cité n’a pas les moyens de se défendre, et le citoyen lambda ne peut le faire qu’avec beaucoup de difficulté.
Ce problème est le même qu’avec les élèves et les profs, dont certains abusent aussi de leur pouvoir.
Le manque de possibilités pour obtenir justice conduit certains à se faire justice eux-mêmes.
Sauf si vous êtes en mesure d’apporter des preuves accablantes de la culpabilité d’un flic, vous avez tord même si vous avez raison.
Le plein pouvoir du policier existe depuis longtemps. Seulement, jusqu’à maintenant, le policier n’avait pas d’intérêt particulier à verbaliser ou arrêter quelqu’un. Il le faisait quand il pensait que c’était nécessaire.
Seulement voilà, un politique a eu une idée géniale : imposer des quotas aux forces de police.
Vous vous rendez compte qu’une telle mesure change radicalement la donne, puisque chaque fonctionnaire doit maintenant arrêter ou verbaliser un certain nombre de gens.
Si il ne le fait pas dans le cadre de la sécurité, il doit chercher la petite bête, voire même inventer carrément des délits/infractions pour arriver coûte que coûte à son quota.
Voilà le processus qui a cassé l’image de la police.
Parallèlement à ça, il n’y a pratiquement aucun moyen de se défendre contre un policier qui abuse de ses fonctions.
Si vous vous prenez 90€ d’amende pour rien, vous qui avez un boulot et des enfants à charge, vous allez râler, mais vous allez la payer et passer à autre chose.
Vous n’allez pas trucider le policier pour prendre 15 ans de tôle et vous faire saisir votre baraque pour que sa famille soit dédommagée.
Seulement, quand on est en banlieue, qu’on n’a pas eu d’éducation et qu’on vit dans un squat, on ne pense pas comme ça.
Notez bien que je ne légitime rien du tout. Je cherche à comprendre le processus.
Je veux bien que l’on dise que tout est de la faute de cette racaille qui n’a rien dans la tête. C’est le discours Sarkozyste.
Vous savez ? Celui qui a été ministre de l’intérieur et qui est au pouvoir depuis 3 ans. Celui qui ne pense que répression.
Il a obtenu quoi avec ça ?
Rien !
Il a cassé l’image de la police, c’est tout.
Tant qu’on ne cherchera pas à comprendre le pourquoi du comment, on n’ira pas plus loin, on n’avancera pas.
Bonsoir Isabelle !
Je vous remercie pour votre sympathique commentaire, qui me met du baume au coeur.Je ne sais si je contribue à l’édifice de la société humaine, mais je m’efforce de lutter, à mon modeste niveau, contre un certain terrorisme intellectuel où la « flicophobie » tient une place non négligeable. Notre ami Dominique vous a parlé de mon livre plus haut, pour ma part je vous recommande chaudement LES MARTYROCRATES de Me Gilles-William Goldnadel (Paris, Plon, 2004). Cet avocat avait fondé à l’automne 1995 une association appelée « Droit à la Sécurité »(qui est aujourd’hui en sommeil).
Bonne soirée !
Bien cordialement,
Frédéric.
L’indifférence est ce qu’il y a de pire mais malheureusement devenue inexorable tant la politique actuelle et la force médiatique n’ont pu faire qu’empirer ce sentiment à l’égard des policiers de notre nation dont ils sont censés protéger les valeurs républicaines. La mort des flics n’a plus aucune valeur pour la nation, pour preuve, les tableaux des fonctionnaires de police morts victimes du devoir qui ne sont plus affichés ou plus mis à jour depuis plus de 15 ans … Ras le bol seront les 3 derniers mots de mon message.
Un flic.
[quote][b][u]Siempre a dit[/u] :
[i]« Je suis fermement opposée à la présence de l’armée ou de la police dans les Lycées ou tout autre établissement scolaire.
Les campagnes de recrutement à la télévision sont (largement) suffisantes pour déclencher d’éventuelles vocations.
Qui ne connait pas le rôle de la Police ? Qui n’a pas été également témoin de leurs abus d’autorité, en toute impunité la plupart du temps ?
Oui à la police de proximité, oui aussi à des visites scolaires du Commissariat du quartier, là du positif peut en ressortir. »[/i][/b][/quote]
[b]Siempre, tout d’abord, tous mes voeux pour 2010…, pour vous, pour vos proches, pour votre famille, pour vos amis…
Ensuite, je suis également opposé à la présence de l’Armée, de la Gendarmerie Nationale, de la Police Nationale dans l’enceinte de l’École… [i]Cependant, c’est parce que leur rôle n’est pas de venir y faire de la répression ![/i] Mais, à partir du moment, si c’est pour faire connaître les métiers de gendarmes, de militaires, de policiers à des élèves, et, qui sait (?), à susciter des vocations, je n’y vois aucun inconvénient… De plus, faire venir des lycéens dans un commissariat ou dans une brigade de gendarmerie, c’est un peu compliqué, d’autant que ces structures sont souvent sollicitées par des crimes et par des délits ![/b]
[quote][b][u]Siempre a dit[/u] :
[i]« Permettez-moi simplement de penser qu’il n’y a pas de hiérarchie dans la mort, qu »il n’y a pas lieu de regretter un décès plus qu’un autre (à part peut-être celui des enfants ), que la douleur des familles est la même partout, que je la respecte évidemment !
Je pense aussi qu’il en est de même pour toute personne normalement constituée. Quant à rentrer dans les détails (atroces ) de la mort de ce policier ,cela aurait été pur voyeurisme. Le trash et le voyeurisme des informations est déjà bien trop présent à mon goût.
[u]Pour conclure (et pour peut-être choquer), je ne vois pas l’intérêt de cet article[/u]. »[/i][/b][/quote]
[b]Siempre, il n’y a pas de hiérarchie dans la mort… Nous sommes tout à fait d’accord… Mais, lorsqu’un policier, lorsqu’un gendarme meurent en service commandé, ce, pour protéger les citoyens de notre Nation, il est tout à fait normal qu’un hommage leur soit rendu ; or, cet article, que vous venez commenter, ne fait pas dans le voyeurisme, bien au contraire…
Alors, Siempre, je ne vois pas en quoi vous pouvez vous permettre de considérer, [i][u]et là, vous allez choquer beaucoup de monde[/u][/i], que vous ne voyez aucun intérêt dans cet article (?)… Quels arguments pouvez-vous nous présenter pour avoir cette opinion ?
Cordialement,
Dominique[/b]
[quote][b][u]le patriote a dit[/u] :
[i]« il est évident que s’il s’était agit d’un individu au prénon à consonance africaine du sud ou du nord qui se fasse volontairement écraser, la presse et les journaux TV nous auraient bassinés pendant une quinzaine de jours avec marches silencieuses et manifs dans la capitale avec en première ligne c’est Golène pour demander pardon, et tous les travelots habituels !!!!!!!!!
C’est vrai que la légion d’honneur à Daniéla Lombroso, Paco Rabanne et autres est beaucoup plus important que le MASSACRE d’un représentant de la force publique. »[/i][/b][/quote]
[b][u]Tiens… Tiens, ce commentaire pourrait très bien, et cela ne m’étonnerait pas du tout, avoir été écrit par Démocrate 76 = Démocrate = Thierry Vega[/u] :[/b] [i]tous les ingrédients sont là, ce, même s’ils y a des fautes de Français… On parle de Noirs, de travelos… Bref, ce commentaire vole tellement bas, que je vais l’effacer illico presto, d’autant qu’il est, non seulement homophobe, mais également raciste… Pour conclure, la légion d’honneur décernée à [b]Daniéla [/b][b]Lambroso[/b], [b]Paco [/b][b]Rabanne[/b]…, ce n’est pas du tout le sujet de ce papier ![/i]
Dominique, (tous mes voeux de bonheur pour vous et vos proches également)ce n’est pas tant le fait de rendre hommage à cet homme, qui après tout le mérite , qui me dérange dans l’article que cette manière d’accuser les médias :[quote]Doit-on considérer aujourd’hui qu’un fonctionnaire de police, un militaire de la gendarmerie, un sapeur-pompier, ont signé pour se faire tuer comme de la chair à canon, sans même une reconnaissance de la nation, des citoyens qu’ils protègent, pendant qu’on donne des permis de tuer aux brigands, criminels ou inconscients de touts poils, en allant jusqu’à les excuser ou s’apitoyer sur eux, ou même les valoriser, voire en faire des victimes dans les médias ?
[/quote]
Comme s’il y avait une cabale des médias contre la Police et l’Armée.
Qu’il y ait des manifestations silencieuses lorsque des gamins sont victimes de bavures policières me semble normal dans une démocratie.[b]Il n’y a pas besoin d' »en faire des victimes »,CE SONT DES VICTIMES[/b]
Que des policiers qui ont tué en service un vieil homme en le traitant de « sale arabe » se pavanent sans la moindre sanction dans la ZUP où ils se sont « défoulés » me choque également…
De voir chaque jour des contrôles au faciès dans ma gare de banlieue me dérange tout autant, je ne m’y habituerai jamais !
Le titre même de l’article est choquant: »la loi, moribonde ? » Qui a intérêt à répandre de telles absurdités, à part le Front National et l’extrême droite ?
Dominique, je veux bien à la rigueur que lors d’une journée portes ouvertes, la Police et l’Armée soient présentes, mais au même titre que toutes les autres professions, ni plus ni moins. J’ai parlé d’une visite du commissariat de quartier car ma fille et sa classe l’ont fait lorsqu’elle était en CM2 et cela n’a pas posé de problèmes, ni créé d’ailleurs de vocations à ma connaissance.
Amicalement,
SIEMPRE
[b]Siempre[/b],
[b][u]comme je l’ai écrit déjà, [i]et c’est ainsi dans tous les métierscomme, et c’est humain[/i], il y a de « bons » et de « mauvais » policiers, il y a de « bons » et de « mauvais » gendarmes[/u] :[/b] [i]cependant, combien d’entre nous, victimes de délits, d’agressions, de tentatives d’escroquerie… voire plus…, ont pu rendre hommage à ces fonctionnaires ?[/i]
[b][u]Moi non plus, je n’aime pas les contrôles au faciès ; je n’aime pas le comportement de certains policiers ou de certains gendarmes ; je n’aime pas la manière dont certains d’entre eux traitent les jeunes ; je n’aime pas le comportement de certains policiers et de certains gendarmes face à des immigrés clandestins ; je n’aime pas le tutoiement adopté par certains policiers à l’égard des jeunes ou des immigrés[/u] :[/b] [i]mais, malheureusement, on leur demande de faire du chiffre… toujours plus de chiffre… en ne leur laissant pas l’initiative de travailler au cas par cas, le [b]pouvoir sarkozyen[/b] voulant l’ordre à tout prix au détriment des libertés… Pourtant, il y a d’excellents policiers et d’excellents gendarmes qui ont l’amour de leur métier, qui ont le sens de l’État, qui ont le sens du respect ![/i]
[b][u]J’ai été également victime d’une bavure policière[/u] :[/b] [i]j’ai été gardé à vue pendant tout un après-midi dans un commissariat de police après avoir été copieusement insulté par des agents de la [b]RATP[/b], gênés, me semble-t-il par mon portable et ma conversation téléphonique alors que j’étais dehors sur la voie publique ; je suis sorti de cette garde à vue grâce à un lieutenant de police judiciaire qui, trouvant cette situation ubuesque, a copieusement engueulé ses hommes, tous des agents de police en tenue ; par la suite, il a fait muter ces agents dans une lointaine banlieue…[/i]
[b][u]A la décharge des policiers et des gendarmes, il est franchement anormal que leur travail soit gâché par certains magistrats, qui n’hésitent pas à remettre en liberté des malfrats, qui mériteraient amplement de faire un petit séjour à l’ombre[/u] :[/b] [i]est-il normal, pour ne citer qu’un exemple, que des roms mendient, volent en toute impunité, obligeant leurs enfants à commettre ces actes ? Je pense que non…
[/i]
[b][u]En ce qui concerne le titre de cet article, et je ne puis guère le faire à sa place, IsabelleVoideyToBCom pourra mieux que moi vous répondre[/u] :[/b] je pense que son choix n’est pas si anodin que cela…
Amicalement,
[b]Dominique[/b]
Il y a du vrai dans ce que vous dites Dominique, je n’ai eu à faire à la Police que 3 fois, et à chaque fois, je n’ai reçu aucun secours: plainte après une agression ( vous n’avez rien ? pas de plainte , alors que j’avais réussi à me défendre ce qui n’a pas forcément été le cas de la victime suivante; une convocation abusive pour un de mes chiens;voix avinée et pas de secours lors d’un cas de violence conjugale, merci les voisins!…)
Ceci explique peut-être aussi, en plus de témoignages (honteux)de garde à vue d’amis, le peu de confiance que j’ai dans les « forces de l’ordre ».
Alors, bien sûr que comme partout, il y a des bons et des mauvais mais il se trouve que dans ce métier, les conséquences peuvent devenir très graves, voire mortelles ! Et je ne suis pas certaine que la formation et plus tard l’attitude de la hiérarchie soient à la hauteur !
Amicalement,
SIEMPRE
Qu’il y ait parfois manque de formation admettons c’est possible. Dans ce cas parlons aussi du manque d’éducation dans les familles, dans les écoles. J’imagine l’éducation que reçoivent des enfants de la part de certains posteurs qui s’expriment ici en banalisant la mort d’un policier et en ne retenant que le négatif dans leur « expérience » face aux forces de l’ordre.
A Siempre et Dominique
Je rappelle à Siempre que dans le cas de la mort d’un policier ou d’un gendarme, il s’agit la plupart du temps 1 – d’un meurtre, 2 – commis sur un représentant de la loi.
Ensuite, je n’ai jamais dénié que les personnes que vous citer sont également victimes,au contraire, j’ai abordé ce point dans mon article et souligné la position des policiers et gendarmes là-dessus. Vous me faites dire ce que je n’ai pas dit, ce n’est pas honnête.
Par ailleurs, si vous aviez été vous-même en intervention, vous sauriez que les circonstances sont très difficiles à gérer, beaucoup qu’assis derrière un écran d’ordinateur.
Vos propos en général montrent que vous généralisez à partir de situations particulières, que nous connaissons tous. Nous avons tous eu affaire aux forces de l’ordre en tant que justiciables, témoins ou victimes, avec des raisons d’être tantôt mécontents, tantôt reconnaissants.
Je tiens à vous préciser que je ne suis pas d’extrême droite, quoiqu’ils auraient le droit d’émettre une opinion si elle est argumentée, le monde n’étant pas binaire, et encore moins raciste. Vous oubliez que je suis intervenue avec Dominique pour vous défendre contre les propos violents racistes de Anonymous Thierry Vega, que j’ai envoyé au tribunal à la suite de cet incident (plainte gendarmerie de novembre 09).Donc en la matière, me soupçonner de racisme est une insulte.
Pourtant, j’ai été victime aussi de personnes d’ethnies étrangères, et contrairement à vous, je ne fais pas d’amalgames. J’essaie d’être juste et de conserver un raisonnement ouvert et équilibré. Pas d’apologie ni de stigmatisation, ni d’un côté, ni de l’autre, mais un état d’esprit constructif orienté solutions.
Enfin, sur le titre : quand il existe des zones de non droit, quand on tire sur les représentants de la loi, quand on caillasse les pompiers, quand on pratique l’émeute, quand on voit comment la perspective du tribunal fait rire aux larmes parfois les délinquants, quand on a pris la peine, comme je l’ai fait, d’étudier le sujet à fond pendant des années au travers d’études sociologiques, de recherches sur les questions pénales, sur la criminologie, en France et en Europe, je vous assure qu’il y a de quoi se demander si la loi n’est pas moribonde.
Enfin, pour terminer, et afin de vous éviter de penser que j’ai du pari pris en faveur des forces de l’ordre je peux vous dire que j’ai connu le meilleur comme le pire de ce côtés-là :
Je sais ce que c’est qu’avoir un beretta sur la tempe, j’étais enceinte de 5 mois
je connais les perquisitions, interrogatoires…
Mais j’ai été confrontée aussi au grand-banditisme, le vrai, otage de la situation,lors d’une situation d’évasion de prison en hélicoptère, à la criminalité, un couteau sous la gorge et quasiment aucune chance de survie.
En tant que sauveteur, sapeur-pompier, je sais ce que c’est que d’être insultée, bras et doigt d’honneur,et caillassée juste parce que vous êtes perçue comme une émanation de l’Etat, voir frappée. Ma collègue et moi-même : pour moi, 3 semaines d’arrêt de travail.Pour ma collègue, un coup au visage.
Les gendarmes ont trouvé des crans d’arrêt et des poings américains dans le sac des personnes qui avaient déclenché l’alerte de secours. Comment pouvez-vous m’expliquer ça ?
Sur ma charge contre les médias : elle se justifie par le rôle des médias sur la construction et l’évolution de la pensée sociale, leur rôle et influence dans l’éducation des jeunes. C’est une Responsabilité.
Je reçois à l’instant l’avis de parution du numéro de janvier d’une revue dédiée aux recherches en sciences humaines et sociales. Justement l’un des articles titre lui aussi sur « L’influence de la couverture journalistique sur les acteurs ». C’est un sujet de recherches actuellement.
très bon article, on a trop peu parlé de notre collègue décédé.
Quand on voit le nombre d’armes qui commencent a trainer, dont les « méchants »préfèrent souvent se débarrasser plutot que de les utiliser pour le moment, on se dit que le jour où ca commencera à tirer on en arrivera au modèle américain !
Marseille ca sera bientot le Far West , chacun defendant « son » quartier avec ses points de deal et « ses » commerces qui font vivre confortablement les familles du quartier .
Au rythme ou on va c’est pour bientot, en attendant je vais réviser ma légitime défense , pas envie d’aller au trou pour avoir tiré sur une voiture volée ou un violeur simplement armé d’un couteau !
Cédric – brigadier a Marseille
Isabelle je viens de lire votre article.Évidement je suis d’accord avec vous.
1) D’une part j’ai jamais compris cette haine envers les policiers et tous ceux qui portent l’uniforme.Moi de façon générale je leur tire mon chapeau.
Policiers et pompiers sont en sous-effectif chronique, ils prennent des risques tous les jours!Etant souvent débordés je puis comprendre qu’ils ne puissent prendre leur temps pour élucider les petits délits!
2 )Plus grave je pense que les policiers sont considérés par les autorités comme par une partie des citoyens comme des citoyens de deuxième ordre, des sous-hommes….
[i]Ils n’ont pas que des devoirs , ils ont aussi des droits ![/i]
3) Concernant les médias: Il faudrait aussi parler des fictions qui sont tellement caricaturales qu’elles induisent des représentations mentales caricaturales….quand elles n’idolâtrent pas un personnage à la Mesrine ou à la Scarface ….
Ces « créatifs » ont une immense responsabilité et que voit-on, on voit que ces mêmes créatifs se voient décerné médailles, récompenses et légions d’honneur!!!!!!!!!!!!!!!
Merci Cédric !
Vous abordez un autre point clé de la problématique : comment organiser une défense efficace, y compris sur le plan des suites judiciaires, des policiers et gendarmes ?
Quelles sont les conditions d’exercice de la légitime défense, tant pour le citoyen que pour les forces de l’ordre face à une délinquance qui devient de plus en plus organisée, déterminée,jusqu’au boutiste ? Et comment les faire évoluer ?
Voici un sujet à repenser entièrement, particulièrement d’actualité lorsque la justice fait sortir des récidivistes…qui récidivent, et assassinent des femmes faisant leur jogging, des retraités qui n’ont eu que le malheur d’ouvrir leur porte.
Je relève ici les défaillances du système judiciaire qui pratique la politique du chiffre et de l’effet de manche en s’en prenant à ce qui est plus accessible et facile, le citoyen modeste qui commet une erreur, mais laisse sortir des criminels (sortis du tribunal bien souvent avant les policiers ou gendarmes eux-mêmes !)ou, si elle les condamne, les relâchera à la moitié de la peine, les autorisant parfois à résider aux côtés des victimes dont ils ont détruit la vie, ou restant sourde aux appels au secours de ceux qui voient le danger et le signalent.
Attitude de la justice qui alimente le sentiment d’insécurité, l’incompréhension du public, et génère un danger réel : que les gens perdent confiance dans le système judiciaire et prennent les mesures pour se protéger eux-mêmes. Mesures désespérées, illégales, dangereuses… mais qui commencent à se voir de plus en plus.
OH, OH, [b]LIBERTIN[/b], LIBERTINUS ,[b] VOUS FAITES DANS LA MORALE !!!!![/b]
[i] »Concernant les médias: Il faudrait aussi parler des fictions qui sont tellement caricaturales qu’elles induisent des représentations mentales caricaturales….quand elles n’idolâtrent pas un personnage à la Mesrine ou à la Scarface …. »[/i]
[b]VOUS MONTRERIEZ-VOUS AINSI VOTRE VRAI VISAGE ???
QUI EST UN DESIR DE NOUVEL ORDRE…MONDIAL !!!!!!!!!![/b]
[quote]
3) Concernant les médias: Il faudrait aussi parler des fictions qui sont tellement caricaturales qu’elles induisent des représentations mentales caricaturales….quand elles n’idolâtrent pas un personnage à la Mesrine ou à la Scarface ….
Ces « créatifs » ont une immense responsabilité et que voit-on, on voit que ces mêmes créatifs se voient décerné médailles, récompenses et légions d’honneur!!!!!!!!!!!!!!!
[/quote]
En effet Libertinus. Et pendant ce temps-là, des hommes comme le lieutenant-colonel de gendarmerie Jean-Michel Beau, qui avait servi de bouc émissaire dans l’affaire de l’attentat de la rue des rosiers et des irlandais, pour avoir dit des irrégularités de procédure, sauf erreur ou précisions que Christian Contini pourrait apporter, s’est vu bannir, mettre au banc, carrière brisée. Il a fallu 25 ans pur qu’il soit innocenté, sa valeur et le mérite qu’il avait montré soient reconnus. Reconnaissance du service rendu à la nation vient de lui être accordée, le Président lui a remis en 2009 la légion d’honneur. Mais à quel prix…
[quote]Plus grave je pense que les policiers sont considérés par les autorités comme par une partie des citoyens comme des citoyens de deuxième ordre, des sous-hommes….
Ils n’ont pas que des devoirs , ils ont aussi des droits !
[/quote]
Là aussi je vous rejoins. C’est le combat des syndicats de policiers, mais c’est aussi celui, au niveau de la gendarmerie, du commandant Jean-Hugues Matelly, qui risque aujourd’hui la radiation, mesure d’ordinaire réservée aux gendarmes ayants commis délits ou crimes, pour avoir eu ce courage. D’ailleurs une pétition pour le soutenir et soutenir sa démarche vient d’être mise en ligne sur C4N.
Complément.Belgique.La situation en France n’étant certainement pas très différente….
dimanche 03 janvier 2010, 19:01
[b]Mettre fin à l’exclusion des policiers aux élections[/b]
Par une proposition de loi, [u]Ben Weyts espère permettre à tous les agents de police locale de pouvoir se porter candidat pour un conseil communal ou provincial pour autant que la commune ou la province en question soit située en dehors de la zone de police dans laquelle le candidat policier officie.
[/u]
La loi sur le Service de police intégré interdit aux policiers de se porter candidat à un mandat politique.
Le député Bart Weyts va introduire une proposition de loi qui prévoirait une adaptation de la loi fédérale et donnerait la possibilité aux policiers de se porter candidats à un mandat communal ou provincial.Cette proposition suscite l’enthousiasme du syndicat policier SLFP.
(belga)
En vertu de quel principe les policiers ne pourraient pas avoir les mêmes droits que les autres citoyens.En vertu de la séparation des pouvoirs?Nenni
le policier [u]de base[/u] ne fait ni partie du pouvoir législatif, ni du judiciaire, ni encore moins de l’exécutif!
Pq les règlements sont-ils donc plus stricts pour les policiers que pour les politiques?
vous etes de la police , Libertin (usa)?
INTERPOL ?!!!!!!!
LA POLICE MONDIALE !!!!!!!
[b]Libertinus[/b],
en France, les Lois sont très claires :
– [i]Un policier a le droit de vote, mais, tant qu’il est en fonction, il ne peut être élu à un quelconque mandat politique, local, territorial, national ou européen ; il a parfaitement le droit d’être membre d’une centrale syndicale, de s’y faire élire pour un mandat syndical ;[/i]
– [i]Un gendarme, qui est un militaire, a, comme ses collègues de l’Armée, le droit de vote ; cependant, tant qu’il est en fonction, il ne peut être élu à un quelconque mandat politique, et, n’a pas le droit d’être membre d’un parti politique ; [u]de plus, militaires et gendarmes n’ont pas le droit d’appartenir à une centrale syndicale[/u]…[/i]
[b][u]Cette disposition est ainsi faite, parce que le Législateur a considéré qu’un citoyen en uniforme de policier, de gendarme ou de militaire est au service de l’État et non au service des Gouvernements, qui ne sont que les représentants du Peuple français[/u] :[/b] [i]c’est à ce titre qu’ils doivent rester parfaitement neutres, et, c’est à ce titre qu’ils doivent respecter le droit de réserve, tout en obéissant aux ordres qui leur sont donnés pour le bon fonctionnement de notre Pays, lesquels ordres, qui, bien entendu, doivent obéir à une certaine éthique !
[/i]
Il me semble que c’est le [b]Général de Gaulle[/b], qui, en 1946, a donné le droit de vote aux militaires et aux gendarmes… Mais, il ne leur a pas pour autant donné le droit d’être éligibles !
Dominique Dutilloy vous savez parfaitement qu’un avocat est lui parfaitement éligible !
[quote]Comment garantir la neutralité d’un avocat alors qu’il travaille pour le privé et qu’il exerce un mandat politique [/quote]Il peut y avoir des conflits d’intérêts.cela c’est déjà vu….
Manifestement les droits des policiers sont minorés par rapport à d’autres professions!
Il faut dire que les groupements professionnels d’avocats savent défendre leurs intérêts!Et pour cause….
Dominique,
La solution passe par une association professionnelle. Les armées travaillent à essayer de l’obtenir.
Les lois évoluent, voire celle de 2005 sur la modernisation de l’armée, qui, en particulier, élargit le droit d’expression des militaires, dont les gendarmes, tout en restant dans l’état d’esprit des [u]principes qui expliquent l’existence du devoir de réserve, même si celui-ci peut être assoupli, pour s’adapter aux exigences de la communication et de l’évolution sociale des années 2010, ne serait-ce que pour maintenir un équilibre avec les forces « d’opposition » et les détracteurs. [/u]
Les militaires comme les policiers ne doivent pas être des sous-citoyens, même si leurs fonctions leur imposent des obligations particulières, qu’eux-mêmes respectent.
Précision : quand je dis » les armées », je parle de certains militaires, bien sûr.
Isabelle,
je suis tout à fait d’accord avec vous… Cependant, [i]et je réponds, ici, à [b]Libertinus[/b][/i], pour que tout cela soit possible, il faudrait que cela se passe uniquement par le biais d’un[b] Projet de Loi Constitutionnelle[/b],
[i]- soit, discutée, débattue en Congrès à Versailles,
– soit,[/i] et cela deviendrait un [b]Projet de Loi Référendaire[/b][i], soumis par référendum au peuple français[/i],
le tout en vertu de l'[b]Article 11 de la Constitution de la Vè République[/b], sachant, en cas d’adoption du texte, qu’une [b]Loi Organique[/b] établirait les modalités d’application de ladite Loi, qui serait promulguée au [b]Journal Officiel[/b]…
Comme vous le constaterez, un [b]Projet de Loi Ordinaire[/b] ne peut suffire pour une telle question…
Les militaires, dont les gendarmes, ne sont pas des sous-citoyens… Là, je suis tout à fait d’accord avec vous… [i]Cependant, que se passerait-il si on leur accordait le droit de militer dans un parti politique et dans un syndicat, d’être éligibles ?[/i]
Les policiers, ne sont pas des sous-citoyens… Là, je suis tout à fait d’accord avec vous… [i]Cependant, que se passerait-il si on leur accordait le droit de militer dans un parti politique, d’être éligibles, alors qu’ils ont le droit de militer dans une centrale syndicales et de s’y faire élire ?[/i]
Dominique,
Je comprend votre thèse, et nous pourrions débattre à ce sujet.
Mais elle déborde un peu du cadre de l’article, centré sur la question de la police et de la gendarmerie.
La gendarmerie ne peut être totalement identifiée à l’armée en raison de la spécificité de ses missions, qu’il est très important de bien comprendre.
A ce sujet, vous pouvez vous référer à mon article qui vient de sortir intitulé :
[b]Evolution de la gendarmerie entre Etat et société :
[i]intelligence sociale et positionnement du gendarme.[/i][/b]
disponible sur http://isabelle-voidey-to-b-com-association.agence-presse.net/2009/12/21/evolution-de-la-gendarmerie-entre-etat-et-societe/
et publié dans le magazine de liaison entre les gendarmes et les citoyens
http://www.calameo.com/books/0000869216b096e12e7a5
Je remet un lien qui n’est pas bien passé :
[url]http://www.calameo.com/books/0000869216b096e12e7a5[/url]
[quote][b][u]Libertinus a dit[/u] :
[i]« Dominique Dutilloy vous savez parfaitement qu’un avocat est lui parfaitement éligible !
Comment garantir la neutralité d’un avocat alors qu’il travaille pour le privé et qu’il exerce un mandat politique. Il peut y avoir des conflits d’intérêts.cela c’est déjà vu….
Manifestement les droits des policiers sont minorés par rapport à d’autres professions!
Il faut dire que les groupements professionnels d’avocats savent défendre leurs intérêts!Et pour cause…. »[/i][/b][/quote]
[b]Libertinus[/b], contrairement au militaires, y compris les gendarmes, et, contrairement aux policiers, les avocats, qui ne sont absolument pas au service de l’État, sont astreints au secret professionnel ! De ce fait, ils ont parfaitement le droit de militer dans un parti politique, de militer dans un syndicat d’avocats ! Cependant, s’ils sont élus, [i]tout au moins, il faudrait qu’ils soient maires d’une très grande ville, conseillers généraux, conseillers régionaux, députés, sénateurs, euro-députés…[/i], ils se doivent de ne plus exercer leur métier d’avocat, incompatibles avec les fonctions électives importantes.
[quote][b][u]IsabelleVoideyToBCom a dit[/u] :
[i]« Dominique,
Je comprend votre thèse, et nous pourrions débattre à ce sujet.
Mais elle déborde un peu du cadre de l’article, centré sur la question de la police et de la gendarmerie.
La gendarmerie ne peut être totalement identifiée à l’armée en raison de la spécificité de ses missions, qu’il est très important de bien comprendre.
A ce sujet, vous pouvez vous référer à mon article qui vient de sortir intitulé :
Évolution de la gendarmerie entre Etat et société :
intelligence sociale et positionnement du gendarme.
disponible sur[/i] [url]http://isabelle-voidey-to-b-co…t-societe/[/url]
[i]et publié dans le magazine de liaison entre les gendarmes et les citoyens[/i]
[url]http://www.calameo.com/books/0000869216b096e12e7a5[/url] [i]»[/i][/b][/quote]
1000 excuses, [b]Isabelle[/b], si je m’écarte du sujet de votre article… Mais, je n’ai fait que répondre à [b]Libertinus[/b], qui abordait le problème des policiers, des militaires dont les gendarmes dans le domaine de la citoyenneté…
C’est avec énormément de plaisir que j’irai vous lire…
Mais, pour rentrer dans le sujet de votre article, ne faudrait-il pas que certains médias adoptent une charte permettant, d’un commun accord, de respecter policiers et gendarmes ?
[b]Suite à mon précédent commentaire de réponse à IsabelleVoideyToBCom, je remets, en bleu, le lien permettant d’accéder à son article, lien que j’avais reproduit en QUOTE :
[url]http://isabelle-voidey-to-b-com-association.agence-presse.net/2009/12/21/evolution-de-la-gendarmerie-entre-etat-et-societe/[/url]
[/b]
IsabelleVoideyToBCom ,
Vous m’accusez de généraliser à partir de mon vécu, comme si je me permettais de juger la Police sur trois fonctionnaires plutôt bornés !!! Vous avez le même jugement hâtif que certains de ceux que vous défendez.
Par ailleurs, je ne vous ai jamais traitée de raciste ou de fachiste (j’employais ces mots pour un des commentateurs que Dominique a d’ailleurs effacé): je me suis simplement posé des questions sur le titre de votre article, que je trouve provocateur et abusif.
Qu’il y ait « des zones de non-droit » dans les cités, je veux bien le reconnaître, mais encore une fois, qui est responsable de cette situation ? Les médias, peut-être ?
J’ai plutôt l’impression que c’est vous qui manquez de recul tellement vous semblez impliquée dans les interventions aux côté des forces de l’ordre, et également par rapport à votre passé traumatique. Je peux le comprendre, et j’admire votre parcours par certains côtés.
[quote]on donne des permis de tuer aux brigands, criminels ou inconscients de touts poils, en allant jusqu’à les excuser ou s’apitoyer sur eux, ou même les valoriser, voire en faire des victimes dans les médias ?[/quote]
N’est-ce pas du machiavélisme que de comparer les chevaliers blancs de la Police aux « brigands » sans foi ni loi ,en jouant sur la peur des gens comme l’a si bien fait Sarkozy et Le Pen, au point de réveiller dans la population des réflexes nauséabonds ?
Alors [b]non, je n’ai pas votre expérience du terrain, la mienne consiste à éduquer de jeunes enfants dans le respect de l’autre et , rassurez-vous, dans le respect des lois et de leurs représentants.[/b]
Cher Dominique,
Il n’y a pas de souci, il est bien normal de proposer des axes d’élargissement à la réflexion, d’autant que le domaine que nous évoquons est très riche.
Je voulais juste profiter de l’occasion qui m’était offerte par votre commentaire pour expliquer un point clé qui est souvent méconnu, et qui concerne le public finalement.
Siempre,
Une erreur de perception persiste : passé traumatique ? Moi je dis « expérience de vie » qui fait réfléchir et murir.
D’autant qu’elle est multiple, m’étant trouvée des deux côtés de la barrière, et ne me portait pas forcément, de prime abord, contrairement à ce que vous pensez, à soutenir les forces de l’ordre et encore moins la justice. Car j’ai beaucoup souffert des abus et des erreurs judiciaires, qui ont causé beaucoup plus de destructions que vous ne l’imaginez.
Simplement, je pense plus constructif de réfléchir au moyen de faire évoluer la situation, que de se braquer. Ce qui montre justement une capacité de recul et d’analyse hors normes, et un refus de s’inscrire dans les communs qui consistent pour beaucoup à se cantonner dans des rôles de victimes.
Enfin, il s’agit ici de débattre autour d’idées et non sur l’auteur.
Précision : quand je dis que je me suis trouvée des deux côtés de la barrière, cela ne signifie pas que j’ai commis des délits, bien au contraire. Mais j’ai été accusée, et non seulement j’ai connu les perquisitions et compagnie, mais elles ont eu des conséquences très graves pour moi. J’ai été « blanchie », mais le mal était fait.
D’ailleurs, un juge s’est excusé, fait suffisamment rare pour être souligné, m’a précisé son entourage au palais de justice. Rare, mais très important.
Sachez, Siempre, que je comprends parfaitement ce que vous pouvez ressentir…
Mais d’une façon générale, sortir d’un conflit d’opposition et toujours plus profitable qu’alimenter les blocages.
Bien cordialement
Merci pour ces commentaires qui me semblent si important. Les policiers sont trop souvent , a mon gout, mal considéré, non reconnu dans leur fonction mais aussi financièrement. Certes, c’est un métier à risque, mais ce sont des hommes comme des autres avec une famille , des enfants… Rarement à la maison, avec des plannings du jour pour le lendemain, we et jours fériés compris. Mais pour l’état, ils doivent faire du chiffre… la considération ou la protection d’autrui, l’état s’en fou aujourd’hui malgré les dires de notre cher Président. ( beaucoup de bla bla, mais pas beaucoup d’effet!) D’ailleurs, on supprime les fonctionnaires (tous confondu) , il vaut mieux mettre des radars que des hommes, ca rapporte plus. Mais que devient notre Pays?
Je soutiens la famille de ce policier malheureusement touchée par ce drame. Je pense qu’il n’y a pas grand chose à dire , si ce n’est que : arretons de casser du flic!
Une femme de policier
En effet Isa,
Les policiers comme les gendarmes font les frais d’une réorganisation judiciaire et pénale sur fond de crise sociale alors que l’Etat n’a pas donné les moyens, quels que soient les gouvernements, de les mettre en oeuvre.
Si on approfondit l’étude de la problématique au moyen par exemple des études des centres spécialisés du cnrs, études historiques à partir des statistiques policières recalculées en projection sociologique dans le cadre de recherches fines et rigoureuses, on relève des points clés que j’expliquerai dans d’autres articles.
Leurs études de victimisation montrent que le quart des franciliens, par exemple, déclare avoir subi un vol, avec ou sans violence. Si les « chiffres noirs » des agressions reste stable, celui des vols, des violences verbales et psychologiques, augmente.
De plus en plus d’agressions contre les personnes sont commises lors de vols, par exemple lors de car-jacking, puisque les véhicules sont protégés : le mode opératoire a changé.
La prise de conscience au niveau de l’Etat du caractère inacceptable de violences autrefois passées sous silence, comme les viols, les violences conjugales, les maltraitances, le harcèlement, a conduit naturellement à la criminalisation de ces actes dans le nouveau code pénal, et par ailleurs, à une incrimination accrue, par prise de conscience collective et baisse du seuil de tolérance de la société aux violences et souffrances. Des qualifications ont changé, passant de contravention de 5ème classe à délit, d’où un traitement très différent et plus lourd.
On remarque aussi des mouvements de transferts des réglements de conflits sur le système pénal, alors qu’ils étaient antérieurement réglés par les gens eux-mêmes. Signe d’un désarroi, d’une crise sociale entre autres. Quand il ne s’agit pas purement et simplement de tenter d’instrumentaliser les forces de l’ordre lors de conflits personnels ou conjugaux.
Tout concourt à saturer les services, d’autant que les moyens en personnels chutent en pratique, et que la désorganisation menace, à coups de réformes souvent plus subie qu’accompagnées.
Tous les changements sociaux et de fonctionnement ont contribué à changer les attitudes policières, les attentes des gens.
D’autant que les crises successives depuis les années 70 ont généré un chômage endémique alors que la pression à sacrifier au rite de la consommation s’accentue. Naissent ainsi des déviances causées par la frustration, l’humiliation. Qui se cristallisent parfois, souvent, sur les forces de l’ordre, et émanations de l’Etat, les symboles. De ce point de vue, le séparatisme social est à considérer avec attention, surtout lorsqu’il migre en périphérie des villes, dans les campagnes, nous concernant tous, ainsi que gendarmerie autant que police.
On se retrouve avec des « comportements symétriques » de violences entre certaines population et les forces de l’ordre. Un cercle vicieux dangereux. Une certaine image en a été donnée dans l’attitude des médias en général face à la mort (meurtre, si l’enquête le confirme) d’un représentant de la loi. C’était à relever.
Exemple de source pour ceux qui veulent s’informer sur des bases neutres et scientifiques :
Mucchielli L., Une société plus violente ?. Une analyse socio-historique des violences interpersonnelles en france, des années 1970 à nos jours, Déviance et Société 2008 2, Volume 32, p. 115-147.
L.Mucchielli est directeur de laboratoire de recherche cnrs sur le droit et les institutions pénales.
Il y a quelques jours le ministre de l’intérieur Brice Hortefeux s’est insurgé contre les médias qui n’avaient fait que quelques lignes ou quelques secondes sur la mort du major Patrice POINT victime d’un homicide volontaire dans l’exercice de ses fonctions (ce débat est peut être en partie responsable de cette réaction). Il estimait qu’on faisait beaucoup plus de cas des attaques de fourgons blindés. J’irai plus loin dans son raisonnement en disant que les médias font beaucoup plus de « tapage » lorsqu’il s’agit de jeunes délinquants qui se tuent en fuyant devant une patrouille de police au volant d’une voiture volée. Si en plus quelques automobiles sont brûlées et qu’une marche silencieuse est organisée pour protester contre cette « bavure » inadmissible nous avons droit à des reportages très détaillés et répétitifs. Certains répondront que pour le policier c’est les risques du métier (on l’entend plus souvent qu’on ne peut croire). Personnellement je réponds que pour les délinquants qui se tuent en prenant la fuite c’est également les risques du métier. Dans ce cas, pour les médias, il faudrait éviter de ne penser qu’à une catégorie de victimes de ces « accidents du travail ».
Merci pour cet article qui parle du Major POINT et qui se démarque des autres médias. En effet, comment ne pas comprendre ce manque d’information. L’image que la population a de la police est en grande partie liée au regard que les médias portent sur elle, et ce dernier est très inquisiteur dans notre pays.
Il y a eu une cérémonie très émouvante le 06 décembre à Chessy (77) en hommage à notre collègue disparu, en présente du ministre de l’Intérieur avec une haie d’honneur de grande ampleur composé de fonctionnaires de police venus du 77 mais également des autres départements. Et une fois de plus, pas un mot dans les médias hormis sur une radio locale à Montévrain, lieu du drame.
Je ne comprends toujours pas le manque de relai dans cette information, et le choix des lignes éditoriales qui mettent en une le sort « heureux » de 2 jeunes filles contrôlées à l aéroport avec dans leur valise une quantité non négligeable de produits stupéfiants. Sans doute plus accrocheur…
Mais quand certains policiers commettent des méfaits (car malheureusement, si ces faits sont extrèmement rares, ils existent malgré tout)l’information est très vite relayée dans le journal télévisé du soir. Ces faits doivent en effet être dénoncés. Mais à ne parler de la police ou de la gendarmerie uniquement à ces occasions, c’est en donner une image négative à la population, image très éloignée de la réalité.
Lors de l’accident entre 2 jeunes gens en moto, non casqués, dans le 95, qui ont perdu la vie et un véhicule de police, qui a parlé d’accident? Les infos ont le plus souvents été données de la sorte « mort de 2 jeunes gens en moto, percutés par un véhicule de police ». Ca n’a peut être l’air de rien mais dit de la sorte, c’est prendre un peu facilement parti contre les forces de l’ordre. S’en est suivi des émeutes. L’enquête démontrera par la suite que le véhicule de police A ETE PERCUTE par la motocyclette.
Dans notre pays malheureusement, nous aimons semble-t-il taper sur l’autorité. Il ne faut plus s’interroger alors quand plus personne ne la respecte.
Un fonctionnaire de Police triste et décu.
A Nicolas Autie,
Je vous remercie de votre témoignage et je renouvelle mes condoléances à la famille et aux proches de votre collègue, ainsi qu’à la police nationale.
Je n’ose imaginer ce qui se serait produit, dans le contexte que vous décrivez très justement, si les policiers avaient (accidentellement) broyé contre le mur le voleur…
Je signale au public est désormais [i]commandant à titre posthume[/i], comme j’en ai été informée par ce lien, où chacun peut laisser un message de soutien. On y trouve des messages de policiers, de citoyens, de pompiers, du samu, et de la gendarmerie, dont au moins une caserne, à ma connaissance, s’est mise au garde à vous et respecté une minute de silence.
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