Les médias se sentiraient-ils investis du rôle de vacciner en masse la population innocente contre l’épidémie de protection et de droit disséminée par les « poulets » français ?
A voir les journaux télévisés, la presse écrite, les dépêches tombées tout au long de l’année 2009, il semble que les patrons de presse, picorant des grains de caviar dans d’autres basse-« cour », aient dressé leurs coqs à attaquer sans discernement ni esprit de responsabilité les fondamentaux de la profession des gardiens de la paix, qu’ils soient fonctionnaires de police ou militaires de la gendarmerie.
Ainsi, « l’horreur » (citation d’un policier) du 27 décembre, dont a été victime en service le policier du commissariat de Chessy, écrasé contre un mur, le bassin et les jambes broyés par le 4*4 utilisé par les cambrioleurs pour s’enfuir, a fait l’objet d’une annonce ultra-minimaliste assortie du sourire « après tout en s’en fiche » de la journaliste du JT de 13h sur la une.
Patrice intervenait sur un cambriolage en flagrance, sur appel de témoins, pour protéger les biens et les personnes. Ce Major de 53 ans, un homme qui n’avait jamais voulu quitter le terrain, est décédé des suites de ses blessures le 30 décembre. A nouveau, annonce indécente en 15 secondes et deux phrases du journal télévisé de TF1, qui ne mentionne même pas le déplacement du ministre monsieur Hortefeux au commissariat de Chessy, ne recueille pas les impressions des représentants de la police, pas plus que celles de la population. Flagrance de défaut d’information.
Un homme meurt au service de la nation, au service direct de citoyens : les médias, hormis quelques rares exceptions, n’ont pas adopté, une fois de plus, l’attitude minimale de respect et de dignité qui sied à la circonstance.
Ils façonnent et formatent l’esprit du lectorat, la culture sociale et citoyenne du public, malheureusement beaucoup plus souvent sous une forme polémique stérile que dans l’état d’esprit d’une démarche constructive orientée solutions, dans l’intérêt commun.
« Les médias sur-médiatisent le décès de jeunes gens accidentés sur une moto volée, les gens font une marche silencieuse… » : lorsque les policiers en parlent, ils pensent à adresser leurs condoléances à la famille, et sont eux-mêmes consternés, car pour eux, la mort d’un jeune ou d’un être humain restera toujours un drame autant qu’un échec. Mais un homme de loi décède en protégeant le citoyen contre des voleurs : aucun commentaire des médias. Ces mêmes voleurs qui n’hésitent pas, souvent, à saccager votre appartement, l’incendier, tabasser les personnes âgées résidentes, ou violer la locataire au passage, comme cela vient de se produire. Si le major ou ses collègues avaient fait usage de leur arme au moment du danger pour tirer sur le conducteur, où en serait-on ? Si vous-même étiez victime un jour, seul face à des monstres ? Voulez-vous vous trouver vous-même un jour devant le sentiment d’anéantissement total et de terreur inspiré par la violence d’êtres humains comme vous, mais dont vous n’imaginiez pas qu’ils puissent cacher des monstres capables de vous faire endurer gratuitement des souffrances dont plus jamais vous ne vous remettrez, qui hanteront votre mémoire, votre corps et vos nuits jusqu’à votre mort ? Les policiers et les gendarmes connaissent ça, ils le vivent au quotidien. Chaque intervention, chaque interpellation, est aussi une exposition à ce risque.
La police comme la gendarmerie ont droit à la présomption d’innocence, à une information équitable les concernant, pas seulement à charge, comme on le constate souvent, et au respect dû aux institutions, particulièrement lorsque des hommes ou des femmes meurent, victimes du devoir et bien souvent de criminels, perdant la vie pour défendre les biens, les citoyens, nos libertés individuelles, la démocratie, notions qui n’existent déjà plus dans certaines zones de «non droit ».
Doit-on considérer aujourd’hui qu’un fonctionnaire de police, un militaire de la gendarmerie, un sapeur-pompier, ont signé pour se faire tuer comme de la chair à canon, sans même une reconnaissance de la nation, des citoyens qu’ils protègent, pendant qu’on donne des permis de tuer aux brigands, criminels ou inconscients de touts poils, en allant jusqu’à les excuser ou s’apitoyer sur eux, ou même les valoriser, voire en faire des victimes dans les médias ?
Le 31 décembre, les écussons et les véhicules de la police se sont barrés de noir. Comment ne pas être insensible à la discrétion, la dignité, dont font preuve les policiers dans un moment de douleur et de désarroi si intenses ?
Pour avoir passé le 30 et 31 décembre aux côtés de nombre d’entre eux, a essayer de mesurer le malaise, entendre leur parole et tenter de les comprendre, j’ai pu mesurer l’ampleur de la souffrance policière d’un côté, et les dangers concernant les rapports faussés à la population d’autre part.
Les policiers disent avoir bien conscience que la chasse systématique à l’automobiliste pendant que les violences volontaires s’aggravent change la donne.
Dans leur majorité, les policiers, eux-mêmes désabusés, comprennent « le ressenti d’une population pressurisée à qui on envoie les forces de l’ordre aussitôt qu’elle dépasse la vitesse autorisée de quelques kilomètres heures ou qu’elle manifeste sa détresse parce les rois du capital ont décidé de délocaliser pour toujours plus de profit, et dans le même temps, on abandonne les cités dans lesquelles plus personne en haut lieu n’a le courage de faire respecter les lois de la République. »
Ils sont révoltés: « Le silence est parfois et même souvent plus dur que les mots… Le soutien aux forces de l’ordre ne peut pas se manifester par le silence, car c’est-ce même silence qui, depuis trop longtemps, nous tue à petit feu ».
Les obsèques et le dernier hommage au Major se dérouleront le 6 janvier. Vous pouvez témoigner votre sympathie et votre soutien à la famille et à la Police Nationale sur http://www.facebook.com/home.php?ref=home#/group.php?gid=224061614124
Pendant que policiers, gendarmes et population souffrent en silence, les médias renvoient l’attention collective du public sur des querelles de clochers franco-français, divisant le pays, les institutions qui devraient unir leurs forces et se compléter, brisant le lien de confiance entre les français et les représentants de la loi, dans une période cruciale au cours de laquelle la nation devra pourtant faire appel à ses forces vives, organisées, unies dans un même objectif : la stabilité du pays.
PS : dans vos commentaires sous cet article, je vous demande expressement de bien vouloir observer des règles minimum de respect de la douleur de la famille et du recueillement, ainsi que de ne diffuser aucun élément concernant l’enquête, de façon à ne pas l’entraver. Toute information doit être transmise directement et uniquement aux services en charge de l’enquête.
[b]Et Oui, Isabelle, le Monde est tombé sur la tête,
On pleure les fauteurs de troubles, en leurs trouvant une excuse : « C’est la faute à la société », mais on oublie les victimes quelles quelles soient!
Et il est bien évident qu’un gendarme ou un policier agressé physiquement jusqu’à l’intolérable dans l’exercice de ses fonctions devient une Victime.
Non seulement il a droit à la compassion, mais à la réparation.
La France n’est pas un pays en Guerre, et nos policiers, et nos gendarmes ne sont pas des soldats que l’on envoie « au front »!
Quand je pense aux vœux de Nicolas Sarkozy, hier soir qui disait que plus d’attentions seraient apportées au sort de victimes, je crois qu’il pourrait commencer par s’occuper de cette déplorable affaire, et la mettre en exergue afin que les Français en général comprennent que nos forces de l’ordre ne sont présentes que pour protéger les citoyens que nous sommes!
Bonne Année 2010, tout de mêm, à Vous Isabelle, et toutes mes condoléances à la famille de cet homme qui a perdu la vie, le dernier soir de l’Année 2009, pour NOUS protéger des voyous en tous genre!
SOPHY[/b]
Merci, Sophy, pour vos voeux et je forme pour vous mes voeux les plus sincères piur 2010. J’espère que cette nouvelle année autant que décennie s’ouvrira sur une prise de conscience du dérapage que notre société connait depuis quelques années. « Prise en compte des victimes » commence par éviter d’alimenter le processus, et chacun de nous peut contribuer. Elle demande aussi d’éviter les récupérations malsaines qui consistent, pour certains, à se faire passer pour des victimes qu’ils ne sont pas, pour des riens, un effet de mode au détriment de celles et ceux qui ont réellement leur vie brisée.
pour votre article, je ne saurais vous dire autre chose que « merci ».
un Gardien de la PaiX
Merci Isabelle pour avoir su faire ressortir dans cet article le sentiment des gens chargés de la sécurité mais aussi, j’en suis sûr, celui de la majorité des citoyens attachés à l’ordre. Beaucoup de tristesse devant ce véritable meurtre, Je pense à tous les proches et collègues du major Patrice POINT.
Bonsoir Christian,
J’apprécie énormément votre passage sous cet article et la valeur de votre commentaire, puisque je connais bien votre qualité et quiconque un peu curieux pourra la découvrir facilement :-)via le net et votre magasine.
Sachez que toute la communauté policière en sera également très touchée. J’espère avoir pu porter la parole des gens de loi, de celles et ceux chargés de notre sécurité, et orienter la réflexion sur les ressorts cachés du sentiment d’insécurité, en suggérant aussi notre rôle en tant que citoyens.
J’insiste particulièrement sur l’importance et la nécessité de la [b]communication[/b] autour de la police et de la gendarmerie, et de l’expression de ceux-ci, chacune de ces institutions travaillant sur les mêmes objectifs et exposées aux mêmes risques,les deux étant menacées chacune à leur manière par les évolutions et réformes en cours, et par voie de conséquence, les usagers et justiciables.
Merci très sincèrement pour votre commentaire Christian.
Malheureusement, dans notre pays, beaucoup admirent les malandrins, les malfaiteurs, les tueurs en série… bref, tous les malfrats de la terre, n’hésitant pas à présenter les membres de l'[b]institution judiciaire[/b], de la [b]Gendarmerie Nationale[/b], de la [b]Police National[/b]e comme des « personnes peu recommandables »… A cet égard, il convient de lire ces articles de [b]Frédric Valandré[/b] :
[i][b]« Les dérives de la « Télé-Justice » »[/b][/i]
[ [url]http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=28750[/url] ],
– [i][b]« Quand les méchants sont des stars »[/b][/i]
[ [url]http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=30060[/url] ]
[b]…/[/b]
[b]Suite de mon commentaire n°1[/b]
Dans son livre, [i][b]« Justice : Mise en examen »[/b][/i], [b]publié le 5 mars 2009[/b] aux [b]Éditions Underbahn Ltd, Wilmington[/b], Delaware, USA [ [url]http://underbahn.gorillaguerilla.com/0977422488.html[/url] ], [b]Frédéric Valandré[/b], qui a répondu à mes questions [Cf. : [i]« Accusée, Levez Vous ! »[/i] ( [url]http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=27723[/url] )], s’en est pris à cette mauvaise image véhiculée par toutes ces personnes, qui dénigrent la [b]Police Nationale[/b], la [b]Gendarmerie Nationale[/b], l'[b]institution judiciaire[/b]…
[b]…/[/b]
[b]Suite de mes commentaires n°1, n°2 [/b]
Aussi,
[i]- n’y a-t-il pas, de la part de l’État, une démission totale, qui fait qu’il abandonne, ce, depuis plusieurs années, les banlieues ?
– n’y a-t-il pas, de la part de certains parents, une démission, qui fait que leurs enfants n’ont plus de rappel à la Loi ?
– n’y a-t-il pas un manque évident de volonté politique visant à faire respecter nos Institutions, nos Lois, nos valeurs républicaines ?[/i]
Les deux articles de Frédéric Valandré, son livre, mais également l’entretien qu’il m’a accordé, démontrent très clairement qu’un fossé sépare beaucoup de nos compatriotes et, d’une part les Gendarmes, et, d’autre part les policiers !
Alors, plutôt que d’obliger gendarmes et policiers à faire du chiffre sur des infractions mineurs au code de la route, l’État, ne devrait-il pas les laisser remplir leur mission, qui est d’appréhender malfaiteurs, escrocs, meurtriers, violeurs, pédophiles…
Puis, pourquoi ne pas faire en sorte d’inventer un dialogue Policiers-Gendarmes/Population, en organisant des portes ouvertes, en organisant des débats contradictoires ?
[b][u]Par ailleurs, [i]et cette affaire du Magasin Carrefour à Lyon en est l’illustration parfaite[/i], il faudrait réglementer très sévèrement les métiers de vigile et d’agent de sécurité[/u] :[/b] en effet, ces derniers, qui, n’étant pas assermentés, oublient trop souvent qu’il n’ont aucun pouvoir de police judiciaire, ont trop tendance à jouer les « cow-boys », ce, au mépris des droits les plus élémentaires des citoyens…
Alors, [i]et je reviens au sujet de cet article[/i], ce policier tué alors qu’il faisait tout simplement son travail, un hommage national aurait dû lui être rendu… En tant que journaliste professionnel, j’ai beaucoup de honte lorsque je constate le peu de couverture médiatique fait sur ce policier !
[b]…/[/b]
[b]Suite de mes commentaires n°1, n°2, n°3[/b]
La Communication étant le maître mot, et je reviens à ce que j’écrivais dans mon commentaire n°3, il faudrait que les gendarmes et les policiers aient le droit de dialoguer avec les populations…
Pourquoi, au lieu d’organiser cet inutile débat sur l’identité nationale, le Gouvernement, n’a-t-il pas songé à organiser un débat autour de la [b]Gendarmerie Nationale[/b] et de la [b]Police Nationale[/b], qui sont les véritables gardiens de notre [b]Démocratie [/b]?
Pour conclure, mes pensées vont vers ce policier mort en service commandé, à sa famille, à ses proches, et, m’associe à leur deuil et leur peine…
[b]Isabelle[/b], je vous fais tous mes vœux de bonne et heureuse années, et, vous souhaite plein de succès dans votre combat en faveur de nos gendarmes et de nos policiers !
[b]Dominique[/b]
Enfin une personne extérieure au métier des forces de l’ordre qui se donne la peine de comprendre. Pas seulement de s’intéresser aux missions faites par les policiers et gendarmes mais aussi prendre en compte ce que ressentent les êtres humains qui se trouvent derrière l’uniforme.
Malheureusement la population ne voit qu’une partie de notre fonction. Le côté répréssif. On est pour un grand nombre de personnes considérés ni plus ni moins comme des robots formatés à rédiger des contraventions aux fins de remplir les caisses de l’état.
De ce fait il n’y a quasiment à l’heure d’aujourd’hui plus de considération envers les forces de l’ordre. Et le fait que les médias nous dénigrent n’arrangent pas les choses.
Je trouve vraiment désolant que l’on s’attarde sur un voyou qui décède après avoir comis une infraction, et cela avec des reportages qui durent plusieures bonnes minutes sur plusieurs journaux télévisés, et que d’un autre côté lorsqu’un collègue qui intervient sur un cambriolage en cours se fait délibérément écraser et décède, on en parle cinq secondes au journal télévisé puis plus rien.
Lorsque l’on s’engage dans les forces de l’ordre on sait pertinament que c’est un métier à risques. Mais métier à risque ne veut pas dire chair à canon qui doit mourir en silence et sans un minimum de respect.
Juste du RESPECT et un minimum de RECONNAISSANCE, c’est pour moi peu demandé pour des personnes qui servent leur pays et les citoyens qui y vivent.
Un Gardien de la PAIX
Cher Dominique,
Merci pour vos voeux, et je vous adresse en retour les miens les plus sincères, notamment concernant les responsabilités citoyennes que vous vous aprettez à remplir.
Je vous rejoins sur votre analyse : les médias ont tendance à véhiculer un culte malsain du hors la loi, en oubliant la réalité, la violence et la destruction apportées par ces gens de plus en plus radicaux dans leurs actes. Ceux des citoyens qui ne se sentaient pas encore concernés par le risque rêvent : ils seront confrontés tôt au tard directement ou par leur proches, à des abominations. De même qu’aujourd’hui plus personne n’est à l’abri du chômage, ou ne peut espérer rester toute sa vie dans une même structure, personne ne peut prétendre être préservé du risque.
[b]Les médias exploitent dans un but d’audimat les attitudes réflexes devant l’uniforme, la peur infantile de la punition.[/b] C’est irresponsable, puisque cette attitude alimente la criminalité.
Il va être temps de redéfinir les rôles de chacun, les repères, et de clairement appeler les choses noms, repositionner les devoirs et responsabilités de chacun d’entre nous, à commencer par les médias, dont le rôle dans l’éducation et l’imprégnation des jeunes est important.
Ensuite, mettre fin à cette surenchère d’incompréhension réciproque entre les citoyens et leurs gardiens de la paix, militaires ou fonctionnaires;
[b]Le monde moderne est Communication. Je n’imagine pas que l’on puisse concevoir un monde dans lequel on puisse tirer, dénigrer, insulter, accuser quiconque sans que celui-ci puisse se défendre, répondre.
J’imagine encore moins qu’on puisse lui interdire.[/b][u]
Ca tombe sous le sens…et pourtant, voyez ce qui arrive au commandant de gendarmerie Matelly, qui a simplement vu venir le danger et a tenté d’avertir.[/u]
[b]Il est urgent de permettre une meilleure expression aux forces de l’ordre, [/b]pour faire contre poids à l’irresponsabilité de la plupart des médias, et restaurer la confiance et les bases de fonctionnement de la démocratie.
[b]A GPX[/b]
[b]Monsieur[/b],
bonjour…
Tout d’abord, tous mes mes meilleurs vœux, pour vous, pour votre famille, pour vos proches, pour tous vos collègues [b]Policiers[/b], pour tous les [b]Gendarmes[/b]…
Ensuite, je ne connais pas trop les conditions dans lesquelles ce malfrat est mort alors qu’il était ceinturé par des vigiles et non par des policiers… Certes, d’après ce que j’ai pu lire, il a résisté, ne voulant pas suivre ces vigiles dans la salle de contrôle de leur magasin ; certes, il avait commis un délit de vol caractérisé ; certes, il n’en n’était pas à son premier délit ; certes, ce, même si ce malfrat est mort au cours de cette intervention, beaucoup de médias en font trop, oubliant superbement que ces vigiles ont tenté de lui sauver la vie en pratiquant un massage cardiaque…
Cependant, ne pensez-vous pas, [i]et je m’excuse de m’en aller un peu en dehors du sujet de cet articl[/i]e, qu’il faudrait, ce, de toute urgence, réglementer les métiers de vigiles et d’agents de sécurité ? En effet, ce qui me gêne c’est que les vigiles ou agents de sécurité, qui ne sont pas assermentés, donc, qui n’ont aucun pouvoir de police judiciaire, en prennent trop à leur aise, ne respectant pas nos Lois, et, se comportant, bien souvent, comme des miliciens au service de structures privées
Puis, j’ai la nette impression que nos Gouvernants ne prennent pas en compte les doléances, les suggestions… que pourraient leur faire les gendarmes et les policiers !
[b]A GPX (Suite)[/b]
[b][u]Malheureusement, policiers et gendarmes sont très mal compris… surtout par des conducteurs de véhicules[/u] :[/b] [i]en effet, pour bon nombre de nos compatriotes, les policiers et les gendarmes sont là pour faire du chiffre… Là aussi, il faudrait apprendre aux citoyens que les policiers et les gendarmes sauvent bien des vies… Puis, le Législateur est là pour assouplir certaines lois quand celles-ci sont inadaptées, sachant que policiers et gendarmes ne sont pas là pour en discuter, mais qu’ils sont là pour les appliquer avec le plus d’intelligence ![/i]
[b][u]Certes, [i]et c’est humain, d’autant que c’est le cas dans tous les métiers[/i], il y a de « bons » et de « mauvais » policiers, il y a de « bons » et de « mauvais » gendarmes[/u] :[/b] [i]cependant, combien d’entre nous, victimes de délits, d’agressions, de tentatives d’escroquerie… voire plus…, ont pu rendre hommage à ces fonctionnaires, qui les ont protégés ?[/i]
[b]A GPX (Suite et Fin)[/b]
[b][u]Alors, il est urgent de réconcilier les Français avec leur Gendarmerie Nationale et avec leur Police Nationale[/u] :[/b] [i]pour cela, il faut de la communication, il faut revaloriser l’image de ces deux Institutions, d’autant que beaucoup de nos compatriotes ignorent que nous avons une des meilleures polices, une des meilleures gendarmeries du monde ![/i]
[b][u]Aussi, [i]et là je rentre dans le sujet de cet article[/i], je pense qu’il faudrait, à partir des classes de Seconde dans les lycées, mais également dans les lycées professionnels, faire rentrer les policiers et les gendarmes dans ces enceintes scolaires dans le cadre des cours d’Instruction civique[/u] :[/b] [i]ces derniers pourraient, auprès des professeurs d’Instruction civique et auprès de professeurs principaux, parler de leurs métiers, parler de leurs missions, parler de leurs rôles, de leurs attributions, de leurs droits, de leurs devoirs…, pour, qui sait (?), susciter des vocations…[/i]
Cordialement,
[b]Dominique Dutilloy[/b]
J’appuie particulièrement votre rappel à un [i]Essentiel[/i] : la police Nationale et la Gendarmerie sont les gardiens de la démocratie et de la République.
Pourquoi ?
Parce que la Loi permet à chacun de vivre sans porter préjudice à son prochain, permet à des intérêts divergents voire contradictoire de cohabiter, la Loi règle la vie sociale. Sans elle, la loi du plus fort règnerait, et l’anarchie priverait chacun d’entre nous de droits individuels élémentaires.
La Loi à remplacé les coutumes médiévales, elle a été conquise en particulier par les penseurs, les révolutionnaires, maintenue par nos anciens contre les dictatures. La Constitution est le plus beau symbole.
Chacun sait pourtant accepter la Loi et les forces de l’ordre quand il s’agit d’en demander soi-même l’application contre quelqu’un d’autre, ou pour son propre intérêt. De ce côté, nous serions d’ailleurs dans une ère procédurière.
[i]Cependant, le public confond souvent ses droits avec le Droit.[/i]
La Loi repose sur chacun et ses propres résistances à l’ordre, à la contrainte, aux obligations. [u]C’est une question de maturité.[/u]
[b]Sommes-nous dans une époque de maturité sociale ou d’infantilisation des comportements ?[/b]
Merci pour cette article, j’espère qu’il servira de lancement pour la reconnaissance de notre profession et des collègues blessés ou décédés en service.
Un Gardien de la Paix
[quote]Cependant, ne pensez-vous pas, et je m’excuse de m’en aller un peu en dehors du sujet de cet article, qu’il faudrait, ce, de toute urgence, réglementer les métiers de vigiles et d’agents de sécurité ? En effet, ce qui me gêne c’est que les vigiles ou agents de sécurité, qui ne sont pas assermentés, donc, qui n’ont aucun pouvoir de police judiciaire, en prennent trop à leur aise, ne respectant pas nos Lois, et, se comportant, bien souvent, comme des miliciens au service de structures privées[/quote]
Au contraire Dominique, vous avez parfaitement compris la problématique.
Car à dénigrer et réformer l’une des meilleures police et gendarmerie au monde,(la gendarmerie a été copiée pour sa valeur) nous détruisons un système qui fonctionne, pour ouvrir la porte à des systèmes privés parallèles non assermentés, sans culture professionnelle, avec des formations et des encadrements aléatoires. Des incidents, erreurs, préjudices, bavures, sans rapport avec celles que l’on peut quelquefois reprocher aux forces de l’ordre officielles, sont inévitables, et c’est le citoyen qui les subira.
Des études de chercheurs et sociologues ont alerté à plusieurs reprises sur le danger du processus en cours.
Ni la gendarmerie, ni la police, ne doivent être démantelées ou affaiblies de quelque façon que ce soit.
[quote]…
Merci pour cette article, j’espère qu’il servira de lancement pour la reconnaissance de notre profession et des collègues blessés ou décédés en service.
[/quote]
Je l’espère aussi.
Solidaires.
Votre combat, c’est aussi le nôtre.
A dominique
A mon tour je vous présente mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année!
Je suis tout à fait d accord avec ce que vous venez d’écrire. Par contre concernant l’exemple du jeune homme décédé suite à une infraction, je ne parlais pas du jeune décédé à Lyon suite à un vol à létalage. Je faisais plutot référence au jeune qui est décédé il y a quelques mois en seine saint denis suite à un refus d’obtempérer sur un controle de police alors qu’il circulait si mes souvenirs sont bons sur un deux roues sans casque.
Cette affaire avait fait grand bruit dans les médias d’autant qu’une rumeur circulait accusant la police d’avoir percuté le deux roues. Rumeur qui s’est avérée totalement infondée.
Enfin pour en revenir à l’affaire du jeune homme décédé suite au vol à l’étalage je vous rejoins sur fait qu’une vrai formation spécifique devrait exister pour les vigiles. Cela pourrait permettre d’éviter de telles choses.
Après il est vrai qu’il y a une méconnaissance du métier de policier au sein de la population, et qu’un contact plus régulier auprès des jeunes et dans les établissements scolaires permettrait de combler ce fossé qui nous sépare.
Cependant je ne croie pas que nos chers gouvernant y voient une quelconque utilité, donc ce n’est pas demain la veille qu on assistera à cela.
Et pour finir je vais donner mon opinion sur la question cloturant le commentaire précédent: Sommes-nous dans une époque de maturité sociale ou d’infantilisation des comportements ?
Pour être au contact des gens très régulièrement et ayant l’occasion de constater leur comportement et leurs réactions lorsqu’elles ont comis une infraction, je peux dire que l’on est plus dans une phase d’infantilisation des comportements que de maturité sociale.
Les gens n’assument plus ce qu’ils font (même lorsqu’ils sont pris en flagrant délit), et n’ont plus conscience de la gravité des choses. Pour nombre d’entre eux il faut avoir tué quelqu un pour que ce soit considéré comme grave…..
Alors je ne sais pas si cette mentalité du déni d’infraction s’arrêtera un jour, mais je l’espère… pour le bien être de notre pays.
cordialement
GPX
A GPX,
[quote]Après il est vrai qu’il y a une méconnaissance du métier de policier au sein de la population, et qu’un contact plus régulier auprès des jeunes et dans les établissements scolaires permettrait de combler ce fossé qui nous sépare.
Cependant je ne croie pas que nos chers gouvernant y voient une quelconque utilité, donc ce n’est pas demain la veille qu on assistera à cela.
[/quote]
Exactement GPX, ce qui donne d’autant plus d’importance à l’information, et en particulier à sa qualité, vu son importance éducative auprès des jeunes. Ceux-ci s’informent énormément, leur culture est de plus en plus para-scolaire,tv et internet. Nous disposons donc d’ouvertures, même si une volonté officielle eut été un signe fort.
Quand à votre observation sur le déni de délit, je crains même qu’il ne s’aggrave si l’on se réfère aux conditions d’éducation de la jeunesse, conditions qui ne permettent plus aux parents d’être crédibles auprès de leurs propres enfants. Ces derniers tendent de plus en plus à contester l’autorité des personnes en charge de leur éducation, parents ou professeurs, quoi que dans ce domaine, nous entrions dans un débat délicat qui n’est pas exactement dans le sujet de l’article.
Je profite de ce message pour vous adresser mes voeux de bonne année, ainsi qu’à l’ensemble de mes lecteurs.
Je voudrais préciser un point important concernant la clarification rôles en matière judiciaire, puisque mes recherches ont montré que de nombreux amalgames subsistent dans l’esprit du public.
Les services de police et de gendarmerie veillent à l’ordre public, surveillent le territoire, renseignent l’Etat, sont au coeur de la lutte contre le banditisme, le terrorisme, la cybercriminalité, le narcotrafic, la délinquance financière etc.
Parmi leurs fonctions, celle d’officiers de police judiciaire leur permet de recueillir les éléments d’investigation, de qualifier les actes, de procéder aux identifications, d’appréhender les auteurs d’infractions, délits ou crimes afin de les présenter à la Justice.
C’est le tribunal, par ses juges, et lui seul, qui décidera au vu des éléments d’enquête, et après avoir entendu les avocats des différentes parties, qui décidera de la culpabilité et de la réparation visa à vis des victimes et de la société.
Cette procédure est valable pour tous à tous les niveaux, par exemple pur un délit de conduite : c’est un juge, devant un tribunal, et lui seul, qui décidera de la peine.
Afin d’aller plus loin dans le voeu de GPX, des policiers et gendarmes d’être mieux connus, je livre également une curiosité que l’on trouve dans les études pénales des centres de recherches sociologiques sur les institutions pénales:
Les « clients » du système judiciaire ont souvent conservé un meilleur souvenir de la phase d’enquête, avec parfois pour certains des moments forts, que celui du passage plus tard au tribunal. En terme d’image, de ressenti, les juges et les avocats sont beaucoup plus mal perçus par les délinquants et criminels.
Ces enquêtes menées par sociologues et juristes, chiffrées, basées sur des systèmes de questions auprès de panel variés de personnes ayant été conduites devant un tribunal, du jeune délinquant au criminel en passant par le citoyen ordinaire qui se trouve en délit,ont produit en particulier des schémas comportementaux très intéressants de perception de la société, du système judiciaire, mais aussi de leurs infractions à la loi ont été établis. Ils feront peut-être l’objet d’un prochain article.
Je pense d’ailleurs qu’une étude sur la perception du système judiciaire par les enquêteurs serait très enrichissante pour le public.
Désolée pour les bugs de syntaxe dans mes deux derniers commentaires : c’est l’âge ;-), et l’heure : 02h00…2janvier.
[b]A GPX[/b]
Ce que vous me racontez là ne m’étonne pas du tout… Dès qu’un gendarme, dès qu’un policiers font usage de la force pour appréhender un individu en flagrant délit, et, sans le vouloir, le tuent, toutes les bonnes âmes, y compris certains de mes confrères et consoeur, poussent des cris d’orfraie… Je me rappelle de ces gendarmes qui avaient tué un (ou deux) terroriste(s) islamiste(s), dont un certain Khaled Kelkal, qui voulaient placer une bombe destinée à exploser au passage d’un TGV… Quel tollé cela a fait… Et bien moi, même si je déplore qu’il y ait mort d’homme, je soutiens ces militaires… Je suis désolé si je fais hurler certaines âmes sensibles…
[b][u]En ce qui concerne ce jeune marginal décédé dans la salle de contrôle d’un magasin Carrefour à Lyon, je serai, à la lumière des faits, beaucoup plus sévère[/u] :[/b] [i]sachant que cela aurait dû être fait plus tôt, il convient de réglementer très sévèrement l’exercice de la profession de vigile ; il faudrait très certainement en venir à la création d’un diplôme de vigile, avec, pourquoi pas (?), une prestation de serment à la clef ! Il faudrait en plus que les vigiles soient listés dans les commissariats de police et dans les brigades de gendarmerie…[/i]
A GPX (suite et fin)
En ce qui concerne mon idée de rapprocher, par le biais des lycées, la Police Nationale, la Gendarmerie Nationale avec la population (sachant que cela commence par les lycéens eux-mêmes), il faudrait que notre Gouvernement étende cette initiative à l’ensemble de la population… Cependant, il convient, à nos élus locaux, nos élus territoriaux, nos élus nationaux, d’organiser, circonscription par circonscription, des rencontres informelles entre policiers/gendarmes et électeurs… Il pourrait y avoir également plus de journées « portes ouvertes » dans les commissariats de police, dans les brigades de gendarmerie…
Puis, ne croyez-vous pas qu’une lutte acharnée contre le chômage, la misère, la précarité, le mal et non logement feraient baisser de manière sensible les statistiques des chiffres des crimes et délits ?
Cordialement,
[b]Dominique[/b]
[b]Isabelle,
nos Politiques, nos Gouvernants portent une très large part de responsabilité dans le fait que beaucoup de nos compatriotes n’aiment, ni les policiers, ni les gendarmes… Comme je l’ai expliqué à [b]GPX[/b], dès qu’un policier, dès qu’un gendarme font usage de la force pour appréhender un individu entrain de commettre un délit, il y a un tollé généralisé… C’est très bien expliqué dans les articles de [b]Frédéric Valandré[/b], ainsi dans l’interviewe que je lui ai fait au sujet de son ouvrage… Êtes-vous allé voir ces articles ? Sinon, allez-y : cela vaut le coût et cela vous confortera dans votre raisonnement…
Il ne suffit pas, au travers de séries télévisées, de nous montrer les gentils policiers, les gentils gendarmes ! Il faut communiquer, il faut cesser de vouloir faire des réformes inutiles et hasardeuses, alors que nous possédons une des meilleures polices et une des meilleures gendarmeries au monde !
Amicalement,
Dominique[/b]
Bonjour,
Juste un petit mot pour remercier l’auteur de ce texte qui représente et explique simplement et efficacement le malaise des policiers et gendarmes dans notre pays actuellement.
Je ne sais pas si les médias sont les seuls responsables mais ils ont un rôle à jouer dans cette situation qui s’envenime chaque année un peu plus.
Et le pire c’est que faisant un cercle vicieux s’installe, il est de plus en plus difficile pour de jeunes agents à la base rempli d’idéaux et de passion pour leur métier de conserver cette envie de servir leurs compatriotes qui ne leurs renvoient que de la haine. Sans compter que la population n’étant pas derrière nous, il devient très difficile de nous faire entendre des politiques. ( Oui, pourquoi faire attention à nous, puisque lorsqu’on dénonce certaines choses, la réaction de la population est « bien fait pour eux » si l’on résume.) Réduction d’effectifs et des moyens ( automobiles par exemple) ce qui réduit l’efficacité de nos interventions et donc augmentation de cette sensation que les « poulets » ne sont « jamais la ou et quand il faut »…
Bref, je m’égare, en tout cas merci pour cet article qui ne changera surement pas les choses mais qui au moins fait un peu chaud au coeur.
Matthieu, Ex militaire de la gendarmerie et futur GPX
Cher Dominique,
Je vais rebondir sur votre interview, je suis dessus, j’en ai saisi l’importance. Mais à ma décharge 🙂 j’ai dû gérer simultanément l’actualité, l’écoute des policiers, la rédaction de l’article, les commentaires et ma permanence téléphonique professionnelle, puisque je ne suis pas en congé. Le temps de respirer et je vous réponds.
A Isabelle
Je vous souhaite également une excellente année 2010.
Pour en revenir à la question de Dominique:
ne croyez-vous pas qu’une lutte acharnée contre le chômage, la misère, la précarité, le mal et non logement feraient baisser de manière sensible les statistiques des chiffres des crimes et délits ?
Il est certains que si l’économie d’un pays marche à plein régime il y a peu de chomage donc moins de précarité. Et cela évitera que certains sautent le pas à commetre des vols ou encore des cambriolages.
Il en résulterait comme vous l’avez très bien dit une baisse sensible des crimes et délits.
Cela dit pour d’autres ce sera toujours la solution de facilité qui primera.
Pourquoi aller travailler alors que l’on peut se servir directement chez le voisin voire même directement sur lui!
Mais de mon point de vue il ya trois points qu’il faudrait réformer pour que les chiffres des crimes et délits baissent, et cela de façon significative.
– Tout d’abord que les sanctions soient réellement appliquées
– Une tolérance zéro envers les multirécidivistes
– Que les forces de l’ordre aient plus de pouvoir, surtout en ce qui concerne les policiers et gendarmes sur la voie publique
Ne croyez vous pas que si les lois étaient vraiment appliquées cela ne dissuaderait pas certains de recommencer?
Concernant les multirédivistes, trouvez vous normal qu’il faille X peines de prisons avec sursis, pour des faits de vol violence avant qu’il y ait une peine de prison ferme.
(SUITE)
Alors que certains se retrouvent en garde à vue pour les mêmes faits dans la même semaine. Il faut donc attendre que l’individu passe à l’étape supérieure et mette quelqu un dans le comas pour enfin se décider à prendre des mesures????
Et je ne parle pas du fait que certaines personnes comparaissant au tribunal, prennent parfois des peines plus lourdes alors que c’est la première fois qu’elles comparaissent alors que des multirécivistes archi connus ont une peine plus faible pour des faits similaires…..
Je ne sais pas si vous avez déjà assisté à des audiences mais je vous invite à vous y rendre. Parfois c’est édifiant!!
Concernant le pouvoir donné aux forces de l’ordre sur le terrain il est vrai que cela peut porter à polémique.
un policier ayant trop de pouvoir ne va t-il pas en abuser? C’est une question que l’on peut se poser en effet. Et il est clair qu’il y a un risque chez certains.
Mais ce qui crée le climat actuel, c’est aussi du au fait que nous n’avons presque plus aucun droit sur la population. On ne peut plus poursuivre un véhicule avec des individus qui viennent de commetre une infraction, sinon en cas d’accident il y a des émeutes. Lorsque l’on l’on controle quelqu un il faut les trois quart du temps se justifier( et non pas auprès de la personne que l’on controle) auprès des passants qui s’immiscent dans le controle.
Je pense simplement que si les flics de terrain avaient un peu plus de pouvoir et que la justice était plus ferme cela changerait la donne envers certaines personnes qui refusent toute autorité et qui se permettent de commetre des crimes ou délits en toute impunité.
Dans cette situation peut etre que la police n’aurait pas perdu un collègue le 30 décembre. Il y aurait peut etre eu vol de véhicule, certe, mais les individus n’auraient peut etre pas foncé délibérément sur ce policier qui ne faisait que son travail.
Je ne sais pas si vous serez d’accord avec moi sur tout ce que je viens d’écrire mais je tenais à relever les incohérences voire les injustices dont j’ai été témoin par le passé et dont on m’a fait part.
Après ne faudrait il pas non plus re responsabiliser les parents dans leur tache qui est l’education de leurs enfants, pour que ces derniers leur inculquent les valeurs et ne les laissent pas livrés à eux même comme c’est de plus en plus le cas?
Cordialement
GPX
A GPX et Dominique,
En effet, la pauvreté et la précarité font le lit de la délinquance et du terrorisme,bien souvent, du moins au niveau des éxecutants, qui trouvent là des moyens de gagner de l’argent, mais aussi de se rebeller contre une société qu’ils rejettent. Mais il ne faut pas perdre de vue l’organisation générale de l’industrie du sexe, de la drogue, de la vente illégale d’armes, de la criminalité, et du terrorisme. Avec des enjeux financiers colossaux qui dépassent le PIB de certaines nations, des intérêts politiques, des volontés de destabilisation économique, politique et sociale.
Sur les deux premiers liens que vous avez cité Dominique,j’engage les lecteurs à les visiter, ils sont très instructifs sur la façon dont les procédures sont revisitées et comment les médias fabriquent l’image des malfaiteurs autant que du système judiciaire, en s’appuyant sur des archétypes, des schémas de représentation, des ressorts psychiques, voire des fantasmes populaires.
Si l’on peut comprendre que les médias s’appuient sur les mécontentements de la population contre certains disfonctionnements du système institutionnel et judiciaire, il apparient aussi à ces institutions, à la justice, et aux pouvoirs politiques de prouver leur crédibilité et de mériter notre confiance.
De ce côté-là, lorsque des membres du gouvernement, en exercice, publient des bouquins dans lesquels ils se se vantent de leurs déviances sexuelles en classification criminelle pourtant,( il n’a pas de devoir de réserve celui-là ?) et que peu de temps après, un violeur récidiviste, remis en liberté avant d’avoir terminé sa peine,sans précaution, à sa sortie de prison, en conditionnelle, viole et tue une femme qui faisait son footing, je suis écoeurée. Et je voudrais bien savoir ce qu’en pensent les enquêteurs, dont le travail est souvent taillé en pièce dans les tribunaux.
Ces deux dernières affaires ont achevé de miner ma confiance en l’Etat et la justice sur ces domaines.
Je vais m’absenter quelques heures pour récupérer. J’ai été victime aussi, autant des criminels que du système judiciaire, c’est douloureux et j’arrive un peu au maximum de ce que je peux supporter. Je vous rejoindrai tout à l’heure.
J’étudierai les autres liens que vous avez proposé d’ici quelques heures Dominique.
Madame Isabelle Voidet,
Merci de votre article que j’ai relayé hier sur la page Facebook sur la réalité de la sécurité publique que j’administre, en incitant mes lecteurs à réagir ici.
Néanmoins, il faut admettre que l’attitude des médias et des responsables politiques (de droite comme de gauche) en général et sauf exception, n’est pas seulement de l’indifférence, mais une volonté délibérée de refuser d’entrer dans le débat de la réalité de terrain.
Et sans débat sur le fond il ne peut y avoir de réflexions et de propositions dans ce domaine pourtant fondamental de l’équilibre républicain.
A l’angélisme de droite (les lois annoncées vont forcément faire respecter l’ordre) répond celui de gauche (Déterminisme social de la délinquance et défiance idéologique envers les forces de l’ordre) sans que personne, finalement, ne s’inquiète réellement que comment peut et doit se faire respecter la loi. Quant aux médias, ils privilégient depuis longtemps la valeur de l’audience sur le souci de l’information.
De plus, il est devenu un réflexe pavlovien de critiquer globalement et systématiquement les forces de l’ordre en lieu et place d’opposition juste un peu raisonnée et argumentée à la politique du gouvernement.
Vous appelez à la communication des policiers et gendarmes. C’est oublier l’épée de Damocles du sacro-saint « devoir de réserve » qui n’est plus là pour protéger le secret des affaires traitées ou du potentiel opérationnel, mais pour permettre d’occulter l’émergence de la réalité. Il n’en reste pas moins une pression disciplinaire réelle.
Les choses bougent néanmoins. Parce que le malaise se confirme et que l’insécurité, loin des discours, est plus que réelle.
Dans cette dégradation générale et masquée, je rends hommage à votre démarche, mais je doute que des supports de presse, au delà de l’anecdote, s’en préoccupent vraiment.
Bien à vous.
Ce débat est particulièrement intéressant par la qualité des commentaires des intervenants. Le métier de policier et de gendarme est loin d’être facile, je l’ai pratiqué 35 années et j’ai vu des tas de choses qui ont été du risible au dramatique(certainement plus de dramatique). Je voulais intervenir au sujet des vigiles, ce métier est de plus en plus réglementé (et c’est un bien) mais comme dans toutes les professions la faute est possible. Ces gens sous-payés ont souvent une formation réduite et sont considèrés avec mépris par beaucoup de gens. J’attendrai la fin de l’enquête avant de me prononcer. J’ai en tête l’exemple de ce gendarme de Draguignan qui a tiré sur un délinquant dangereux et multi-récidiviste qui fuyait des locaux où il était gardé à vue, malheureusement cet homme est mort. Dans un premier temps, ce gendarme a été écroué, inculpé, relâché avant de bénéficier d’un non lieu la justice estimant qu’il avait fait usage de son arme dans un cadre légal. Aujourd’hui sur appel des avocats de la victime il va être renvoyé devant une cour d’assises. Là encore j’attends sereinement la décision du jury populaire mais je cite cet exemple pour montrer à quel point il est difficile de faire un métier attaché à la sécurité des citoyens.
1. la loi n’est pas le pilier de la démocratie, mais de la civilisation
2. Ken le chante (Les Vraies Gens) : « ils croient que la télé a le sens des valeurs »
3. les mass media font semblant de nous informer, faisons semblant de les croire…
Copie de ma réaction à la publication de cet article dans Agoravox; qui est noyée sous un fatras de commentaires parfaitement révoltants. Agoravox est malheureusement un site où la modération tolère des propos indignes, ce qui est à l’image de votre dénonciation sur le thermomètre cassé de du sens des valeurs. Mais ce n’est là qu’un résonateur d’une réalité peu reluisante, certainement pas une cause significative.
————–
Article intéressant, qui, même si je n’en partage pas le postulat (pas de distinction entre cause et conséquences, pas de suggestions de moyens correctifs): a le rare mérite de ne pas tomber dans les excès d’un populisme stérile tombant dans l’ornière de la dénonciation du politiquement correcte. Sa qualité la plus marquante étant qu’on n’y décèle jamais la moindre victimisation ou désir de vengeance, qui est malheureusement la pire des réactions immanquablement relayé et exploitée par la lie de nos acteurs politiques flirtant avec les idées d’extrême droite.
Face au traitement médiatique minimal (confinant à une banalisation insupportable) de meurtres de nos gardiens de la paix, l’auteur nous fait part de la détresse des policiers et de leurs proches.
Gardien de la paix (Gendarme ou police): terme admirable, qui à lui seul décrit le sens du devoir que suppose l’exercice d’une fonction noble au service de tous les citoyens ; qui accomplit ses difficiles missions aux côtés des autres professionnels (ou volontaires) des métiers de la protection civile (Pompiers, Armées, services sociaux et médicaux), des taches au contact de tout ce que notre société (privée ou publique) subit en termes de violences et de drames accidentels ou naturels.
Venons en à la confrontation de la parole de l’état et de celle des médias.
En effet, le simple citoyen que je suis, certes un peu loin de ce drame, n’en est pas moins conscient de ses devoirs et de ceux de la république envers ses gardiens de la paix. C’est pourquoi je n’ignore rien des rituels républicains que l’état se doit de célébrer dignement dans ces circonstances aussi dramatiques.
(…)
(…)
Oui, je ne doute pas qu’à l’occasion des funérailles, une cérémonie d’hommage a eu lieu en présence des plus hautes autorités des fonctionnaires de police, de l’état (parfois du ministre de l’intérieur ou même du président de la république). Je ne doute pas non plus, que c’est là que s’est concrétisé la noblesse de ces serviteurs de la nation, par des manifestations de solidarité à titre personnel ou collectif ; l’esprit de corps c’est aussi cela.
Seulement, il semble que cela soit devenu bien dérisoire face à l’évolution de notre société mondialisée où la parole de l’état est devancée par des médias ; lesquels ne hiérarchisent plus les informations en fonction d’une certaine conception de l’intérêt national.
Il serait donc intéressant que l’auteur nous donne son avis sur le juste milieu souhaitable, et comment le mettre en œuvre.
Que devons exiger des médias :
Alors que l’on ouvre un journal ou que l’on regarde le journal télévisé, ou pire encore à l’écoute de réactions qui relativisent maladroitement en se référent à la couverture médiatique: pourquoi l’hommage et la compassion des autorités, ne compense plus la frustration (pour ne pas dire plus) que l’on ressent quand on retourne en dans la sphère privée (ou au quotidien professionnel) ?
Que devons nous exiger de l’état:
Qu’attendez vous de la puissance publique pour compenser cette logique d’entreprise privée qui détermine des choix éditoriaux d’une presse ne jurant que par la mise en avant de ce qu’elle juge avant tout « vendeur » ?
Je vous remercie pour le simple fait de vous intéresser à nous de manière objective. C’est plus que rare.
Nous nous sentons abandonnés jour après jour par la république que nous défendons au péril de notre vie. (politiques, médias, population, hiérarchie Policière).
Bien cordialement.
– Quand les policiers chauffent les manifs.
http://libertesinternets.wordpress.com/2009/06/01/ces-policiers-qui-chauffent-les-manifs/
– Les Ripoux
(50% de leur temps est consacré à faire des saloperies.)
http://mondehypocrite.midiblogs.com/archive/2009/06/08/les-ripoux.html
– Argote et Millour (L’arnaque aux tours de passe-passe)
http://mondehypocrite.midiblogs.com/archive/2009/06/08/argote-et-millour.html
« – Quand les policiers chauffent les manifs. »
Bien sur, il suffit de se rendre en queue de cortège d’une manif qui dégénère pour voir le profil des casseurs et perturbateurs. Ils qui cassent les vitrines et volent et agressent les passants, on se rends bien compte que ces jeunes de 14-20 ans sont des Policier en service. LOL
« -Les Ripoux »
Bien sur que ca peut exister, ils sont d’ailleurs sévèrement punis et bien sur plus Policiers à cette heure. Mais pas un mot sur l’immense majorité des Policiers honnêtes ? Ceux qui interviennent jours et nuit dans plus d’un MILLION d’interventions par ans JUSTE POUR PARIS !!?? Vous opposez quelques cas isolés et sanctionnés contre plusieurs millions d’interventions de Polices en France ?
« – Argote et Millour »
Quelle belle histoire inventée. La crédibilité de l’auteur de ce site est plus que douteuse et son histoire dans laquelle tout son quartier se ligue contre lui est bien grotesque. Il devrait prendre au plus vite rendez-vous chez un spécialiste car il a vraiment besoin d’aide le pauvre homme.
Bref, Mr xray, vous êtes soit bien peu intelligent tel le mouton qui gobe tout ce qu’on lui sert et le répète tel le perroquet sans même prendre le temps d’y réfléchir, soit un de ces manipulateurs lui-même qui tente d’exister par la polémique et la provocation tant sa pauvre vie est vide.
Allez quand même faire ce test avant de me répondre, ca vous éclairera peut-être sur vous même avant de me sortir des âneries plus grosses que vous.
=> [url]http://www.nofrag.com/quiz/cons/index.php[/url]
Il y a policier et policier.
Un Policier parmis tant d’autrres,
Je ne sais pas dans quel service vous travaillez, mais, après lecture de vos propos, [b]mon petit doigt me dit que vous n’êtes pas à la bac[/b].
Vous savez, ces policiers avec lequel les magistrats en ont ras le bol de travailler ?
Nous ne faisons pas partie des populations contrôlées et fouillées de manière quasi-systématique. Je ne dis pas qu’agresser des policiers qui ne font que ce pourquoi ils sont payés est une bonne réponse.
Je dis que la faute est à ceux qui ont abandonné les cités à la police. Des agents seuls et de moins en moins nombreux face à un problème extrêmement complexe.
[b][u]Je remets en bleu les liens laissés par x-ray[/u] :[/b]
– [i][b]Quand les policiers chauffent les manifs.[/b][/i]
[url]http://libertesinternets.wordpress.com/2009/06/01/ces-policiers-qui-chauffent-les-manifs/[/url]
– [i][b]Les Ripoux[/b][/i]
[i][b](50% de leur temps est consacré à faire des saloperies.)[/b][/i]
[url]http://mondehypocrite.midiblogs.com/archive/2009/06/08/les-ripoux.html[/url]
– [b][i]Argote et Millour (L’arnaque aux tours de passe-passe)[/i][/b]
[url]http://mondehypocrite.midiblogs.com/archive/2009/06/08/argote-et-millour.html[/url]
La situation actuelle est la faute aux politiques qui ont cru qu’il suffisait de réprimer pour résoudre tous les problèmes d’insécurité.
[b]Comment voulez-vous qu’un automobiliste verbalisé pour une infraction ridicule soit convaincu que les agents sont là dans un soucis de sécurité ?[/b]
Comment voulez-vous qu’un gamin littéralement agressé par une patrouille alors qu’il se promenait dans la rue soit convaincu que la police est là pour assurer la sécurité ?
[b]Les politiques[/b] qui, depuis de nombreuses années commandent la police ont envoyé des cow-boys à la place des professionnels compétents, pour gérer des situations délicates à coups de matraques.
En quelques années, [b]ils ont totalement noirci l’image de la police, suscité la haine de la police dans la partie la moins instruite de la société.[/b]
[i][b]Il faudra des décennies pour réparer les dégâts énormes causés par le Sarkozysme.[/b][/i]
[b][u]Ceci dit, [i]et je suis d’accord avec Un Policier parmis tant d’autrres.[/i], x-ray ne semble pas connaître le travail des policiers[/u] :[/b] [i]en effet, il fait partie de ces gens, qui ont une mauvaise image de la [b]Police Nationale[/b], de la [b]Gendarmerie Nationale[/b]… [/i]
[b]
[u]Certes, [i]et c’est humain, d’autant que c’est le cas dans tous les métiers[/i], il y a de « bons » et de « mauvais » policiers, il y a de « bons » et de « mauvais » gendarmes[/u] :[/b] [i]cependant, combien d’entre nous, victimes de délits, d’agressions, de tentatives d’escroquerie… voire plus…, ont pu rendre hommage à ces fonctionnaires, qui les ont protégés ?[/i]
De retour sur le débat.
Je voudrais vous présenter voeux, monsieur Marc Louboutin, et vous remercier de votre passage dans le débat et de votre geste de diffusion de cet article.
J’entends, entre vos lignes, une tristesse et un désarroi. On entend le même parmi la population.
Il faut d’urgence restaurer des liens de communication et de compréhension entre les citoyens et leurs services de police et de gendarmerie. L’excès de répression et la brutalité provoquent des blocages et une réaction en chaine qui alimentent le sentiment d’insécurité, la perte de confiance, et l’opposition entre citoyens et forces de l’ordre.
[b]Il n’est pas normal qu’aujourd’hui les délinquants et criminels ne craignent pas la police, ni la gendarmerie, ni la justice, voire les narguent et s’en amusent, alors que les simples citoyens sont conduits à avoir peur de ceux qui étaient naguère les défenseurs de la veuve et de l’orphelin[/b], [u]peur au point, pour un nombre croissant d’entre eux, et surtout d’entre elles, de ne même plus oser se rendre dans un commissariat ou une brigade pour déclarer un délit ou un crime dont elles sont victimes. [/u]
L’identification dans un psychisme traumatisé, cette fois-ci, de l’agresseur au forces de l’ordre est quasiment incontournable, surtout si la victime sait que la justice va la mettre en doute, la décortiquer, la mettre à nu, l’humilier ensuite, de sorte qu’une procédure judiciaire, de A à Z, ne devient plus, pour une victime traumatisée, qu’un long calvaire destructeur au lieu d’une réparation et d’une réouverture à la vie et à la confiance dans l’autre.
Cette identification devient dans ce cas tellement instinctive et viscérale qu’elle n’est plus accessible à la raison, et les efforts du plus grand nombre des policiers et gendarmes compétents n’atteignent plus une victime bloquée dans la peur. Elle se renferme alors dans une attitude qui la rend inaccessible aux forces de l’ordre, voire agressive, incommunicable, et l’enquête ne peut aboutir.
Grands perdants : la victime, les policiers et gendarmes, la loi, le droit, la société.
Grands vainqueurs : les auteurs de délits et de crimes, triomphants.
Bonjour, je tiens tout d’abors à présenter mes plus sincères condoléances à la famille et aux proches du Brigadier Major Patrice POINT, mort en ayant fait son devoir.
Je tenais à vous féliciter Isabelle pour la qualité de votre article qui reflète tout à fait le sentiment de la plupart des policiers et gendarmes de ce pays.
A l’étranger, aux USA par exemple, lorsqu’un policier est tué, la population se mobilise et apporte son soutien. Ici, la mort d’un représentant de l’Ordre ne fait même pas là une des journaux télévisés. Un policier est tué dans des circonstances atroces et c’est pas grave, tout le monde s’en fout.
Vous avez su exprimer ce que resentent les policiers au quotidien et je vous en remercie.
Je pense que les pouvoirs politiques auraient pu également faire le « forcing » pour que cette affaire soit un peu plus médiatisée, mais le fait est que ce n’est pas le cas.
Ce collègue est mort dans l’indiférence totale sauf de ceux qui savent ce que nous endurons au quotidien.
La mort de deux jeunes sur une mini moto est plus vendeuse que celles de policiers.
En tout cas ce ne sera pas grace à la plupart des média que la mort du Brigadier Major sera connue de toute la population française, et c’est bien dommage.
[b]Permettez-moi simplement de penser qu’il n’y a pas de hiérarchie dans la mort, qu »il n’y a pas lieu de regretter un décès plus qu’un autre (à part peut-être celui des enfants ), que la douleur des familles est la même partout, que je la respecte évidemment !
Je pense aussi qu’il en est de même pour toute personne normalement constituée. Quant à rentrer dans les détails (atroces ) de la mort de ce policier ,cela aurait été pur voyeurisme. Le trash et le voyeurisme des informations est déjà bien trop présent à mon goût.
Pour conclure (et pour peut-être choquer), je ne vois pas l’intérêt de cet article./b]
Dominique dit:[quote]Aussi, et là je rentre dans le sujet de cet article, je pense qu’il faudrait, à partir des classes de Seconde dans les lycées, mais également dans les lycées professionnels, faire rentrer les policiers et les gendarmes dans ces enceintes scolaires dans le cadre des cours d’Instruction civique : ces derniers pourraient, auprès des professeurs d’Instruction civique et auprès de professeurs principaux, parler de leurs métiers, parler de leurs missions, parler de leurs rôles, de leurs attributions, de leurs droits, de leurs devoirs…, pour, qui sait (?), susciter des vocations… [/quote]
[b]Je suis fermement opposée à la présence de l’armée ou de la police dans les Lycées ou tout autre établissement scolaire.
Les campagnes de recrutement à la télévision sont (largement) suffisantes pour déclencher d’éventuelles vocations.
Qui ne connait pas le rôle de la Police ? Qui n’a pas été également témoin de leurs abus d’autorité, en toute impunité la plupart du temps ?
Oui à la police de proximité, oui aussi à des visites scolaires du Commissariat du quartier, là du positif peut en ressortir.[/b]
Je tiens à préciser un point important :
Ce qui différencie souvent la mort de policiers et gendarmes, c’est qu’il s’agit la plupart du temps, comme certainement ici, bien que je ne puisse rien dire concrètement tant que l’enquête n’est pas close, de MEURTRES :
– Catherine, policière tuée par balles, elle venait de reprendre son service après congé de maternité, bébé de 6 mois.
– Tout le monde a vu les images de ce gendarme, inconscient, au sol, gisant dans une marre de sang, pendant que les voyous continuaient à fracasser sa tête à coups de pieds.
– Ici, le 4*4, d’après une source presse, a foncé sur le major.
[b]Nous somme LOIN, TRES LOIN, d’accidents du travail. Il s’agit de MEUTRES ou d’ACTES CRIMINELS la plupart du temps.[/b]
Citation : »aurait foncé volontairement » (conditionnel employé en raison de l’enquête en cours).