Montpellier dans l’histoire

 

En s’imposant à Auxerre (1-2), Montpellier devient pour la première fois de son histoire champion de France de football. 

 

 

 

Décidément, Montpellier est une grande ville de sport. Car après avoir décroché le titre de champion de France de handball, les footballeurs en ont fait de même dimanche soir, lors de la dernière journée. Et ce n’est peut-être pas fini. Le club de rugby, vice-champion l’année dernière, disputera les barrages pour accéder aux demi-finales du Top 14. Pour un triplé qui resterait probablement inégalable. On n’en est pas là. Les hommes de René Girard avaient quasiment le titre en poche avant même de débuter ce match contre des Auxerrois, déjà relégués en Ligue 2. Il leur fallait un seul petit point, et même une défaite pouvait les sacrer si le Paris Saint-Germain ne s’imposait pas à Lorient. 

 

Très confiants tout au long de la semaine, ils ne pouvaient pas décevoir leur public au risque de paraître ridicules. Pourtant, le début de match n’est pas conforme à leurs attentes. Dominateurs, ils ne parviennent pas à déstabiliser une défense auxerroise bien en place. Et ils vont se faire cueillir à froid sur l’une des toutes premières incursions locales de la partie. Sur un corner tiré par Contout de la gauche vers la droite, Kapo s’élève plus haut que tout le monde et smashe une tête croisée parfaite pour tromper un Jourdren médusé par tant de laxisme. Girard est dépité sur son banc car à ce moment-là, un seul but du PSG renverse la donne. Les hommes de Jean-Guy Walemme reprennent alors confiance et leurs transmissions sont plus sûres au coeur du jeu. Les visiteurs ne se montrent dangereux que sur des coups de pieds arrêtés d’Estrada, mais sans réussite. C’est finalement sur une phase de jeu anodine que les Montpelliérains vont parvenir à égaliser. Saihi lance parfaitement Camara dans la profondeur sur le côté droit. L’ailier remise alors dans la course de Utaka qui n’a plus qu’à pousser le ballon au fond des filets. A quelques centaines de kilomètres de là, Lorient a ouvert le score contre le PSG, rendant le suspense de plus en plus mince. D’autant plus que les Bourguignons souffrent et sont même tout proches d’encaisser un deuxième but sur un tir puissant à mi-hauteur de Saihi qui vient effleurer le montant gauche de Sorin. 

 

La seconde période sera marquée par des interruptions de la partie, plus ou moins longues, en raison de jets de projectiles de la part du kop auxerrois situé derrière le but de Jourdren. L’arbitre arrêtera le match pendant 20 minutes au total, des minutes qui ont paru une éternité pour des Montpelliérains, bien entendu mis au courant que les Parisiens s’étaient réveillés en Bretagne (victoire 2-1).Deux alertes font même craindre le pire pour les Héraultais, d’abord sur une frappe de Le Tallec, puis sur une demi-volée inspirée de Ndinga. Les interruptions, le résultat de Paris, l’enjeu, leur coupent les jambes et ils n’arrivent plus à accélérer de rythme. Mais Utaka va finalement les libérer. A la réception d’un dégagement de Boly, le Nigérian se met sur son pied gauche et place une frappe du gauche qui surprend Sorin sur sa gauche. Le but du titre. Les joueurs Parisiens qui regardaient cette fin de match à la télévision rentrent aux vestiaires, conscients qu’ils viennent de perdre cette confrontation à distance.

 

Montpellier entre dans le cercle très fermé des clubs champions de France. Paris disputera la Ligue des Champions.

 

 

 

3 réflexions sur « Montpellier dans l’histoire »

  1. Le Montpellier Hérault Sporting Club, 19e club de l’histoire sacré champion de France, a terminé l’exercice avec 82 points au compteur (25 victoires, 7 nuls et 6 défaites). Dans l’histoire du Championnat de France, une seule équipe est allée plus haut. C’est l’Olympique Lyonnais cuvée 2005/2006…

    Et avec cela 3 points d’avance sur son second, +34 au goal average et le titre de meilleur buteur de Ligue 1 pour Olivier Giroud…

    Pas mal pour le 14e budget du Championnat de France 2011/2012…

  2. Même si dans le temps passé j’y ai posé mes valises, bien non, Mozarine… et puis entre Perpignan et Montpellier, Montpellier, sous Georges Frêche, Maire-Président de la Communauté d’Agglomération-Président du Conseil Régional, socialiste, prônant les gémonies pour être patronne du Grand Sud-Ouest, s’attribuant tous les mérites d’actes et d’actions accomplis dans la capitale catalane du Nord des Pyrénées, et tout en oubliant qu’elle a été longtemps dépendante de Perpignan, ce sont deux mondes à part…

    Mais j’ai apprécié les prouesses, tout au long de la saison de l’équipe de foot de La Paillade, la Paillade une équipe de quartier et non l’équipe de la ville même si elle s’appelle le Montpellier HSC car son vrai nom c’est Montpellier-La Paillade et c’est le Président de Région, un socialiste, Frêche, qui souhaitant récolter les honneurs, avait décrété qu’elle devait s’appeler Montpellier si non les subventions seraient coupées…

    Frêche est parti, paix à son âme, et les pailladins sont champions de France…

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