Denis Gautier-Sauvagnac, endosse la cape de magicien, et fait disparaître, d'un tour de cape, la somme de quinze millions d'euros.

De son coté, François Cheréque, secrétaire général de la CFDT, invité du Grand Jury RTL, affirme haut et fort, qu'il n'a touché aucun dividende de la part du représentant du MEDEF.

Ce n'est quand même pas Stéve Fosset qui a disparu avec ce pactole !!

François Cheréque est prêt a jouer la carte de la transparence.

"Je souhaite que les enquêteurs de la brigade financière viennent controler les comptes de la CFDT. Nous avons un système de fonctionnement qui est clair, et je souhaite qu'il puisse être controlé par qui le veut. La CFDT bénéficie sur son budget, de 30% de fonds publics, et le reste des financements provient de nos adhérents et de la vente de nos produits"

Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, réaffirme de son coté, que son organisation n'est pas concernée, par les exactions de Sauvagnac.

Bernard Thibault, secrétairte général de la CGT, suit le même cheminement, et clame d'un ton impartial, qu'il n'a rien a voir dans ces financements occultes. La CGT en appelle à un changement radical des régles de représentatibvité syndicale.

Pour le moment, les enquêteurs de la brigade financière, privilégient un financement occulte des syndicats. Laurence Parisot prend ses distances, affirmant que le MEDEF est en état de choc, une manière déguisée de se désolidariser de Sauvagnac, qui devient l'unique coupable, aux yeux de l'opinion publique.

L'argent est porté disparu, certainement pas pour tout le monde. Une affaire qui risque bien de secouer la classe politique française. Les affaires s'enchainent, scandales après scandales, au détriment du contribuable, témoin privilégié et applaudissant le numéro de magicien…

La France ne peut continuer a assister au délabrement qui s'empare du monde politico-financier.Comment poursuivre une telle gageure. Comment avoir encore une once de confiance dans la classe dirigeante. Une trentaine d'années, ou les scandales se suivent, entre amnistie et exil…

Michel Audiard aurait certainement apprécié la situation et aurait répliqué avec ses traits de plume bien caractéristiques, certainement un film qui aurait atteint les sommets ….