Le problème de l’énergie solaire est dû en grande partie au manque de surface disponible pour étaler les milliers de panneaux solaires sans que cela dépareille notre environnement. « Mans Tham », un architecte suédois a mis au point un principe de récupération de l’énergie solaire, pratique, astucieux et esthétique.


 Pourquoi, un projet mise au point, il y a déjà deux ans et correspondant point par point aux besoins actuels de notre société et de nos économies respectives, n’a-t-il pas été suivi de créations  concrètes ?

En France on utilise déjà ce concept sur les aires de stationnement de nos supermarchés et cela donne déjà de réels avantages aux sociétés qui ont investi dans ce projet : économie d’énergie, énergie renouvelable, voiture des clients abritées de la pluie et de la chaleur.

Les élus de nos villes devraient reprendre à leur compte le concept de M. Tham et sortir nos villes de la dépendance énergétique. Mais revenons sur cette conception de la circulation dans nos villes et de la consommation sans cesse croissante de leurs habitants.

Le « Serpent solaire » défini par son inventeur est un « treillis photovoltaïque » qui recouvrirait les routes et autoroutes aux abords des villes. Une vingtaine de kilomètres de couvertures soit l’équivalent d’une ville moyenne pourrait offrir une puissance de 150 GWH par an et couvrir les besoins en électricité de 40 000 habitants

En outre ce procédé permettrait de circuler à l’abri du soleil, de la pluie, servirait de brise vent et pourrait également alimenter un éclairage de nuit minimum. En bref, confort de conduite et réduction de la consommation grâce à la diminution des climatiseurs.

On pourrait également à terme favoriser la circulation de véhicules électriques en y installant des aires de rechargement bien que l’inventeur de ce concept ait déjà prévu de récupérer massivement le CO2 des véhicules et de le transformer en « bio fuel » disponible sur les axes équipés de ce procédé

Pour terminer un autre avantage est également de première importance. La distribution électrique se ferait par tronçons relativement courts et supprimerait les coûts d’acheminement de la haute tension depuis des centrales éloignées, puisque celles-ci seraient réparties en mini centrales sur l’ensemble du réseau routier et reliés directement aux lieux de consommation

Il serait temps que nos gouvernements deviennent plus imaginatifs et aide plus largement la recherche et la mise en place de zones de test