Voilà une région que je découvre au fil des jours.

Pour nos vacances, cette année, nous avons décidé de visiter le Massif Central et plus particulièrement le Cantal. Ma préférence allait à la Haute Loire ou au Puy de Dôme, mais les

locations que j’avais trouvées étaient un peu chères pour moi.

Le Cantal : une région dont on parle peu et pourtant présentant des paysages et des villes très différentes les unes des autres.

C’est aussi une région accueillante, conviviale et peu touristique.

 

Les Monts du Cantal sont peu connus à part le Puy Mary et le Plomb du Cantal ; pourtant on trouve des monts et des volcans à perte du vue par ici.

Les vallées sont profondes, les ruisseaux courent au creux des vallées et on peut apercevoir au flan des collines de petits hameaux perchés là, disséminés parmi les bois de feuillus ou d’épicéas.

On se demande même parfois comment les maisons peuvent tenir accrochées ainsi au flanc de la roche, le vide en dessous.

 

 

                                              

 

 

C’est dans l’un de ces petits villages qui se meurent doucement mais inexorablement que notre gîte se trouve. La Commune a racheté la Cure et d’autres habitations pour les rénover, en faire des gîtes et les louer ainsi

 

Cela rapporte quelques centaines d’euros chaque saison à la commune et cela lui permet de survivre. Car ici, il n’y a pas de jeunes ; ils sont partis à la ville. On ne trouve ni pharmacie, ni bureau de tabac, ni boulangerie, encore moins de boucherie ou tout autre commerce. Le seul commerce du village fait dépôt de pain, épicerie, bureau de poste, restaurant, bar et propose un service internet !

 

Pourtant, les gens sont accueillants, souriants et n’hésitent pas à venir faire un brin de conversation avec vous.

C’est de là, donc que partent nos randonnées. Tout d’abord, faire le tour du village : cela paraît simple et pourtant, cela nous a pris : 4 heures !! d’une route à l’autre, d’un chemin sur la droite à un autre sur la gauche, le tour s’est élargi pour faire une bonne quinzaine de kilomètres ! Nous avons ainsi pu découvrir bois et prairies, des tracteurs parfois anciens, des agriculteurs coupant le foin ou d’autres le mettant en bottes ou en rouleau ; de grands rapaces qui planent à la recherche de leur repas, des vaches qui ruminent, de petits veaux repus d’avoir tété le pis de leur mère.

 

                                                   

 

Ici, les vaches sont belles, elles ont une superbe couleur caramel au lait ; les taureaux se distinguent par leur coloris plus sombre et une large tache plus claire sur leur dos. Il est vrai que l’Aubrac ou Salers ne sont pas loin et la réputation des races à viande.

Le fromage fait partie de nos repas : c’est même une obligation ! Car ici toute la cuisine se fait avec du fromage : de la tome, du fromage de Cantal à la pâte plus dure, du Saint Nectaire et bien d’autres AOP.

Nous avons bien l’intention de goûter à la truffade, à l’aligot, ou encore à la tartiflette auvergnate, à la tarte au Saint Nectaire, à la Coupétade, au pâté de pommes de terre, au bourriol, au pounti et j’en passe !!

Après cela, rien de mieux qu’une bonne randonnée de 4 heures vers le Plomb du Cantal au fort dénivelé ou vers le Puy Mary plus prisé et plus frais.

Ici, les randonnées ne manquent pas, il faut simplement bien s’équiper : un bâton, une bonne paire de chaussures montantes et un vêtement chaud ou un Kway au cas où le temps changerait

brusquement !

Comme hier par exemple :

Nous étions partis pour visiter la ville de Mauriac. Départ par 32° à l’ombre, très chaud donc et ciel bleu sans nuage. Arrivé sur place, le vent s’est levé, de gros nuages sont arrivés de l’ouest et en quelques minutes le ciel s’est mis à gronder.

Nous étions à peine sortis de la voiture et pourtant nous avons décidé de faire demi tour en voyant les terrasses se vider et les commerçants ramasser leurs parasols.

Quelques kilomètres plus loin, nous avons essuyé des trombes d’eau puis de retour au village, l’orage était passé et on pouvait encore en voir les signes : rigoles sur les routes, grandes flaques d’eau, et puis le barbecue rempli d’eau.

 

 

Mais le Cantal ce n’est pas simplement des montagnes, ce sont aussi de grands plateaux, ou bien des lacs artificiels appartenant à EDF fermés par un barrage pour produire l’électricité dans la région.

Ces lacs sont le bonheur des sports d’eau et des pêcheurs, ils s’étendent à perte de vue, sont souvent traversés par de grands viaducs pour aller d’une montagne à l’autre.

C’est ainsi que nous avons découvert le lac de Sarrans ou les gorges de la Truyère près de Sainte Marie ou Paulhenc.

 

                                                      

Et ce n’est que le début de nos vacances, il y a tant à voir.

A suivre donc…..