Et Molière est revenu…

      A voir et écouter PAC, pièce à convictions, de Lucet, et à la suite de mon article sur les régimes, ça déborde comme la Divette à Cherbourg, pauvres gens.

      A-t-on déclaré la guerre au foie gras, à la dinde, à la bûche ? Peut-être veut-on soulager ceux qui d’ores et déjà n’ont pas les moyens de faire le réveillon ou le repas de Noël qu’ils faisaient avant… avant la crise.

      A l’instant, on s’en prend aux escargots qui auraient bu de l’eau minérale issue d’une bouteille plastique, le thème de l’émission: « Plastique : alerte aux toxiques».      

      D’abord ma pensée va à Coluche, qui nous manque atrocement. Il voulait mourir de son vivant. Ce qui arriva.

      Puis à Molière, malade pas si imaginaire à la fin, avec Diafoirus et Purgon qui lui promettaient de mourir selon les règles de la médecine plutôt que de vivre en dehors des règles.

      Emission après émission, magazines sur magazines, on vous enlève tout, comme NS avec nos libertés.

      Une évidence s’impose, pour vivre en bonne santé, arrêtez de respirer.

      C’est absolu. Comme connerie.

      A se demander si, comme dans le cancer, nous ne sommes pas en train de nous dévorer de l’intérieur. L’extérieur nous est fatal et l’intérieur ne vaut guère mieux.

      Cela a-t-il un sens ? Récuser le progrès vient à l’idée, mais ce n’est que partiellement vrai : Oppenheimer- Einstein et la bombe, contre la fin de la tuberculose. Nous diminuer dans toutes nos dimensions ? Sans doute, un choix politique, ici ou là. Mais surtout nous culpabiliser après avoir démontré notre victimisation. L’enfer consumériste est partout, voué à notre destruction, pauvres pécheurs masochistes.

      Faites la liste, tabac, alcool, gras, sucre, sel, dope, etc… la liste est le dictionnaire de l’ignare suicidaire.

      Et notre LIBERTE, bordel !