Décidément l'affaire de la miss France 2008,Valérie Bègue, dans le magasine entrevue en tenue osée, fait couler de l'encre (virtuelle aussi), et déchaîne les passions. L'Association Internationale des Concours de Beauté pour les Pays Francophones, qui s'était déjà dit favorable à Valérie Bègue, a déclaré dans un communiqué que si Miss France garde sa couronne, elle sera la seule à pouvoir se présenter aux concours internationaux selon le règlement, or sa non présentation à ces concours était la seule condition à la conservation de son titre suite à la réunion du comité. Le communiqué est également très dur à 'égard de Mme de Fontenay, la disant en conflit d'intérêt notoire, à travers les deux postes qu'elle occupe, dans le comité Miss France, mais aussi dans la société miss France, détenue par endemol, la société commerciale de production française.
Ce qui surprend avant tout dans toute cette affaire, c'est l'acharnement à l'égard de la dame au chapeau, tout de suite après ses déclarations concernant la miss réunionnaise. Lorsqu'elle avait déclaré que puisqu'elle se trouvait à la Réunion, elle n'avait qu'à y rester, elle fut aussitôt taxée de racisme sur tous les sites internet par divers intervenants, dans les commentaires. On ne compte plus les propos désobligeants, par rapport à son style ou encore à son âge, et le site Pardon! qui était à l'origine des photos de Valérie Bègue (même si la marque a refusées les clichés parus dans le magasine au photographe), pour la publicité de leurs vêtements, a sorti un maillot de très mauvais goût, sur lequel on peut voir une tombe, avec une croix, et un chapeau dessus, figurant celui de madame de Fontenay.

Certes, Mme de Fontenay avait déclaré que Miss France "a une tête de cochonne", mais l'on peut comprendre sa réaction quant à ces photos, n'en déplaise à chacun de ceux qui n'y voit que des clichés bien innocents, ce n'est pas la nudité qui y figure qui peut choquer, c'est bien le sens qui peut leur être donné, qui ne correspond pas à l'image que l'on peut se faire des miss France, ces princesses éphémères, toutes de paillettes et de naïveté, destinés à faire rêver les jeunes filles, et à dégager un idéal représentatif de la beauté féminine, même si cela reste naïf et "pipeule". L'on peut en être d'accord également, la jeune femme n'a pas cru sans doute que ces photos lui reviendraient ainsi.
Si la plupart des articles parus défendent en grande majorité la jeune miss réunionnaise, ils ne défendent pas non plus l'image de la femme, et la représentation que l'on peut en faire dans des concours. Un journal a eu une voix un peu discordante, qui a pu souligner ce mariage du "fric" et des concours: c'est le journal Marianne dont la voix était bien isolée, en démontrant bien que c'est aussi sous l'impulsion de la chaîne de télé TF1 que le comité a cédé.
L'AICBPF fait une curieuse remarque: si le règlement déclare que seule la miss en titre peut se présenter aux élections internationales, il déclare aussi qu'une jeune femme élue ne doit pas avoir posé dans des tenues "osées". Son application à la lettre fausse donc tout le raisonnement, en ramenant chacun à la position initiale. Pour quelle raison cette association défend à ce point la Miss? Mystère. 
Si l'on en croit les dernières rumeurs d'internet, les scandales autour du concours des miss ne sont pas finis: la quatrième dauphine aurait aussi posé nue, ce qui est confirmé par les clichés en ligne sur certains sites. Mais les photos sont d'une autre facture, elles rejoignent l'art du nu et de l'érotisme, là où les photos de la miss réunionnaise n'étaient que vulgaire, et rien que cela.
Un entretien intéressant donné à VSD, à consulter sur la toile.